Eliseo Jaime ♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...
♆ papiers d'identité.
♆ race : Humain (de Lyokha) ♆ âge : 23 ans (et fou amoureux de Lyokha) ♆ métier : Intendant impérial en formation (et amoureux de Lyokha)♆ célébrité : Ben Barnes ♆ crédits : Tatsuki ♆ messages : 1815
Sujet: as our fathers ? {Lyokha & Samael'children} Jeu 5 Fév - 18:54
as our fathers ?
Des blagues qui se racontent, des rires qui se font entendre, le bruit des verres qui s'entrechoquent, l'ambiance est au beau fixe aujourd'hui, en ce jour de commémoration de la fin de la Guerre des Cent Jours, et la nuit n'est même pas encore tombée. Il faut dire que c'est jour de fête aujourd'hui, tu en profites pleinement pour passer du temps avec ton cousin et tes amis. Il faut toujours profiter des jours fériés, les moments où le boulot ne t'oblige pas à rester constamment au palais sont rares. Tiens, tu te demandes où est-ce que tes deux pères ont bien pu passer, étant donné qu'ils ont disparu avant l'aube. Oui oui, tes deux pères. Certes, un seul est ton géniteur mais les deux t'ont élevé, lorsqu'ils se sont réconciliés. C'est une très longue histoire d'infidélité, de trahison, de Chasseur et de vampire, mais surtout une histoire d'amour très compliquée. C'est leur problème, pas le tien, tant qu'ils ne refont pas une crise de couple. Aujourd'hui, ils ont dû aller faire un tour dans une des demeures familiales, histoire de passer une journée en amoureux. Il est vrai que tu sais te montrer diablement agaçant lorsque tu te décides à les taquiner alors que leurs regards se font un peu trop évocateurs. Tu as toujours adoré les embêter mais on t'aime tel que tu es : joyeux, volontiers espiègle, un peu taquin et tu aimes sortir, tu aimes t'amuser. Mais il ne faut pas se fier à la première impression, il ne faut pas s'arrêter à ton beau sourire, à ton regard d'un noir envoûtant ni à ton rire. Non, parce que le jeune homme que tu es a été élevé par deux hommes qui ont vu trop de choses durant leur existence pour te laisser agir en toute insouciance. Tu sais donc être redoutable, sur tous les terrains. Mais là n'est pas la question.
Tu finis par échanger quelques mots avec tes amis et ton cousin, leur expliquant que tu les retrouveras dans la soirée, puis tu sors du bar dans lequel vous étiez installés pour retrouver les rues de Spes. L'air frais de cette fin d'après-midi te fait un bien fou et tu ne peux t'empêcher de fermer les yeux quelques secondes pour en profiter. Mais ce n'est pas parce que tu es sorti du bar qu'il y a moins de bruit aux environs. Les rues sont bondées, ici et là des étals ont fleuri, vendant toutes sortes de choses. Ton regard traîne sur les étals, même si tu sais que tu n'achèteras rien, à moins d'avoir un coup de cœur. Que fais-tu dans les rues, loin de tes amis ? Tu t'es promis de trouver quelque chose pour tes pères et comme tu n'as encore rien trouvé, il fallait que tu t'y mettes sérieusement. Tu as bien une petite idée de ce qui pourrait leur faire plaisir mais il faut encore que tu gagnes les boutiques concernées. Et la foule t'oppresse un petit peu, c'est donc avec un immense soulagement que tu entres dans la première boutique et fais le tour des prochains salons. Alors. Les concerts, ce n'est pas ce qu'il faut. Prochaines expositions aux musées... Non. Ah, tu as trouvé ce que tu cherchais : le prochain salon de la voiture. C'est avec un grand sourire que tu notes les dates d'ouverture puis vas acheter une entrée. Et voilà pour Lyokha. Tu connais sa passion pour les voitures, tu ne sais même pas combien il en a, alors tu es à peu près certain que cela lui plaira. Enfin, tu espères. Il n'a jamais besoin de rien, c'est donc toujours affreusement compliqué de trouver quelque chose qui puisse lui faire plaisir... Enfin, tu as fait ton choix. Maintenant, il te reste à trouver comment le lui offrir, mais ce sera une toute autre histoire. Il faut passer à ton père à présent, et ce sera plus compliqué.
