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 until we bleed. ▪▪ LYOKHA

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Raleigh Rutherford
♆ tell me, would you kill...
Raleigh Rutherford


♆ papiers d'identité.
♆ race : Vampire (de Samael).
♆ âge : 1143 ans (et fou amoureux de Samael).
♆ métier : Fouteur de m**** (et amant de Samael à plein temps).
♆ célébrité : H. Christensen
♆ crédits : awake.
♆ messages : 519

♆ tell me, would you kill...


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MessageSujet: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeDim 2 Sep - 18:32


lyokha czeslaw volkov

« But again, truth be told, if you're looking for the guilty you need only look into a mirror. - v »

IDENTIFICATION;

NOM ◭ volkov
PRENOMS ◭ lyokha; czeslaw
SURNOM ◭ lyo, loki, cze, le junky pendant une période sombre de sa vie, mais plus généralement, il est reconnu comme "Mad Hatter."
ÂGE ◭ Beaucoup de siècles, mais physiquement, il ne dépasse pas ses 25 ans.
ORIGINE SOCIALE◭ On peut dire bourgeois, pour de l'argent sale ?.
ORIENTATION SEXUELLE ◭ un peu des deux. on dira bi.
STATUT CIVIL ◭ célibataire et volage.
RACE ◭ vampire.
GROUPE ◭ vampires.
MÉTIER ◭ tuer des gens, manger des gens, jouer avec des gens. Plus officiellement, c'est un espèce de tueur à gages, braqueur de surcroît. Si vous avez un problème, c'est à lui qu'il faut s'adresser. Anciennement, lorsqu'il était humain, il était jardinier à mi-temps, et il aidait entant qu'apprenti artisan chez un chapelier l'autre partie de son temps.
CÉLÉBRITÉ ◭ hayden christensen
CRÉDIT ◭ theboywiththescarf & folk

CARACTÈRE;
gentleman ▪️▪️
impulsif ▪️▪️
têtu ▪️▪️
réfléchi ▪️▪️
impatient ▪️▪️
déstabilisant ▪️▪️
jaloux et possessif ▪️▪️
joueur ▪️▪️
sadique ▪️▪️
compétitif ▪️▪️
n'accorde plus sa confiance ▪️▪️
loyal ▪️▪️
rancunier ▪️▪️
un peu torturé par son passé ▪️▪️
ne supporte pas l'échec ▪️▪️


awake.

ÂGE ◭ je ne m'en souviens plus. until we bleed. ▪▪ LYOKHA 379634154
COMMENT T'ES ARRIVE LA ? ◭ je m'y suis réveillée.
UN AVIS ◭ il ne serait pas très subjectif !
SEXE ◭ féminin, j'crois
CRÉDITS ◭ tumblr
CODE DU RÈGLEMENT ◭ validé par awake.

© fiche créée par awake. pour Anarkia -


Dernière édition par Lyokha C. Volkov le Jeu 6 Sep - 19:30, édité 4 fois
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Raleigh Rutherford
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♆ papiers d'identité.
♆ race : Vampire (de Samael).
♆ âge : 1143 ans (et fou amoureux de Samael).
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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeDim 2 Sep - 18:32



Russie - 17ème année de vie - Human.
nothing makes me stronger than your fragile heart.



La brûlure du soleil sur votre peau. Le parfum des fleurs. La saveur d’un vin de province. Une délicate odeur d’herbe coupée. La fraîcheur de la neige l’hiver. Tant de sensations. Sensations si… Humaines. J’étais humain. Je vivais humain. Je ressentais tout comme un humain. J’étais aussi ce garçon de campagne, né dans une étable, voué à une longue carrière dans le jardinage… Et aussi éperdument amoureux de la fille de la maîtresse de maison dont j’entretenais les plantes. En parlant de la demoiselle, la voilà qui dévalait les escaliers pour m’apporter de l’eau. « M-m-merci. » Ah oui, je bégayais, aussi… Miss Petrova. Des cheveux bruns d’ébène, tombants en une cascade de boucles au creux de son cou. Ses yeux, deux perles d’océan si captivantes que c’en devenait effrayant, s'incrustant parfaitement sur cette surface pale et lisse qu'était son visage… C’était une nymphe, ma demi-déesse. Oui, j’étais un bisounours… Mais comment ne pas réagir au charme d’une si magnifique créature ?

J’étais juste rouge pivoine. J’avais bien une question pour elle, une… Et pourtant, je m’en mordais la langue. D’une timidité maladive, je n’osais vraiment pas demander… C’était sans compter que j’allais me faire botter les fesses par Alekseï si je ne faisais pas le premier pas… Dansant d’un pied sur l’autre, je la regardais timidement, mon cœur loupant quelques bonds. « Mad-Mademoiselle… Vou-vou-voudriez-vous m’a-accompagner au fe-feu de j-joie ce so-soir ? » Et voilà que je baissais les yeux, par crainte d’une réponse négative. Finalement, elle déposa une main sur mon épaule… Je relevais doucement le regard vers elle, alors qu’elle souriait tendrement… Oui ? Non ? Allais-je donc me prendre ce vent monumental ? Aucune réponse, à part un baiser sur mes lèvres. Je souriais comme un idiot, sur son petit nuage. Je pense que c’était la première fois que je terminais ma ronde d’arrosage aussi vite… J’étais pressé de rentrer. Rentrer me préparer, choisir des habits…

La nuit, le feu… J’y étais, au feu de joie. J’y étais, vêtu de ma plus belle tenue. Rien de bien extravagant, étant donné mon statut de simple jardinier paysan. Je la cherchais des yeux, gardant ce sourire heureux, alors que certains commençaient déjà à s’adonner à quelques danses autour des feux. Un bouquet de fleurs sauvages à la main, j’ajustais une dernière fois les manches de ma chemise, attendant. Et elle finit bien par arriver… Je la reconnu immédiatement à cause de son rire. Si cristallin, si… Je faisais donc volte-face, me décomposant au passage. Elle n’était pas à mon bras. Elle ne serait pas à mon bras ce soir. Non, elle était au bras de je ne sais quel noble… Tchernia. Ekseï Tchernia. Fils d’un haut placé, noble de naissance… Il ressemblait à un pingouin, dans son costume. Le pingouin que j’aurais voulu être, pour être digne de Miss Petrova… Elle me remarqua, et changea presque immédiatement d’attitude. Elle s’approcha avec l’autre crétin que je dévisageais, neutre. J’avais mal au cœur, vraiment. J’étais triste, déçu… Honteux… Nul. Je me sentais nul… Je cachais le bouquet derrière mon dos, et faisais profil bas. « Je… Je crois que… Je-je vais y a-aller… Je suis fa-fatig-gué… » Je mentais. Je puais le mensonge à des kilomètres à la ronde. Elle le savait… Et pourtant, elle n’ajoutait rien. Elle me regardait juste, esquissant un léger sourire de peine qui s’avérait plutôt faux. « Pa-passez une bon-bonne soiré-é… ». Je tournais le dos, m’apprêtant à les planter là, alors que Ekseï relançait. « C’est ça-ça retourne cou-cou-per-per tes plan-plantes et trai-traire tes va-vaches. Idiot. » Miss Petrova pestait en rigolant contre les propos du noble, et moi, j’essayais de les ignorer. Non, mieux, j’avançais, je pressais le pas, sentant que les larmes me montaient aux yeux. Et je jetais le bouquet dans un des feux, avant de craquer. Je m’enfonçais dans la forêt, dans le noir. Morale de l’histoire : je n’étais qu’un pantin. L’idiot qui servait de jouet à qui pouvait utiliser mes sentiments.