Avec une certaine réticence, tu te retrouves à nouveau dans les rues bondées. Tu te noies presque dans cette marée humaine de gens qui se bousculent, qui ne regardent pas où ils marchent et qui bavardent tous joyeusement. Tu n'y peux rien, tu n'aimes pas la foule, cela t'oppresse et tu sais que si tu insistes trop, tu es capable de faire une crise de panique. N'y songe pas. Tu inspires à fond et prend le chemin te menant à un magasin de musique que tu connais on ne peut mieux. Il te faut dix bonnes minutes de bain de foule pour enfin arriver à destination, et lorsque tu t'es enfin engouffré dans la boutique, heureusement bien aérée et non bondée, que tu te permets de souffler une bonne minute. Dès que tu te sens mieux, tu fais à nouveau le tour de la boutique, à la recherche du détail qui pourrait plaire à ton père, du petit quelque chose qui le rend exceptionnel et qui fait toute la différence à ses yeux. Tu sais que tu n'as pas besoin de grand chose mais il faut quand même trouver, ce qui n'est pas si aisé. Bref. Ton regard se pose sur chaque objet présenté, espérant capter quelque chose d'intéressant mais rien ne semble vouloir se démarquer du reste, même si tu restes un peu plus longtemps que prévu devant les violons... Il s'agit là de ton instrument de prédilection, tu en joues depuis ton plus jeune âge et tu aimes cela, bien plus que le piano. Mais tu n'es pas là pour toi et, une fois de plus, tu te détournes. Il n'y a rien. Serrant les dents, déçu, tu passes quand même du côté partitions, à la recherche d'un petit trésor. Le propriétaire de la boutique récupère parfois de vieilles partitions, oubliées et tous, et ces dernières peuvent se révéler extraordinairement belles. Tu farfouilles dans les rangées pendant un bon quart d'heure mais rien ne retient ton attention. Tu commences à faire demi-tour quand le propriétaire te voit et te fait signe de venir. Curieux, tu le rejoins tandis qu'il sort un carton de la réserve. Tu y découvres une vingtaine de très anciennes partitions, parfaitement bien conservées. Ton regard pétille de curiosité et soudain...
-OH ! Mais c'est une des partitions de Leifur Helguson ! Mais c'est génial, comment est-ce que vous faites pour toujours dénicher de tels trésors ?
Un mystérieux sourire étire les lèvres de l'homme et il se détourne, sans te répondre. Tu sais que tu n'auras jamais de réponse, c'est un secret bien gardé. Mais cette partition qui, a priori, est complète reste entre tes mains. Tu as trouvé ton second cadeau. C'est donc parfaitement heureux que tu payes ton achat – un peu plus cher que prévu mais cela ne t'importe que peu – et tu ressors de la boutique, rageant les feuilles dans ton sac à dos. À nouveau, tu regardes cette foule qui t'angoisse. Toujours est-il que tu dois rentrer au palais pour déposer tes cadeaux avant de repartir retrouver tes amis. Alors tu n'as pas d'autre choix que d'y aller. Tu te donnes mentalement un bon coup de pied au derrière et te décides enfin à avancer, mais ce n'est pas pour cela que tu bouges au final. Quelqu'un passe derrière toi et te bouscule violemment. Déséquilibré, tu perds ton équilibre et bouscule malheureusement quelqu'un. Tu entends un bruit d'affaires qui tombent au sol et... Tu tombes sur ladite personne, l'attrapant contre toi par réflexe. Vous voilà au sol, l'un contre l'autre à cause d'un stupide réflexe pour lui éviter de se faire trop mal. Et lorsque tu te rends compte que tu tiens contre toi une magnifique demoiselle aux cheveux blonds, tu la lâches immédiatement.
-Oh, excusez-moi ! Je suis sincèrement désolé, j'ai perdu l'équilibre, je n'avais pas vu que vous étiez là et je... Je... Pardon.
Tu sens le rouge te monter aux joues et tu détestes cela. Tu te contentes de la lâcher et de la laisser se redresser si c'est là ce qu'elle veut. Pendant ce temps-là, tu ramasses rapidement ses affaires puis te relèves, les lui tendant. Et pendant que tu fais cela, tu observes la magnifique demoiselle... Bon sang... Quelques secondes, tu te perds dans les deux perles d'azur qui lui servent d'yeux... C'est envoûtant, c'est... Une petite seconde. Tu reviens dans la réalité, la détaillant un peu sans te montrer malpoli. Tu as une drôle d'impression, comme si tu la connaissais... Pourtant, tu t'en serais souvenu si tu l'avais déjà rencontrée, tu peux en être certain. Mais alors, d'où te vient cette impression ? Pourquoi te sens-tu troublé ? Tu ne sais pas. Des yeux d'un bleu superbe, des cheveux d'un superbe blond clair, et ses traits... Elle te rappelle quelqu'un mais tu ne parviens pas à savoir à qui. Cette drôle d'impression ne t'empêche toutefois pas de faire ce que tu as à faire : t'enquérir de son état.
-Je ne vous ai pas fait mal au moins ?
Ce serait le pompon si tu lui avait fait mal. Tu espères que ce n'est pas le cas, tu espères qu'elle va bien et qu'elle te pardonnera cette pseudo maladresse tout à fait involontaire. C'est tout de même étrange... Ton cœur bat trop vite, trop fort face à une inconnue qui te donne l'impression de l'avoir déjà croisée... Le destin fait étrangement les choses, Ramiel. La personne que tu as devant toi se prénomme Sacha, et c'est la fille de Lyokha, l'un de tes pères... Non, tu ne te souviens pas de celle qui n'était qu'une adolescente la dernière fois que tu l'as vue. Tu ne la reconnais pas. Tu te contentes de rester en bug devant elle...
Raleigh Rutherford ♆ tell me, would you kill...
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Sujet: Re: as our fathers ? {Lyokha & Samael'children} Ven 6 Fév - 22:47
Ton chignon ne tient plus vraiment en place, et ce n'est rien de le dire ; les mèches s'échappent d'un côté, puis de l'autre. Mais tu n'y prêtes pas grande importance, ce n'est pas dans le garage qu'on t'imposera une tenue impeccable. Ici, tu es plutôt décontractée autant dans la tenue que dans le comportement. Un débardeur échancré laissant apercevoir une brassière assez colorée, un short en jean un peu déchiré, des bottines relativement usée, et toutes ces breloques, bracelets et autres bagues qui s'enroulent autour de ton cou, tes poignets et tes doigts. Mais les types du garage ont l'habitude, ton patron aussi, et le premier qui dit quelque chose sait que tu as toujours ta clé de douze à portée de main. Bref, tu ranges un peu en pagaille toutes tes affaires dans ton sac à bandoulière qui menace de glisser de ton épaule, tu empiles les plans restants et tu les colles entre les pages de ton bouquin de mécanique, décidée à le porter à la main. Sur ce, après avoir salué les rares personnes présentes – hé oui, aujourd'hui est un jour férié – tu sors du grand bâtiment, rejoignant l'extérieur. Tu prends une grande bouffée d'air frais, marquant une pause en regardant autour de toi. C'est qu'il y a du monde dans les rues, aujourd'hui... En ce jour de commémoration. Normalement, personne ne travaille, sauf les quelques services publics de secours ou de police. Mais toi, tu avais quelque chose à terminer sur la voiture que tu retapes en ce moment. Elle doit être impeccable pour le salon de la voiture, mais une pièce oppose une certaine résistance, ce qui t'a donné un peu de retard.
Car non, tu ne travailles pas pour le petit garage du coin, c'est un garage de luxe qui t'embauche. On y refait les plus belles voitures de collection, quelques sportives et autres grosses voitures de marque. Tu t'occupes d dénicher certains petits trésors, de les essayer, de les bichonner et de leur trouver un acheteur... C'est tout de même dingue, cette passion que tu as pour ces véhicules, non ? Oui, passion que tu tiens malheureusement de ton père. Malheureusement ? Disons que tu ne veux rien avoir à faire avec Lyokha Volkov. Tu ne veux pas entendre ce qu'il a à te dire, et ce, depuis que tu es en mesure de comprendre ce qui s'est passé avec ta mère. Ce qui est triste Sacha, puisque tu ne connais que la version de cette dernière... Mais tu sais qu'il a fait souffrir ta mère. Et tu n'étais pas née qu'il était déjà à moitié ailleurs, avec un type que tu ne connais que par son nom ; Samael Tudor. Lequel avait déjà un fils du prénom de... Ramiel si tu te souviens bien. En bref, voilà comme tu as pris les choses ; ton père vous a abandonnées ta mère et toi pour aller vivre sa vie avec un homme et son fils. Enfin, tu ne préfères plus y penser, tu as assez souffert de toute cette histoire pour replonger dedans. Tout ce qui compte, c'est le présent ; ta mère est remariée, tu as deux demis, un beau père avec lequel tu ne t'entends pas trop mal... Mais dans le fond, toi, tu as pris ton indépendance. Tu t'es détachée de tout cela pour éviter d'en souffrir. Et tu ne t'en plains pas, ton existence te convient pleinement à ce jour.