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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeDim 2 Sep - 18:33



Russie - 24ème année de vie - Humain.
and i feel so cold. this house no longer, feels like home.



Cinq ans. Cinq foutues années que Aleksandr était de retour. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Voilà, ce mot, qui n’avait de cesse de se répercuter entre les parois de mon esprit. J’avais si peur, j’avais si froid… Je m’inquiétais d’avance. Pourquoi ? Parce que ce qui me servait de père s’était mis en tête de tous nous transformer. A cause de lui. A cause d’Aleksandr. Enfoiré. Je le détestais, profondément. Je le détestais tout autant que je l’aimais… Pourquoi était-il devenu vampire ? Par amusement, avait-il répondu. Pathétique… A cause de lui, toute la famille allait y passer. Mon père en était un, ma mère, Alek. Je ne voulais pas, être un vampire. Mais mon père insistait… D’après lui, ce serait un nouveau départ. Grâce à l’immortalité, nous ne serions plus de simples fermiers… Non, nous serions des nobles, des riches, des bourgeois. Quelque chose de plus clinquant, de plus doré. Je n’en voulais pas… Je préférais rester le garçon d’étable, le bouseux de service. Mon père n’était pas de cet avis, et il avait convaincu ma mère. Pourquoi ne pas m’être tué, avant aujourd’hui ? Car c’était lâche. Et j’étais tout, sauf lâche.

Quoiqu’il en soit, le sang était bu, et sans pouvoir crier garde, sans pouvoir les supplier une dernière fois de me renier, moi et mon humanité, la lame s’enfonçait dans ma poitrine. Elle me transperçait les chaires, me déchirait. Et elle repartait, aussi rapidement que possible. Je m’affalais, je tremblais, je mourrais. Puis j’ouvrais à nouveau les paupières, aussi lourdes étaient-elles. Je convulsais, je crachais salive et sang. Je ne savais pas ce qui m’arrivait. Enfin, si, je savais. Je refusais juste de l’admettre. Je me cambrais, essayais d’évacuer la douleur qui se faisait bien trop insistante. Et eux, cette belle brochette de c*ns, ils me regardaient crever en souriant. Je voulais leur arracher la tête, mais pour l’instant, je devais m’arracher le cœur. Enfin, la souffrance s’estompa, quittant mes veines peu à peu… J’étais haletant, je ne me sentais pas bien, j’avais mal à la tête, et ma gorge me brûlait. Finalement, mon corps se fit plus léger, et se détendit lentement, mais surement.

Je pleurais. Oui, je pleurais. Et je regardais le plafond de bois par la même occasion. Maladroitement, je plantais mes coudes dans le sol, et me retournais pour les regarder. Pour la regarder. Elle, cette pauvre inconnue qui brûlait d’envie d’hurler. Elle avait peur, moi plus. Je me redressais, et m’approchais d’elle. Je ne voulais pas. Mais bizarrement, ma tête ne voulait pas savoir, puisque j’enfonçais mes crocs dans son cou. Elle tressaillit, je la retins. Je passais une main dans ses beaux cheveux d’ébène pour la retenir, sous le regard amusé d’Alekseï. Au revoir, Miss Petrova.
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Raleigh Rutherford
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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeDim 2 Sep - 21:42



Russie - environ 143 ans d'existence - vampire.
no matter how many breaths that you took you still couldn't breathe



Les robes volent, tournent en rythme. Les talons martèlent le sol, donnant un tempo régulier à cette danse. Les violonistes caressent vivement les cordes de leur instrument avec leur archet. Et moi je suis là, sur le balcon, à les regarder danser. Qu'ils sont naïfs. Qu'ils sont pathétiques, tous. Où suis-je ? Chez moi. Bal d'hiver chez les Volkov-Litovski. Certains sont honorés, d'être ici. D'autres viennent par politesse. Ou encore, pour s'attirer les grâces, et autres dons de Messire Volkov. C'est ainsi que ça se passe, dans la haute : on vous fait des courbettes quand vous avez argent et promesses, on vous plante un couteau dans le dos quand vous arrosez des plantes toute la journée. Enfin, cette nouvelle vie me sied bien. Bien que ce soit profondément ennuyant. Figé, à jamais, dans ces vingt-cinq ans... Je les regarde évoluer, me sourire, m'inviter à danser. Ceux sont tous les mêmes : des poches de sang. Très subjectif, je sais, comme avis. Je n'y peux rien. Je n'étais pas méchant, avant. Je n'arrive juste pas à me contrôler... Je suis... Oui, le pire du clan : incontrôlable. Combien ont claqué, depuis que je suis ce monstre ? Des dizaines. Centaines peut-être. Comme si je perdais mon temps à les compter. J'essaye de garder l'humain qui s'estompe au fur et à mesure, le plus possible du moins. Autant dire que c'est plutôt dur... Cette nouvelle nature apporte tant. Tant de défauts alléchants. Les serveurs s'activent, et font circuler des plateaux d'argent sur lesquels trônent des coupes de vin, pour le toast. Une sourire charmeur à la servante, et je récupère ma coupe. Ah la la... Je ne peux pas m'empêcher. Toujours à chercher à séduire... C'est... Sans commentaire.

Le patriarche demande à prendre la parole, montant sur une des plus hautes marches de l'escalier. À sa droite, sa femme, à sa gauche, son aîné : Aleksandr. Et les six autres enfants sont dispersés dans la salle, les yeux rivés sur leur paternel. Je secoue un peu la tête, las. Allons donc, qu'est-ce qu'il va encore nous sortir, l'ancêtre ? Oui, j'aime mon père. C'est ironique, bien sûr. « Bienvenue, bienvenue ! Bienvenue chers convives pour ce nouveau bal d'hiver. Comme vous le savez certainement, c'est un immense plaisir pour moi, ma femme, et l'entièreté de nos sept enfants de vous accueillir à nouveau, cette année ! » Une voix perce, interrompant l'homme. Tout le monde se retourne vers celui qui a osé. Tout le monde se retourne vers moi. « L'entièreté ? » Je reçois un coup dans les côtes, et souris, moqueur. Finnick qui essaye de se retenir de rire. Mon père me foudroie du regard, et je fais une révérence, histoire de faire monter la moutarde, encore un peu. « L'entièreté moins Lyokha, qui comme vous pouvez le constater, est plus que désagréable à cause de ses pulsions. S'il y en a bien un de raté dans la fratrie, c'est lui. ». Est-ce que les convives prennent cela sur le ton de la plaisanterie ? Visiblement oui, puisqu'ils rigolent. Je souris, avec une bonne dose d'insolence, et prends la peine de répondre une dernière fois. « Alors père, deux options s'offrent à vous : ou votre femme s'est montrée infidèle pour les six autres enfants, ou je suis le seul à avoir hérité de vos gênes. » Large sourire, je me retire. Je sais que je vais m'en prendre une, dès que tout le monde sera parti. Et après ? Je m'en fiche, royalement.