Même si l'après-midi touche à sa fin, il fait encore bon dehors. Suffisamment pour se balader dans ta tenue en tout cas, un peu d'air frais n'est pas désagréable, au contraire. Les gens sont en joie, les rues en fête. Tout va bien dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce que tu reçoives un coup de téléphone. Tu galères un peu à attraper le concentré de technologie dans ta poche, mais tu t'en sors sans trop de mal au final. C'est Jim. Ils cherchent quelques artistes pour passer au bar ce soir... Tu te mords légèrement la lèvre, lui promettant d'y réfléchir, même si rien n'est moins sûr. Tu es assez fatiguée, et aller jouer de la guitare et chanter toute une soirée... Bien, même si tu adores ça, tu préférerais te reposer. Enfin tu verras. Tu raccroches donc rapidement, en profitant pour remettre la bandoulière sur ton épaule, et saisir un peu plus fermement le dossier que tu gardes contre toi. Faudrait pas que tu en perdes une feuille, ce dossier, il représente tout ton travail sur la voiture, plusieurs feuilles qui t'en donnent tous les détails, tous les recoins, chaque pièce, chaque dimension. En perdre ne serait-ce qu'une partie est imaginable, maintenant que tu as presque tout rassemblé. Ce serait prendre quelques pas en arrière et ça, c'est hors de question. Bref, tu te frayes un chemin dans la foule, évitant soigneusement les uns et les autres. Tu aimerais rentrer assez vite, te faire couler un bon bain ainsi que soigner tes mains endolories et encore légèrement noircies par l'huile de moteur.
Mais, tu as sûrement un peu l'esprit ailleurs, car la suite, tu ne la vois pas venir. Tu n'as pas le temps de te dérober que quelqu'un te bouscule. Résultat ; ton livre et le dossier t'échappent, tu trébuches, et tu retombes... Sur quelqu'un. Tu écarquilles les yeux en constatant que le garçon te tient contre lui, et dès qu'il te lâche, tu t'empresses de te relever. Hé bien... Puis, alors que tu allais lui faire une remarque, il coupe court à toute contestation en se confondant en excuses. Tu marques quelques secondes d'hésitation, l'observant. C'est qu'il... Rougit un peu ? Tu préfères finalement un petit sourire sincère à un soupir, et tu secoues la tête. « Ce n'est rien, merci. » Merci de ? De t'avoir évité une chute plus douloureuse, sûrement. Tu te baisses pour récupérer ton bouquin et le dossier, les quelques feuilles qui s'en sont échappées ; des plans de mécanique, encore et toujours. Par chance, rien ne s'est vraiment éparpillé, et il te donne le reste. Tu hoches un peu la tête, lui accordant une fois de plus un doux sourire. « Merci. » On dirait que tu te répètes, non ? Un peu. Toujours est-il que tu croises brièvement son regard, et pour peu, ce serait à toi de rougir, même s'il n'en est rien. Il a un regard qui te dit vaguement quelque chose... Des traits aussi, qui te rappellent quelqu'un, mais qui ? Tu ne sais pas trop sur l'instant. Et tu as beau y songer, tu ne vois pas.
Ses yeux. Ils sont si sombres. Tu restes figée un instant, ton regard incapable de décrocher du sien. Il a quelque chose de captivant. D'indescriptible. Quelque chose de rare et d'unique. C'est sa voix qui te ramène à la réalité en fait. Tu secoues légèrement la tête, te décidant quand même à constater les dégâts. Un de tes coudes est un peu éraflé, la paume de ta main droite légèrement abîmée. Rien de bien important à signaler en somme. Rien de dramatique, que du superficiel. Faut pas croire, tu es solide, malgré les apparences. « Non ça va, ne vous inquiétez pas pour moi, une petite éraflure, rien de plus. Et vous ? Rien de cassé ? » Tu demandes par politesse, mais aussi car tu t'inquiètes un peu de son état. Après tout, même si tu n'es pas un poids lourd, tu lui es tombée dessus, tu aurais pu sans le vouloir appuyer sur une plaie déjà existante. Peut-être qu'il a cogné la tête ou qu'il s'est fait mal au dos, aussi. Tu ne peux pas savoir à sa place. Enfin, tu remets rapidement un peu d'ordre dans ton bouquin, évitant de corner les feuilles, et tu reprends le tout contre toi. Ce n'est pas que, mais tu devrais peut-être rentrer. Il a beau être particulièrement mignon, tu n'as aucune raison de le retenir. De plus, tu es fatiguée, et tu dois finaliser quelques plans sur papier avant demain, pour que tout soit prêt pour la voiture et celle que tu dois gérer en parallèle, de la même gamme. Tu t'attardes donc quelques secondes encore sur ce garçon qui te fait face. Son visage qui te dit étrangement quelque chose... Une fois de plus, tu te fais la réflexion qu'il est assez mignon. Et tu peux mettre ça sur le compte de la fatigue, tu sais que même reposée, tu le trouverais mignon aussi. Il y a quelque chose dans son petit sourire en coin, quelque chose dans son attitude... Sa manière de bégayer un peu par moments, c'est assez amusant, bien que moins pour lui. Mais une fois de plus, tu es fatiguée, tu vas donc rentrer chez toi, si monsieur n'a plus rien à dire.