Le discours s'achève rapidement : je n'y prête même pas attention. Ils m'agacent, tous. Le doyen lève son verre et boit le premier, le reste de l'assemblée s'exécute, et moi y compris. Peut-être que ça rendra le coup moins douloureux. Ah non, c'est vrai : l'alcool n'a aucun effet sur notre organisme. Youpi. J'ai presque envie de pleurer. « Et maintenant, je déclare le quatrième bal d'hiver de la famille Volkov-Litovski, ouvert ! » Tout le monde applaudit, et se presse sur la piste de danse. L'aigle et sa femme descendent de leur perchoir. Et je soupire profondément. Cool. Je peux partir maintenant ? Je peux croquer dans un cou ? Non. Rien. Tu restes jusqu'à la fin, et tu danses avec toutes celles qui le voudront. La punition, franchement... Nouveau soupir, et ma tête commence à tourner. Non, ce n'est qu'une illusion : l'alcool ne peut pas agir sur nous. Et pourtant. J'ai une migraine infernale, j'ai l'impression que ma tête va exploser. Je fronce les sourcils, et m'appuie sur une table. Je passe une main sur mon front... J'ai tellement mal... Je serre les dents... Je vais tomber je crois... Et en effet, je m'affale. Je tombe à terre, et je me crispe. Iugo se précipite à mes côtés, et il ne tarde pas à chuter lui aussi. Qu'est-ce qui se passe, hein ? Ma gorge me brûle, l'intérieur tout entier se consume, j'ai l'impression... Je suis paralysé, les muscles totalement tendus. Tout devient flou, les sons se taisent... Et je ferme les yeux, tout est noir.

✝✝✝

Mon souffle est irrégulier, court, rare. Je relève douloureusement la tête vers l'arrière, gardant les yeux fermés. J'ai l'impression que la cavalerie du tsar vient de me passer dessus. Ma tête tourne, ma gorge me brûle, et je suis incapable de bouger. Certainement car je suis assis. Certainement car j'ai les poignets liés dans le dos, et les chevilles attachées aux pieds de la chaise. Je soupire profondément, je cherche mon air, et finis par ouvrir les yeux. Le peu de lumière présente m'aveugle, autant dire que je ne me sens vraiment pas bien. Je serre les dents, et ouvre les yeux totalement, regardant autour de moi. Certains sont déjà éveillés, d'autres sont encore ailleurs, inconscients. Huit chaises, en arc de cercle. Huit chaises dans les sous-sols du manoir familial. Huit prisonniers, qui attendent sans comprendre. Pourquoi ? Comment ? Des questions, trop de questions qui viennent attaquer mon esprit. Qu'est-ce qui se passe, bon sang ? J'ai l'impression d'être complètement drogué. Je suis ralentis mentalement, physiquement. Père, mère, mes frères et soeurs, tous attachés à leur chaise. Il ne manque que Aleksandr. Où il est ? J'en sais rien, mais qu'il arrive, et vite. Quelque chose de très mauvais se prépare. « ... Y'a... Y'a quelqu'un ? » Je tente. Pitoyable. « Oh, on dirait que notre jardinier s'est réveillé ! » Cette voix. Tellement familière. Et pourtant, ça me semble impossible. Il sort de la pénombre, il s'approche et me jauge. Aleksandr. Je ne comprends plus rien, rien du tout. « Chien ! » Rugit le patriarche, de sur sa chaise. Je tourne mollement la tête, et suis du regard mon aîné qui s'approche du père. Qu'on m'explique, par pitié. J'essaye de me détacher, mais rien ne vient, bien au contraire : les chaînes d'argent me brûlent les poignets plutôt qu'autre chose. À force de m'agiter, je réveille les autres, ils semblent tous aussi perdus que moi.

« Bien ! Chers frères, soeurs... Parents ? Maintenant que vous êtes tous réveillés, il est temps de passer aux choses sérieuses ! » Un large sourire carnassier se dessine sur ses lèvres, et là, la peur me prend. Depuis longtemps, ça ne m'était jamais arrivé. Cette vraie peur, celle qui vous prend aux tripes pour vous retourner l'estomac. Je secoue un peu la tête. Et le fixe, toujours. « Les amis, si vous voulez bien avancer. » Trois hommes sortent de l'ombre. Je les détaille, comme si c'était la seule chose à laquelle je pouvais encore m'accrocher. Ils ne semblent pas vraiment sympathiques. Pas du tout même. Je déglutis péniblement, et reporte mon attention sur mon aîné. « Aleksandr, comment peux-tu ! » « Comment je peux quoi ? Hein ? » « Tu ne vas pas... » « Oh que si. » Les trois hommes s'approchent, et la panique monte un peu plus. Le doyen semble bouffé par la haine, puisqu'il n'ajoute rien. S'il n'est pas décidé à avoir des réponses, alors je le ferai pour lui. « Aleksandr... Qu'est-ce que... Explique-moi, s'il te plaît... » L'interpellé semble désespéré. Désespéré, et cruel de part son attitude. « Qu'est-ce que quoi ? Pourquoi vous allez tous crever aujourd'hui ? Tu n'as qu'à demander à ton père. » « C'est à toi que je pose la question, Alek. » Profond soupir de la part du brun. Si ça peut nous faire gagner du temps. « Vois-tu, Lyokha. Père, ou devrais-je dire Igor ne m'a jamais porté dans son coeur. Pourquoi ? Parce que un homme droit comme lui a fait un écart de conduite. Un homme qui se voulait honnête et bourré de bonnes qualités a eu un bâtard d'une autre femme. Ce même homme qui vous aime, il m'a détesté. Depuis que je suis né, il me déteste. Il essaye de me tuer, et il me détruit, dès que j'ai le dos tourné. » Il marque une courte pause, et regarde l'homme, méchamment. « Ce même homme a tenté de me tuer, à plusieurs reprises. Il a tenté d'effacer l'erreur de la nature. Et maintenant qu'il a eu ce qu'il voulait, il ne va pas se gêner pour recommencer. D'ailleurs Igor, l'assassin que tu as envoyé la semaine dernière, il est au fond du jardin, dans un arbre, je crois. » Je secoue la tête. Alors donc... Il n'est pas vraiment mon frère ? Et alors, je m'en fiche pas mal moi ! Il est tout comme pour nous tous, alors pourquoi devons-nous payer, nous aussi ? « Mais... Tu es égoïste merde ! On a rien fait nous ! On a rien demandé ! » Il ricane nerveusement, mauvais. Je n'aime pas du tout la tournure que prennent les choses. Pas du tout. « Rien demandé ? Toi le premier, tu demandes du sang. Un peu plus, tous les jours. Toi et tes frères, tes soeurs. Tous. Vous volez des vies, pour votre bon plaisir. Vous n'êtes que des erreurs de la nature. »

« On peut apprendre Aleksandr ! Je te jure qu'on peut le faire ! » Interpelle désespérément Irina. « Non. » « Alors part, part avec ta fiancée, Nastasia, tu n'auras rien à craindre de père, ni de nous ! » Rencherit Yekaterina. Étrangement, le comportement d'Aleksandr change. Il voit rouge, il semble hors de lui, puisqu'il se rut sur Yeka, et l'attrape violemment par les cheveux. « NON ! » Je suffoque un peu, mais tente quand même, une dernière fois. « Qu'en est-il, de Nastasia ? Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça, Aleksandr ? Y'aurait-il des non dits dans la famille ? Profites-en, je te jure que j'emporterai le secret jusque dans la tombe. » Je suis... Désespérant, j'en ai conscience. Mais je veux gagner du temps pour ma famille. Essayer du moins. « Demande à Igor. Demande à cet homme qui l'a tuée. Demande lui à quel point ça lui a fait plaisir, de la vider de son sang pendant que j'avais le dos tourné. Demande-lui. » Je crois que s'il me restait quelques couleurs, je viens de toutes les perdre. Alors donc, notre cas est désespéré. Alors donc, nous allons tous mourir, ici, sans préavis. En famille, dans cette cave qui sera notre tombeau. Je secoue la tête, puisque, quoi que j'en dise : je ne veux pas mourir. Je ne veux pas. J'ai besoin de ma famille. J'ai besoin de vivre, encore un peu. Je regarde mon père, ce dernier fait profil bas. C'est donc dans cette cave, que tout va se finir ? J'aurais pas vécu bien longtemps. Je crois que je pleure. Non, en fait, je pleure. Un cri strident me fait soudainement tourner la tête : un des chasseurs arrache une à une, les dents de Yekaterina. « NON ! Sale chien ! Je te jure que je te crève ! Ordure ! » Je hurle de toutes mes forces. Comme si ça allait m'aider à me détacher. Je sanglote, je tremble de rage, de haine. Les poignets en sang, les chaînes finissent par céder. Pas très solides, celles-ci. Quel dommage. J'attrape un des pieux de bois, et le plante dans l'abdomen d'un des chasseurs. Il s'écroule. Deux autres arrivent en renfort, je ne vais pas tenir longtemps... Je fonds en larmes, alors que je tente de détacher ma famille. Deux, puis trois. Nous sommes plus nombreux désormais. Puis je me prends un coup sur la tête. Tout devient noir, sombre. Je m'écroule. Adieu.


Dernière édition par Lyokha C. Volkov le Lun 3 Sep - 13:17, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeDim 2 Sep - 21:47



Anarkia - environ 6 siècles d'existence - vampire.
come break me down, marry me, bury me.



« T'as vu papa, je suis habillé tout comme toi. » Je souris franchement, et ébouriffe les cheveux du gosse. Mon fils ? Non, c'est pas vraiment possible, vu ma nature... Plutôt mon fils adoptif. Son fils à elle, à celle qui sera ma femme dans quelques heures seulement. Je suis heureux. Pour une fois depuis un sacré bout de temps, globalement six longs siècles, je suis heureux. Trois ans que nous nous sommes rencontrés, trois ans que l'on s'aime à un point que j'en deviendrai niais. « Titus, tu devrais retourner avec ta cousine et ta tante, faire les derniers préparatifs... » Le gamin s'exécute, je souris un peu plus. La vie est belle, vraiment. Et pourtant, je désespérais de connaître le bonheur un jour. Je vérifie que tout soit parfait, me détaillant de la tête aux pieds dans cette glace. Vingt-cinq ans pour toujours. Elle m'a promis qu'après le mariage, elle accepterait de devenir comme moi. Ainsi, nous pourrions vivre ensemble, pour l'éternité. Que demander de mieux ? Rien. Et je suis près à tout pour elle. Jusqu'à me sacrifier. Après tout, je n'ai plus rien à perdre, maintenant que je n'ai plus de famille. Maintenant qu'ils sont tous morts... A cette pensée, je réprimande un soupir. Non, je ne dois pas y penser. Je ne dois pas gâcher ce jour si parfait.

Quelques heures plus tard, et sans une minute de retard, je suis où on m'attend : à l'autel, mains croisées, tête haute. Et je l'attends avec impatience. À l'écoute du moindre bruit. Sur des rangées et des rangées, les gens demeurent silencieux. De mon côté, une bonne quantité de vampires. Des amis, uniquement des amis... Il y a même de ses amis à elle, pour combler mon côté. Je souris. C'est donc ça, le bonheur ? J'aime bien, j'aime beaucoup même. Les portes s'ouvrent, je me retourne, un sourire béat bordant mes lèvres. Elle est... Sublime. J'en ai le souffle coupé. Elle est tout simplement magnifique, dans sa robe blanche. J'ai dû mal à respirer, je crois. Je me tiens le plus droit possible, et la regarde arriver au bras de son père. Je n'ai d'yeux que pour elle. C'est beau l'amour, hein ? Les minutes deviennent des heures, et elle atteint enfin l'autel, déposée juste à mes côtés. Je la regarde encore, comme captivé par son regard lagon. Le maître de cérémonie parle, encore et encore, et pourtant, je reste sourd à tout ce qu'il peut dire. « Annibale, veux-tu prendre pour épouse Caterina ? » « O... Oui, je le veux. » « Caterina, consens-tu à prendre pour époux Annibale ? » « Oui, je le veux. » Son sourire, son magnifique regard. Elle m'envoûte, et je me refuse à regarder ailleurs. J'attrape sa main droite. « Moi, Annibale Romeo Manzoni, déclare te prendre, toi Caterina Astoria Vladimavitch. pour épouse légitime, à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare. » Elle en a les larmes aux yeux, et je glisse alors l'anneau à son doigt. « Moi, Caterina Astoria Vladimavich, déclare te prendre, toi Annibale Romeo Manzoni. pour époux légitime, à partir de ce jour, pour le meilleur et pour le pire, dans la richesse et dans la pauvreté, dans la santé et dans la maladie, pour t'aimer et te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare. » Un large sourire étire mes lèvres, et je l'embrasse. Que c'est beau un conte de fées. Quand il s'arrête là, bien sûr.