Ce qui n'est apparemment pas le cas, puisqu'il te propose.. De se faire pardonner en te payant un verre ? Tu échappes quelques éclats de rire, secouant la tête un peu négativement. Non pas que tu ne veux pas mais... Qu'est-ce qu'il essaye de faire ? Est-ce qu'il cherche vraiment à se faire pardonner, ou c'est une mauvaise technique de drague ? Non, tu ne vois pas le mal partout, mais il y en a suffisamment qui t'ont fait le coup pour que tu n'en viennes pas à te poser des questions aujourd'hui, avec une certaine paranoïa parfois. C'est très gentil de sa part, que de chercher à se faire pardonner en t'offrant le café, mais franchement... Tu te sens fatiguée et tu ne serais pas contre un peu de repos. Alors, même si ça t'embête un peu, tu préfères décliner sa proposition. « C'est très sympa de votre part mais je suis fatiguée et j'ai l'odeur de l'huile de moteur qui me colle à la peau donc... Désolé mais je dois vous dire non... » Tu es un peu gênée pour lui, car ce n'est jamais agréable d'essuyer un refus, du moins, c'est ton humble avis. Après, toi, ça ne va clairement pas t'empêcher de dormir. Mais, curieusement, il ne semble pas s'offusquer de ta réponse... Au contraire, on dirait plutôt que ça lui tient à cœur de t'inviter, puisqu'il réitère sa proposition pour plus tard dans la soirée. Aller boire un verre, à vingt-et-une heures, au Slurp Fêtard. Si gentiment proposé... Tu te vois mal lui dire non une deuxième fois. Alors qu'un sourire fend tes lèvres, tu hoches un peu la tête. « D'accord. Vingt-et-une heures, ça me va. À tout à l'heure donc ? » Ton sourire s'élargit un peu plus alors que tu attends confirmation. Puis tu t'éloignes, avec ton sac et ton dossier, bien décidé à rentrer chez toi, et à revoir tes plans pour la soirée.
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Tu termines de démêler tes longs cheveux blonds avec soin, appréciant la légère odeur de vanille qu'ils dégagent. Tu l'as enfin eu, ton bon bain ! Tu as pu retirer toutes ces traces d'huile, et cette poussière qui te collaient à la peau. Tu as enfin la sensation d'être parfaitement propre, et heureusement, puisque tu t'apprêtes à sortir. Hé oui, une petite heure à dormir, un bain et te revoilà prête à sortir. À croire que tu n'arrêtes jamais... une vraie pile d'énergie. Bref, quelques retouches à ce maquillage assez naturel qui illumine ton visage, tu passes une main dans tes cheveux et tu vas enfiler tes talons noirs. Voilà qui fera l'affaire, avec ta chemise crème sans manches. Faut pas croire, ce n'est pas parce que tu travailles dans un garage avec une salopette ou des shorts et pantalons troués et déchirés que tu ne sais pas te montrer plus féminine la nuit tombée, quand il s'agit de sortir. Tu enfiles une chemise en jeans, car il fait toujours un peu plus frais le soir, et ta bandoulière par-dessus l'épaule, tu es repartie. Les rues sont un peu moins bondées qu'en cet après-midi de fête, mais les gens célèbrent dans les bars ou chez eux, et tu sais que la nuit va être longue, surtout en cas de débordements. Enfin, tu te contentes pour ta part de trouver le bar où le brun de tout à l'heure t'a donné rendez-vous. Tu le trouves assez rapidement pour te rendre compte que tu t'y es déjà retrouvée. L'ambiance est sympa, il y a pas mal de bruit et de rires, mais quand tu rentres, si ton regard sonde la grande pièce, tu ne tardes pas à le retrouver, assis avec des amis très certainement. Tu n'oses pas trop t'approcher d'abord – pas que tu sois timide, mais ce n'est pas vraiment toi de t'imposer. Puis finalement tu te lances, puisque de toute façon, il te doit un verre, et tu n'as rien à perdre. Alors tu arrives près de lui et tu poses une main sur son épaule, histoire qu'il se tourne vers toi. Mais se faisant, tu t'attires les regards de tous ses amis. Et aussi, quelques sifflements que tu préfères ignorer. « Le garçon qui m'a rattrapée tient toujours à m'offrir un verre ? Si c'est le cas, ce sera une vodka tonic pour moi. » Un doux sourire étire tes lèvres, le même que plus tôt tant l'après-midi. Tu l'avais dit, que tu viendrais. Te voilà maintenant, à la fois curieuse de cette sensation de déjà-vu, et intriguée de savoir ce que la soirée te réserve.
Eliseo Jaime ♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...
♆ papiers d'identité.
♆ race : Humain (de Lyokha) ♆ âge : 23 ans (et fou amoureux de Lyokha) ♆ métier : Intendant impérial en formation (et amoureux de Lyokha)♆ célébrité : Ben Barnes ♆ crédits : Tatsuki ♆ messages : 1815
Sujet: Re: as our fathers ? {Lyokha & Samael'children} Dim 8 Fév - 20:48
Ce n'est rien. C'est comme si un poids venait de s'envoler de tes épaules. Ce n'est rien... C'est comme si elle te pardonnait de l'avoir bousculé, et c'est ce qu'elle fait en un sens. Mais de quoi te remercie-t-elle ? De l'avoir rattrapée ? Peut-être. Toujours est-il que tu rougis d'autant plus et t'occupes plutôt de récupérer les affaires que tu as fait tomber au sol. Il s'agit de beaucoup de feuilles sur lesquels se trouvent des plans de mécanique. Voiture ? C'est ce que tu supposes, même si tu n'es as un grand connaisseur en la matière. Tu ne t'attardes pas sur les plans, cela ne te regarde pas et tu n'as nullement envie de paraître trop curieux. Te voilà debout, ses affaires rendues et toi qui la détailles un peu. Des cheveux d'un blond clair, des traits parfaitement dessinés, de jolies courbes... Mais ce qui capte le plus ton attention, ce sont bien ses superbes yeux d'azur. Deux superbes perles volées à un ciel de printemps et placées là, la rendant irrésistible à tes yeux... Et même si tout en elle te rappelle quelqu'un d'autre, cela n'a finalement que peu d'importance à tes yeux : elle est magnifique. Et toi, pauvre Ramiel, tu ne te rends pas compte que tu craques déjà pour une inconnue qui ne l'est pas totalement. Vos regards plongés l'un dans l'autre, tu ne bouges plus, totalement envoûté par cette jeune femme, toutes tes pensées allant vers elle tandis que tu te perds dans ses yeux aigues-marines. Mais comme il faut bien revenir à la réalité, tu finis par secouer la tête et lui demander si tu ne lui as pas fait mal. Tu la regardes s'examiner et tu constates qu'un de ses coudes et une paume sont légèrement blessés. Aussitôt tu baisses les yeux, mal à l'aise. Tu aurais dû éviter cela, tu n'aurais pas dû la bousculer, tu aurais limite dû tomber à côté d'elle mais ne pas la toucher. Heureusement, sa voix te ramène aussitôt à la réalité. Une petite éraflure, rien de plus ? Tu te mordilles la lèvre. Tiens, elle s'enquiert aussi de ton état ? Le rose te monte un peu aux joues mais tu t'autorises une seconde de réflexion. Ton sac à dos a amorti le choc, une chance que tu n'aies rien de fragile à l'intérieur, mais une boite en bois que tu transportes t'est rentré dans la colonne vertébrale. C'est profondément douloureux, mais tu as connu pire.
-Je vais bien, j'ai à peine mal au dos. Et je suis désolé que vous vous soyez éraflée par ma faute...
Tu ne sais plus où te mettre, tout est confus dans ton esprit. Dois-tu prolonger ce pseudo entretient ou la laisser filer, puisque tu n'as aucune raison valable de la retenir ? Tu sais que tu devrais choisir la seconde option mais quelque chose en toi te crie de ne pas la laisser repartir. Captivé par le moindre de ses gestes, ton cœur battant à tes oreilles, tu ne sais comment réagir. Tu n'as pas l'habitude d'interagir avec des filles, ton mode de vie t'a quelque peu tenu à l'écart du reste de la société, ce qui fait que tu as parfois du mal avec les autres, ou tout simplement que tu es mal à l'aise lorsqu'il y a foule. Tu donner des cours particuliers, n'avoir d'interactions qu'avec ta famille et le palais, grandir en fils unique et sans mère ne semblaient pas te destiner à être quelqu'un de très sociable. Et pourtant tu l'es, même si tu restes maladroit parfois. Allez, elle va s'en aller, laisse-la partir.
-A-attendez ! Est-ce que je... Peux vous offrir un verre, pour me faire pardonner ?
C'est quoi ça, Ramiel ? Une vieille technique de drague ? Non, même pas. Tu n'as aucune arrière pensée, tu te sens juste mal à l'aise de l'avoir bousculé et tu voudrais qu'elle te pardonne, même si c'est déjà chose faite. Et puis, d'un autre côté, tu as toujours envie qu'elle reste. Peut-être parce que tu veux comprendre d'où te vient cette impression de déjà la connaître. Mais pour être franc, tu veux juste l'observer un peu plus longtemps, et te régaler du son de sa voix, et plus encore : de celui de son rire. Ramiel, tu es sérieusement atteint. Mais cela ne t'importe que peu, tu aimerais vraiment qu'elle accepte de prendre un verre en ta compagnie. Mais non, elle ne peut pas et décline ta proposition. Tu te mords alors un peu la lèvre, déçu. Mais ce n'est pas pour autant que tu vas abandonner, au contraire, tu es têtu. Alors tu réfléchis, tu de demandes comment tu pourrais t'arranger pour qu'elle puisse se reposer et la voir quand même... Il faudrait décaler le rendez-vous. Oui, c'est cela. Alors tu la regardes à nouveau.