◭◭◭

Bon, d'accord. Fuir cette soirée de mariage n'est pas poli... Mais... On ne pouvait pas attendre. Alors oui, une heure de matin, on abandonne la salle de réception pour rejoindre une chambre du manoir. Une bougie est déjà allumée sur la table de chevet. Alors, elle l'avait prévu ? Ça me fait sourire, un peu plus encore, et entre deux baisers, je referme la porte. Ma veste ne tarde pas à voler, le tissu de sa robe non plus. Torse-nu, je me retrouve allongé sur le lit, alors qu'elle s'installe au-dessus. Mes mains glissent le long de son corset, alors que nos lèvres se rencontrent, une fois de plus. Je garde les yeux clos, et elle attache mes mains aux barreaux du lit. Minute, quoi ? Elle attache mes mains ? Je romps le baiser, et la regarde, avec un large sourire... Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Une lame glacée vient se poser sur mon cou. Ça brûle, comme de l'argent. J'essaye de bouger un peu, et mon sourire passe d'amuser, à légèrement nerveux. « Qu.. Qu'est-ce que tu fais Cat' ? » Elle me sourit. Ce même sourire angélique que je lui connais depuis trois ans. « Enlève ça s'il te plaît, ça me brûle... » Elle appuie un peu plus. Je fronce un peu les sourcils, et tire sur mes poignets. « J'ai pas tellement envie de jouer avec de l'argent, s'il te plaît, arrête... Je ne trouve pas ça très drôle... » Elle ricane méchamment. « Parce que c'était drôle, de décimer ces quatre familles, en Russie ? » Je me retiens de protester. Comment peut-elle être au courant ? Je ne fronce qu'un peu plus les sourcils, inquiet. « De quoi tu... » « Vladimavich, ça ne te rappelle rien ? » En y repensant, oui, ça sonne Russe. Mais je n'aurais jamais pensé que... « Tu te souviens, la nuit où mon ancêtre a mené l'assaut contre ta famille ? Tu te souviens parfaitement de cette nuit-là. Tu as tué tous les autres après. Mais non, mon ancêtre, tu as transformé sa famille devant ses yeux, et tu l'as obligé à les tuer, en bon chasseur qu'il était. Sauf que, tu en avais oublié une... » Je secoue la tête. Non, ce n'est pas vrai. C'est totalement impossible. Je cligne des yeux, alors que la panique me prend lentement... « Et celle que tu as oublié, elle s'est mise en tête de te traquer. Ce fut un échec, alors ce fut au tour de son fils. Nouvel échec... Et c'est ainsi que sur des générations, les plus téméraires sont partis à ta poursuite. Aujourd'hui, c'est moi. Désolé Lyokha, tu as fait un époux formidable mais... » Inconsciemment, des larmes de sang coulent. Au creux de mes yeux, puis sur mes joues. Non, non, je l'aime ! Elle ne peut pas, c'est impossible ! Je l'aime ! Elle ne peut pas être une des leurs ! « Mais, Caterina... Je t'aime. On vient de se marier, je donnerai tout pour toi et Titus, tout ! Mon pardon, mon âme ! Je suis prêt à me damner pour toi ! Par pitié, dis-moi que tu étais sincère, je t'en supplie... » Elle sourit, mauvaise. « Comment est-ce que j'aurais pu l'être ? Je ne t'aime pas Lyokha. Je ne t'ai jamais aimé. Certes, ce fut laborieux pour avoir toute ta confiance... Je ne t'ai jamais aimé Lyokha. De toute façon, quelle femme sensée pourrait t'aimer, hein ? Tu es un monstre... » Ses mots me torturent, ils me blessent, ils me coupent et m'achèvent. Les larmes redoublent, et je suis bloqué. « Je t'aime Caterina... Je t'en supplie... Par pitié, j'ai bien changé pour toi, et je peux encore m'améliorer, je te le jure... » Elle ricane, à nouveau, et appuie un peu plus sur la lame. « Ne t'esquintes pas, tu es irrécupérable. Rien de tout cela n'était vrai voyons... Ce n'était qu'un jeu pour moi. Un jeu qui fut bien facile... Et le pire, c'est que tu as tout gobé... La pauvre veuve et son fils, à la recherche du mari parfait... Que tu es pitoyable. » Je me suis fait rouler, et en beauté. Je ne sais pas si c'est de la haine ou de l'amour, qui se mêlent pour donner ce résultat explosif qui parcourt mes veines. Je brûle d'envie de la tuer, de l'embrasser. Je l'aime. Je l'aimais. Elle me détruit, elle me tue lentement. J'essaye de bouger, et sa lame vient doucement découper la peau de mon torse. Je serre les dents... L'argent me brûle, et je grimace. Elle semble prendre du plaisir à me faire mal, puisqu'elle finit par planter la dague dans mon abdomen. Je ne peux me retenir de hurler, tant la brûlure m'est douloureuse... « Je t'en supplie ! » Elle secoue la tête, et retire la lame. Je grogne. Tirant plus sur mes poignets, la corde cède, et je me redresse, l'attrapant furtivement à la gorge pour la plaquer contre un mur. Les larmes tombent, encore. « Pourquoi t'as fait ça ? Pourquoi est-ce que tu nous as fait ça, hein ? » Elle étouffe, puisqu'elle essaye de retirer ma main qui l'étrangle. « Pour... L'honneur... La.. Famille. » La famille. Rien que d'y penser, je veux la tuer. Elle a tué ma famille, ils ont tué ma famille. Je ne m'écoute plus, l'instinct de tueur prend le dessus : je la mords. Elle tente de me repousser, en vain. Je suis plus fort qu'elle, bien plus fort qu'elle. Et je n'ai pas envie de m'arrêter de boire, bien au contraire. Elle hurle, pleure, tout autant que je pleure. Elle se vide peu à peu, de son sang, de ses forces. Et finalement, elle arrête de se débattre, elle suffoque... Un dernier hoquet, et elle meurt dans mes bras. J'abandonne son corps sur le lit, et triste, je laisse la bougie tomber entre les draps. Torse-nu, et le visage baigné de larmes, je rejoins Titus dans sa suite. Il se réveille, et se redresse dans son lit. « Papa ? Pourquoi tu saignes des yeux ? » Je souris tristement, et pleure, encore. Je l'attrape contre moi, lui faisant un câlin. « Papa a fait un cauchemar, c'est tout... » Et sans prévenir, je plante mes crocs dans son cou. Je dois m'arrêter. Il n'y est pour rien. Pourtant, c'est son fils à elle... Il n'y est pour rien. Les enfants ne doivent pas payer pour les actes des parents. Je n'arrive plus à m'arrêter. Et au bout de quelques minutes, je l'ai tué. Mon monde s'écroule.
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Raleigh Rutherford
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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeMar 4 Sep - 14:31



Anarkia - 300 ans plus tard, environ - Vampire.
we drink the fatal drop, then love until we bleed



Lyokha, tu n'es qu'une pauvre loque. Tu ne vaux rien. Pas plus que c'qu'on peut balancer dans les caniveaux. Tu te le répètes, un peu plus, tous les jours. Non, tu ne veux pas t'esquinter, ni te dénigrer... Tu ne fais que dire ce qu'il en est. Tu n'es qu'un résidu, un débris. Une épave qui se laisse aller. Pourquoi t'es pas déjà mort, d'ailleurs ? Juste parce que tu prends la peine de te nourrir. Tu prends ce qui te passe sous la dent. Au début, tu te raisonnais... Et puis, la déchéance totale. Tu les tues toutes, tes victimes, tu ne fais même plus d'effort. Tu n'essayes même plus de te poser des limites. Au final, tu n'es plus qu'une machine à tuer, qui tue pour son bon plaisir, et pour sa survie. Tu es égoïste, violent, méchant. Tu craches sur la gentillesse, l'amitié, l'amour. L'amour... Cette belle conne*** qu'on a essayé de t'injecter dans les veines. Ah ça non, tu n'y crois plus. Pas plus que tu ne crois en le pardon, ou à la rédemption.

Tu fais des expériences, des tas d'expériences ! Au fond, ça te plaît. Au moins, tu sais que tu n'es pas un fantôme qui erre dans l'espoir de trouver à boire. Et quelles expériences alors ! Pas des moindres ! Ne pas boire de sang pendant une semaine, pour t'affaiblir. Et à la sortie de cette pseudo diète, tuer des dizaines d'innocents. Essayer de te bourrer, alors que tu sais parfaitement que ton organisme ne réagira pas. Avaler des dizaines, des centaines de pilules, alors que tu ne peux pas en crever. Te droguer, avec de la poudre d'asar. Ah ça oui, tu y as pris goût : c'est devenu une vraie addiction. Passer tes nuits dans des bordels, ça aussi, ça t'a plu. Puis tu as commencé à dérailler, mais vraiment dérailler. Plus la même déchéance, plus le même genre de bêtises. Tu as eu à faire à des grosses barrettes de la société. On a essayé de te tuer, plusieurs fois. Tu as fait des massacres, ah ça oui, tu en as fait. Mais comme pour tout, tu t'en es lassé. Tu t'es teint les cheveux en bleus, car ça te donnait un air différent : les gens te regardaient de travers. Tu as compris que c'est ça que tu aimais : qu'on te remarque. Alors, tu as fait brûler des maisons. Tu as mis en scène des meurtres. Tu as joué avec les autorités. Tu as fini en taule aussi, pour quelques années. Des dizaines d'années même. Et à chaque fois qu'ils te relâchaient, tu recommençais.