-Je comprends tout à fait... Mais dans ce cas, que diriez-vous de me retrouver au Slurp Fêtard, à vingt-et-une heure ce soir ?
Qui ne tente rien n'a rien, après tout. Mais est-ce réellement une bonne idée de l'inviter là où tu dois retrouver tes amis ? Tu ne sais pas trop, mais tu ne peux pas leur poser de lapin, encore moins pour retrouver une demoiselle, mais tu tiens absolument à la revoir... Un sourire fleurit sur ses lèvres et tu te prends à espérer qu'elle accepte cette nouvelle invitation. D'accord ? D'accord ??? Tu retiens un cri de joie, te contentant d'aborder un sourire radieux. Elle accepte. Elle accepte !!! Par Rod, tu es plus qu'heureux ! Et tu ne perds pas une seule seconde pour lui confirmer votre rendez-vous.
-Oui ! À tout à l'heure !
Tu la suis du regard quand elle s'éloigne, jusqu'à ce qu'elle ait disparu dans la foule. Lorsque c'est le cas, tu ne perds pas une seule seconde pour détaler, comptant bien regagner l'appartement en quatrième vitesse, le cœur battant la chamade. Tu as un rendez-vous. Et même s'il ne s'agit que de boire un coup, c'est quand même un rendez-vous ! Alors il faut que tu sois prêt, et que tu portes autre chose que ce vieux jean usé par le temps.
~~~
-Allez Miel, explique-nous pourquoi tu t'es fait si beau ce soir ! -Mais lâchez-moi à la fin ! fais-tu en riant.
Depuis que tu es arrivé au bar, les autres n'ont eu de cesse de te charrier sur ta tenue. Tu ne fais pourtant que porter un pantalon noir, une chemise blanche sous ta veste de la même couleur que le pantalon. Mais il est vrai que pour une simple sortie entre potes, tu fais rarement un effort. Ce n'est pas parce que tes pères sont toujours classes que tu l'es toujours. Tu as tendance à privilégier le confortable et pratique à l'esthétique. Tu as du mal à allier les trois points en une seule tenue, comme c'est le cas ce soir, mais ce n'est pas bien grave. Tout perdu dans tes pensées que tu était, songeant à la demoiselle, tu as perdu beaucoup de temps à l'appartement, plus pour te changer que pour emballer tes cadeaux et les cacher dans le double-fond d'un tiroir. Résultat, tu es arrivé le dernier au rendez-vous avec tes amis, ce qui t'a valu de devenir la cible des moqueries pour la soirée. Vous êtes donc là, à échanger les dernières nouvelles des autres membres de la bande qui n'ont pas pu être présents. Puis vient au tous de Sindbad de raconter ses dernières aventures en tant que capitaine du Golden Jaspe. À moitié concentré sur les propos de ton cousin, perdu dans tes songes de l'autre, tu scrutes de temps en temps ta montre, vérifiant l'heure toutes les deux minutes. Mais avant que tu n'aies pu voir qu'il était vingt-et-une heure, une main se pose sur ton épaule et tu retiens difficilement un sursaut, te tournant vers la nouvelle arrivante... Qui s'attire quelques sifflements. Tu foudroies tes amis du regard avant de reporter toute ton attention sur elle. Si tu tiens toujours à lui offrir un verre ?
-Bien sûr que j'y tiens ! Si vous voulez bien me suivre jusqu'au bar, Miss.
Sur ces mots tu te relèves, n'accordant plus la moindre attention à tes amis. Mais ils te rappellent aussitôt leur présence.
-Hé bien quoi ? On pue maintenant ? T'as honte de nous Miel ? -Lâche-le, tu vois bien que mon cousin a une touche voyons. -Notre éternel célibataire, avoir une touche ? AHAH ! -Vous êtes lourds les mecs, sérieusement. Je lui dois juste un verre.
Ils ne font que rire un peu plus lorsque tu t'éloignes avec la demoiselle, avec la ferme intention de profiter le plus longtemps possible de sa présence. Les autres ne sont pas méchants mais tu as peur qu'il ne fassent des remarques trop désobligeantes, ou qu'ils te mettent dans l'embarras, comme ils savent si bien le faire. Et pour le moment, tu n'as pas envie que ce soit le cas. Tu veux avoir une chance de la revoir par la suite, ce qui ne sera pas possible s'ils la font fuir. Alors oui, tu t'éloignes de tes amis mais tu sais qu'ils finiront par comprendre. Tu entraînes plutôt la demoiselle au comptoir et commandes deux Vodka tonic. Oui oui, deux, tu vas en prendre une toi aussi.