Deux longs siècles à jouer sous le nez des autorités. Deux longs siècles à moisir en taule, une semaine sur l'autre. Et puis, au bout d'un moment, tu te modères, car sinon, c'est la peine capitale. Alors tu te reclus, chez toi. Tu continues à consommer tout ce qui te tombe sous la main, du sang, de la poudre... N'importe quoi qui pourrait avoir de l'effet sur toi, qui pourrait te rendre un peu plus joyeux. Tu t'es même esquinté physiquement, tu t'es même ouvert, pour te sentir vivant. Tu as tué ta femme, ton fils. Tu as tué tout ce pourquoi tu vis encore.. Alors pourquoi essayer d'exister, hein ? Puis quand les substances commencent à t'être trop onéreuses, quand tu te rends enfin compte que tu n'as plus rien à la banque... Tu touches le fond. Littéralement. Un vrai craqué. Tu es prêt à te mettre à genoux, à supplier qu'on te donne une dose, quelque chose qui te ferait voler bien plus haut qu'actuellement. Finalement, on te propose une solution. Avec un peu de recul, te te rends compte que c'est pas bête, et puis, tu parviens à te convaincre que c'est pas si terrible que ce qu'on peut en dire. Alors tu offres tout ce qu'il te reste à offrir : toi. Ton corps. Tes services. Tu te vends, et le pire, c'est que ça marche. C'est sûr que se réveiller dans le pieu d'inconnus et d'inconnues, c'est pas très glorieux. Mais tu es prêt à n'importe quoi pour avoir l'argent nécessaire pour continuer à te shooter. Alors toutes les nuits, tu sors, tu vends ton corps au plus offrant. Tu en deviens presque célèbre, sous le simple pseudonyme de « Junky ». Les sommes grimpent, ta mission reste la même. Et pendant près d'un siècle, tu ne fais que ça : exister pour les autres, exister pour mieux te détruire.


Dernière édition par Lyokha C. Volkov le Jeu 6 Sep - 14:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeMer 5 Sep - 18:23



i'm not a perfect person. there's many things i wish i didn't do.



Au bout de trois siècles de cette misérable existence, ils t'ont retrouvé. Ton frère, Ta soeur... Comment ? Ce ne serait pas très glorieux de le dire, ne serait-ce que pour ton image... Image que tu as dû reconstruire de A à Z. A commencer par arrêter de toucher à la poudre... A commencer par te calmer, arrêter de tuer tout le monde sur ton passage... Le processus, pour redevenir toi... Il fut bien long, en réalité. Te nettoyer de cette sale réputation de prostitué, déjà. Rester à jeun plus de vingt-quatre heures. Retrouver tes cheveux blonds. Limiter de plus en plus la drogue. Te faire éviter toute pilule, toute bouteille d'alcool. Et au bout de plusieurs années : te faire ressortir. Te remontrer le monde, tel qu'il est. Tu as même voyagé à travers Cinis et Aurea Luna... Pour te refaire à quoi déjà ? Ah oui, à la présence de monde. Grave échec, les premières fois : plusieurs morts. Puis tu t'es calmé, un tout petit peu du moins. Tu as réduit le nombre de victimes par jour, et tu n'en as presque plus fait, quand on t'a confiné à Sanguinem Luna. On t'empêchait de tomber sur un humain, et au cas contraire, on te piquait à la verveine. Diluée, et en petite quantité, encore heureux ! Puis, quand ça a commencé à aller vraiment mieux, toi et le reste de ta famille, vous avez montés votre business. Intéressant business. Et autant dire qu'il payait bien. Bien mieux que de faire les trottoirs. Cambrioler des banques. Tuer des gens sur demande. Braquer des banques, encore. Jouer au casino plus que de raison. Provoquer les autorités. Devenir un ennemi public numéro un. Ennemi qui changeait d'identité de temps à autres, pour sa propre sécurité. On t'a appelé Celio Spazziari. Louis Duponté. Hans Ackermann. John Smith. Arthur Stevenson. James Lebel. Jessie Williams. Oh ça oui, tu en as connu, des identités différentes ! Tu as fini en taule, à nouveau. Mais pas pour les mêmes motifs... Et même si tu le dissimulais très bien, t'étais fier d'avoir changé. Enfin, changé. Pas complètement. Le test final était bien là : passer une semaine chez les humains... Une longue semaine à se modérer...

Tu sors de ta chambre d'hôtel, puisque la nuit est maintenant tombée depuis quelques temps. Tu as faim. La faim te ronge de l'intérieur. Avec modération, on t'a dit... Est-ce que tu as une tête à te modérer ? Ah ça non, certainement pas. Tu balades dans les rues, tout en évitant de respirer. Tu évites de respirer, car ça ne ferait qu'éveiller cette tentation qui est déjà un peu trop forte. Et finalement, tu cèdes. Car tu as besoin de respirer. Tant pis, tu peux résister, t'en es capable. Cette odeur d'hémoglobine qui te monte à la tête est juste... Bien trop forte pour que tu puisses te canaliser. Alors tu décides d'emprunter les petites rues. Et là, il arrive, comme un cadeau déposé par les dieux. Il ne manque plus que le ruban de couleur, et c'est une paquet cadeau. Son odeur, son parfum. Un sang bien peu commun, un sang qui te fait tourner la tête au point que tu ferais un génocide sur-le-champ. Quelques mots échangés, et tu finis par le mordre. Quelque part, tu te dis que t'aimerais bien le tuer. Non, en fait : tu vas le tuer. C'est tellement bon. Il est bon à en crever, le pauvre. Et tu es bien loin d'avoir envie de le relâcher. C'est comme si tu te disais que tu allais arrêter après chaque goutte, et que finalement, tu reportais ce délai un peu plus loin, un peu plus tard. La chose qui le sauve ? Très certainement son âge. Il lui ressemble tellement. Ses cheveux bruns, ses yeux sombres. Il lui ressemble tant que t'as presque envie d'en pleurer. Alors tu fais un effort, et par tous les Volkov, tu peux dire que t'as vraiment du mal à abandonner son cou. Sa saveur, son parfum. Il t'enivre, et te pousse à continuer. Et finalement, tu t'arrêtes. Titus, Titus. Tu dois penser à Titus. Tu ne dois pas refaire la même bêtise. Et c'est bien ce que tu fais : tu lui laisses la vie sauve.

Inconsciemment, cet événement te fait prendre bien du recul. Tu essayes de te modérer, même si jusque là, c'était loin d'être dans tes vertus. Tu te modères, tu essayes de ne pas tuer. Tu vas finir par en perdre ta réputation de bête sanguinaire ! Tant pis. Alors, malgré tes rechutes constantes, tu progresses. Tu progresses car tu comprends qu'en fait, la seule chose qui peut t'aider à continuer d'avancer, c'est bien cet espoir et cette volonté, qui malgré tout ce que la vie a pu t'imposer, sont toujours là.
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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeJeu 6 Sep - 16:28



pull, beg, and plead. that I need your kiss like the ocean needs a breeze.



Tu es un maître du déguisement, du mensonge. Tu es un maître de la manipulation, de la cruauté. Tu aimes draguer, charmer. Tu aimes les faire tomber une à une, comme elle t'a fait tomber. Quelque part, c'est un peu la vengeance, qui t'entretient. Tu bois, tu tues. Plus de pitié, plus de nian-niandise. Le passé, c'est le passé. Tu n'as qu'à vivre dans le présent pour te sentir mieux. Vis pour ton présent, pour ton futur. Tu fais tomber les autorités, tu joues de ceux qui osent te défier. Tu te bats, quand tu en as l'occasion. Et tu tues, encore, et toujours. Les banques ne te résistent plus, les maisons non plus. Rien ne te résiste Lyokha. Tu es le maître. Le maître de tes désirs. Tu ne vis plus que pour toi, et ton frère, et ta soeur. Tu es pire qu'Aleksandr, à en juger par ton comportement. Tu tues, tu voles, tu brises des vies. Tu manipules, tu joues avec les sentiments, tu achèves. Ça t'amuse, ça te fait sourire, rire, vivre. Les billets, tu ne les comptes même plus. Pas plus que les parties de poker que tu gagnes. Pas plus que les jetons de casino qui s'entassent dans ta petite réserve. Une sublime villa pour vous trois. Un appartement dans les deux états avoisinants. Du champagne, du tabac, de l'alcool, de l'argent, des filles un peu trop faciles à ton goût. Et ce dont tu raffoles par-dessus tout : du sang. La luxure te corrompt jusqu'à la moelle, et qu'est-ce que tu peux aimer ça. Oh que oui, tu aimes ça. Tu détruis tant de choses autour de toi que t'en rigolerais. Tu rentres de taule, tu en ressors aussi rapidement. La vie est facile, quand on connaît les bonnes personnes. Car quelque part, quoi qu'on en dise, si t'as de l'argent, t'es le maître du monde. Tu es le maître Lyokha. Tout ce que tu veux, tu l'as. Même ce qui semble inaccessible aux autres. Tu es un gentleman aux bonnes manières, trop charmeur, hypra-impulsif, fêtard. Tu es tellement de choses, Lyokha. Tu es immortel, aussi. Tu détestes perdre. Tu es craint. On évite de te jouer dans le dos, pour ne pas finir ses jours sous tes deux canines. Tu est beaucoup de choses. Impatient, en quête de nouveaux défis, à chaque fois. Et malgré tout, tu restes une chose, une seule. Un simple garçon d'étable, qui n'avait rien demandé à personne.
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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeJeu 6 Sep - 16:44



Validation.


Tu es officiellement validé par un membre du staff, MY SEXY MASTER, tu rejoins par conséquent le groupe VAMPIRES. Tu vas recevoir ta couleur et ton rang sous peu - quand le légume qui vient de te valider se bougera pour - mais en attendant, tu peux commencer à poster un peu partout dans le forum. Déjà, tu peux courir te recenser dans les différents registres : bottin des avatars, logement, métier de ton personnage ect. Ceci fait, tu peux venir ouvrir une fiche de liens, par ici. Par la suite, on t'invite à ouvrir un carnet pour tes divers rps, histoire de tenir au courant tout ce beau monde, et c'est par . Finalement, si tu as des questions ou quoi que ce soit à nous demander, tu peux le faire ou par message privé, ou en postant ici. N'oubliez pas non plus que pour rp par ici, il faut poster l'entête de rp au début de ce dernier, pour faciliter le boulot au staff (interventions, et autres) qui est disponible ici. Bon jeu, sur Anarkia !

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MessageSujet: Re: until we bleed. ▪▪ LYOKHA   until we bleed. ▪▪ LYOKHA Icon_minitimeJeu 26 Déc - 19:05