-Ne faites pas attention à eux, s'il vous plaît. Ils n'ont pas l'habitude que je les laisse un peu. À vrai dire, ils n'ont pas l'habitude de me voir avec... Heu... Laissez tomber.
Tu sens tes joues se réchauffer. Oui, tu étais en train d'avouer qu'ils n'avaient pas l'habitude de te voir avec une fille. Tes histoires ne durent jamais bien longtemps, ton record est d'un mois. Certains disent que tu es un homosexuel refoulé, raison pour laquelle tes histoires ne fonctionnent jamais. Toi, tu ne vois pas pourquoi tu serais refoulé puisque, justement, tu as deux pères. Tu n'as aucun problème avec ces histoires et eux non plus. Non, si tu es toujours seul malgré tes vingt-neuf ans, c'est parce que tu n'as pas encore rencontré la personne avec qui tu voulais réellement rester. Mais tu as l'impression que les choses ont changées aujourd'hui. Tu n'as jamais eu le cœur qui battait aussi fort en présence de quelqu'un, tu n'as jamais été aussi heureux et nerveux en même temps simplement parce qu'une personne était là. C'est idiot, tu ne la connais pas, tu ignores même son prénom. Mais un coup de foudre, cela ne se commande pas. C'est ce qui t'es arrivé, et tu n'as pas la moindre idée des conséquences que cela va avoir. Mais qu'importe. À tes yeux, elle vaut toutes les peines du monde... Heureusement, les verres arrivent, tu payes le barman et tu tends son verre à la demoiselle.
-Hé bien... À votre santé ! Et j'espère sincèrement que vous me pardonnerez la bousculade de cet après-midi...
Encore et toujours ce même sujet. Tu n'y peux rien, tu t'en veux vraiment de l'avoir bousculée. Cela ne te ressemble pas d'être maladroit, cela n'arrive que très rarement que tu en viennes à perdre l'équilibre à cause d'une bousculade. Tu sais que c'est à cause de la foule mais tu ne te pardonnes tout de même pas ce qu'il s'est passé. Et pourtant, d'un côté, tu en est heureux parce que tu as pu rencontrer cette magnifique demoiselle qui fait battre ton cœur. Curieuses coïncidences... Toujours est-il qu'il vaudrait peut-être mieux trouver un autre sujet de conversation. Et justement, tu en as un tout trouvé.
-Au... Au fait, si je ne me trompe pas, c'étaient des plans de mécanique que vous transportiez, non ? J'ai cru reconnaître ceux d'une partie d'un moteur de voiture... Vous travaillez là-dedans ?
Ton regard sombre pétille à présent de curiosité mais tu n'as même pas posé la question la plus élémentaire : quel est son prénom ? Ce n'est peut-être pas plus mal que tu l'ignores pour l'instant, parce que s'il est peu probable que tu comprennes à qui tu as affaire avec uniquement son prénom, son nom ne te trompera pas : Volkov. Et tu ignores complètement quelle sera ta réaction lorsque tu comprendras cela. En attendant, tu as l'impression de sentir la main de Sindbad s'abattre sur l'arrière de ton crâne. Tu es ridicule tu t'en rends à peine compte. Tu te sens pataud, maladroit au possible. Elle n'a peut-être pas envie d'en parler à un total inconnu voyons. Tu as l'impression de brûler les étapes. Alors tu baisses les yeux...
-Si je suis trop curieux, dites-le...
Pour faire passer ta gêne, tu avales une gorgée de ta vodka tonic. La boisson alcoolisée réchauffe considérablement ta gorge mais cela n'arrange aucunement le rouge installé sur tes joues. Tu as envie de t'assommer sur le comptoir tellement tu te sens minable, ridicule. Ce n'est même pas une pseudo technique de drague, c'est du n'importe quoi. Désespéré, tu en viens à espérer qu'il existe un bouton resert pour recommencer cette conversation et la faire partir du bon pied cette fois. Mais ce serait trop beau, bien trop beau. Donc tu restes là, tes joues trop rouge, ton rythme cardiaque affolé et les pulsations cardiaques bien trop fortes. Et du coin de l'œil tu notes que ta bande vous demande de venir, tous les deux. Ils comptent entamer une partie de cartes et, même s'ils savent qu'ils vont tous perdre face à toi, ils souhaitent quand même que, tous les deux, vous rejoigniez leur table. Tu ne dis rien, reportant toute ton attention sur le rayon de soleil devant toi, attendant anxieusement ses réactions...
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Sujet: Re: as our fathers ? {Lyokha & Samael'children}