things cannot be reversed,

We learn from the times that we are cursed
___________

01. contrairement à ce qu'il prétend, il se souvient très bien de sa vie d'humain, aussi misérable était-elle. 02. c'est en partie pourquoi il a un très grand respect pour les jardiniers. mais les jardiniers seulement. 03. il a son lot de cicatrices, et parmi les plus visibles, celle du coup d'épée qu'on lui a porté avant sa transformation. 04. même s'il est loin de s'en venter, et que ce n'est plus vraiment une cicatrice mais plutôt une tache un peu plus claire que sa peau, il a le T des Tudor gravé sur la nuque. 05. au dessus, on retrouve l'inscription mad hatter à l'encre noire. 06. il n'aime pas vraiment qu'on le questionne sur certaines de ses cicatrices. ça le met parfois un peu mal à l'aise, même si la plupart du temps, il joue l'indifférence. 07. il en est de même pour ses tatouages qui font de lui un livre ouvert, ou presque. 08. parmi ces derniers, on retrouve le prénom de ses frères et soeurs, en cyrillique, ainsi que son nom de famille, quelque part sur sa nuque, dans l'alignement de l'oreille, derrière. 09. quelques mots sont écrits en runes slaves, bon courage pour les traduire. 10. humain, il était allergique à plusieurs fruits, la poisse. 11. il a une phobie des yeux de poisson, allez savoir pourquoi. 12. humain, il était particulièrement nul à l'épée, au sabre, et à tout ce qui avait une lame en fait. 13. il a toujours eu une sainte horreur des fourmis. 14. malgré toutes les atrocités qu'il peut commettre, malgré tout ce qu'il peut dire, il lui arrive de se rendre à la chapelle dédiée au culte slave, parfois. il en apprécie tout particulièrement le calme. 15. de par ses origines, il parle couramment le russe, et avec le temps, il a eu l'occasion de bredouiller quelques mots dans pas mal de langues terriennes. aujourd'hui, il maîtrise très bien l'italien, l'américain, le français et bien sûr, l'anarkien. même s'il déteste cette dernière langue. faut pas chercher, il est anti-conformiste, le lyokha. 16. autre chose qu'on ne lui enlèvera pas, c'est sa manière de conduire. c'est un danger publique, il roule trop vite et peu prudemment. 17. il a un goût très prononcé pour les voitures de collection. 18. il tenait très mal l'alcool humain, de plus, la bouteille a bercé une partie sombre de sa vie, alors il est rare qu'il boive jusqu'à ivresse aujourd'hui. et monsieur ne boit que de la vodka. 19. son ancien surnom, junkie est lui aussi gravé dans sa peau, en collier de poitrine. il n'est pas imposant, mais lyokha ne veut plus le voir. c'est le seul tatouage a être continuellement camouflé par une couche de fond de teint, et autres artifices qui le font disparaître. 20. il a toujours dit à tout le monde qu'il avait transformé lucky pour en faire sa femme, qu'elle était une autre de ses conquêtes, et en somme, qu'il avait tout ce qu'il voulait, surtout des femmes. la vérité, c'est qu'il a mal accepté que clyde meurt, et il ne voulait pas abandonner lucky, égoïstement. car oui, il a une conscience, quoi qu'il en dise. 21. il ne touche pas à la drogue. il n'y touche plus, hors de question. même s'il en fait circuler, il n'a pas envie de replonger, alors il reste loin de la poudre et des pilules en général. 22. a une époque, il avait les cheveux noirs et bleus. 23. mais cette époque, il préfère l'ignorer, et la plupart des gens ne font pas le lien entre lyokha et celui qui se faisait appeler junkie. 24. la seule personne qui l'a aidé dans cette période, c'était une vieille dame du prénom de Silva. elle l'a aidé à remonter la pente un peu, et puis elle est morte, et les choses ont empirées pour lui. aujourd'hui, il va parfois au cimetière où elle est enterrée, pour lui rendre hommage. 25. pendant plus d'un siècle, et même si c'est triste à avouer, lyokha se prostituait. parce qu'il n'avait plus le choix, ni la force de chercher à s'en sortir. mais ça, il cherche à le cacher à tout prix. c'est un de ses plus lourds secrets. 26. il n'a aimé vraiment qu'une fois, et c'était une vladimavich. les autres, il se donnait l'impression d'être sincère, il finissait par y croire lui-même, mais ce n'était qu'un passe-temps. il n'y a qu'à voir comment ces histoires se sont terminées. 27. ce qu'il ne cache pas, c'est qu'il est bisexuel. même s'il garde une petite préférence pour ce qui porte des talons et des robes un peu courtes. 28. il n'a jamais aimé d'homme. mais vraiment jamais. il semblerait qu'à ce jour, cette vérité ne soit plus d'actualité. enfin, en réalité, si, il a aimé un homme autrefois. mais celui-ci l'a trompé, et ça lui a fait beaucoup de mal. 29. il n'aime pas les hôpitaux. il déteste ça même. personne ne peut le traîner dans un hôpital, et il est rare qu'il s'y rende. 30. il sait jouer du piano, un peu. il en a pas mal joué plus jeune, mais il a un peu perdu avec le temps, alors son répertoire se cantonne à quelques morceaux seulement. 31. quelque chose qui pourrait paraître presque étonnante, c'est que lyokha adore l'eau. il adore nager, depuis toujours. 32. il ne sait pas du tout, mais alors pas du tout chanter. 33. en revanche, c'est un excellent danseur, surtout pour ce qui est des danses de salon. à force de courir les bals et autres galas, forcément. 34. il ne supporte pas qu'un homme le touche. mais alors vraiment pas. ça ne fait que lui rappeler que, quand il vendait son corps, ça s'est pas toujours bien passé. surtout avec les hommes. 35. sa famille fait partie des plus grandes fortunes d'anarkia. mais ce n'est que de l'argent sale, issu de trafics illégaux, braquages et autres actes criminels peu glorieux. 36. dès qu'il est ivre, il demande toujours quelqu'un en mariage. c'est aussi une raison pour laquelle il a freiné avec la bouteille. 37. il y a peu de temps, sa famille a racheté le casino de sanguinem luna, le golden palace. lui, finnick et zéphyr en sont propriétaires désormais. 38. il ne compte plus les fois où il est s'est retrouvé en prison. 39. il a la réputation de ne rien devoir à personne, et il tient à la conserver. 40. il a toujours eu peur de la mort. pas de celle des autres, mais de la sienne. 41. plus jeune, il parlait très bien la langue des signes, puisque son frère Iugo était sourd. 42. il déteste les peluches. ça le rend psychopathe. il a envie de les brûler. 43. il aime bien brûler des livres, juste pour embêter samael. 44. samael lui fait tourner la tête, bien plus qu'il ne l'admet. 45. il a un sens très pointu du mot famille. finn et zéphyr passeront toujours avant tout. 46. lyokha a toujours eu énormément de mal à maîtriser ses pulsions. il a toujours été un vampire sanguinaire, et il lui a fallu bien des siècles avant de savoir se maîtriser à peu près correctement. aujourd'hui, c'est beaucoup plus simple, mais qu'une chose reste claire ; sous un coup de sang, ou un désir trop fort, il vous traquera jusqu'à avoir ce qu'il veut. 47. il voue une haine incroyable envers les chasseurs. parce qu'ils ont tué des gens auxquels il tenait, parce qu'ils ont eu l'occasion de l'humilier, parce qu'ils l'ont traqué, aussi. il les hait. 48. les séjours en prison ne sont plus que visite de courtoisie pour lui qui connaît le prénom de chaque maton, le nombre de barreaux et la couleur des cellules. 49. il est considéré par ses pairs comme un monstre. il cache bien son jeu, mais il n'en est pas moins un monstre. et il le sait parfaitement. 50. on dit de lui que c'est un impulsif, mais à retardement. disons simplement qu'il atteint rapidement sa limite, et ses coups de sang peuvent se montrer très sanglants. 51. il a peu d'infants, pour lui, l'immortalité est un don qu'il n'accorde pas à n'importe qui. soit il était redevable, soit la personne en question avait de l'importance à ses yeux. 52. les volkov sont logés aux quatre coins du globe, possédant des propriétés dans les quatre états. 53. il est de nature très jaloux, et très possessif. s'ajoute à cela une certaine dose d'égoïsme qui explique en partie pourquoi monsieur préfère les relations à court terme. 54. de là, on peut souligner que, même s'il est en couple, s'il ne se satisfait pas de la personne - n'aimant jamais sincèrement, mais plus par passe temps - il est totalement capable d'aller voir ailleurs. 55. il doit souvent se faire passer pour un autre lors de mission, ce qui explique les tiroirs remplis de faux papiers dans son bureau, à la villa. 56. de son nom complet, il s'appelle lyokha czeslaw anikeï volkov-ivashkov, seuls son frère et sa soeur le savent. 57. il aime jouer avec les coeurs, briser les espoirs et faire du mal. c'est ce qu'il voulait faire avec samael, à la base. mais aujourd'hui, il voit le jeune homme d'une toute autre manière. 58. même si ce dernier ne le sait pas, il est le seul homme avec lyokha se montre aussi docile, depuis très, très, très longtemps. 59. il parle peu de lui, de son passé. il préfère s'inventer une vie et des origines, car moins on en sait sur lui, moins on a de chances de l'atteindre. 60. il n'a jamais songé à trouver à métier honnête, en onze siècles d'existence. peut-être qu'un jour, il finira par ouvrir les yeux, et sortir des deals illégaux. 61. c'est un excellent chasseur, très bon quand il s'agit de traquer une proie. la chasse est un jeu pour lui, et il n'y a qu'une seule issue ; sa victoire. 62. il maître parfaitement les armes à feu, étant un excellent tireur. et les armes de corps à corps. les armes en général quoi, en plus d'un millénaire, il a eu le temps de toucher à tout, et d'apprendre surtout. 63. il a fait la guerre, pour assouvir ses pulsions plutôt qu'autre chose. 64. il est ambidextre. 65. il ne sait pas du tout, mais alors pas du tout skier. c'est une catastrophe. en revanche, il excelle en snowboard, et il en devient presque dur à suivre, entre les tricks et la vitesse. c'est certainement son sport favori. 66. il méprise grandement les gens de la haute. et samael hé bien.. il n'est en rien comme eux. 67.



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