Cassie avait passé une journée harassante au ministère. Et pour culminer le tout, elle avait du laisser Camille rentrer seule car elle avait été retenue par un dossier. Elle rentra donc rapidement à la fin pour s’assurer que son secrétaire allait bien. Elle allait passer dans un e rue quand elle sentit une odeur de sang. Une odeur qu’elle aurait reconnue entre toutes, l’odeur du sang de son sorcier. Sans un mot, elle fit son apparition dans la rue, pour voir un vampire qui se jetait sur lui. Son Camille, elle ne voulait pas faire de lui son calice par amour mais aussi par promesse. Elle fixa le vampire avec férocité et fit un léger signe pour qu’il comprenne qu’il ferait mieux de dégager que de mordre sa victime. Et le vampire s’exécuta alors qu’elle rejoignait l’ombre. Elle ne voulait pas que Camille se rende compte de ce qui c’était passé, elle ne regagna la maison qu’une fois assuré qu’il ne la soupçonnerait pas d’être intervenue. Elle remarqua immédiatement la veste et le tee-shirt qui trainait sur le fauteuil comprenant qu’elle allait devoir faire celle qui ne savait pas. Heureusement qu’elle était une vampire sinon elle n’aurait pas vraiment eut le temps de réfléchir avant qu’il ne débarque torse nu. Elle l’observa avec un petit sourire, il s’était soigné visiblement, dommage qu’il ais laissé les preuves sur le canapé. Elle écouta son salut et le fixa dans les yeux avec un petit sourire mesquin. « Bonsoir Camille… » Elle n’avait pas parlé avec froideur mais elle avait pris l’habitude d’être polie suite aux siècles passés. Son ton avait même était plus que chaleureux, elle était heureuse de le voir bien remis et pas apeuré. Quand elle le vit s’approcher pour se mettre entre ses vêtements et elle, elle fronça les sourcils. Il ne croyait quand même pas qu’elle pouvait passer à côté de ça ? Rien que l’odeur l’avertissait qu’il avait saigné. Mais elle appréciait une chose dans le fait qu’il s’était approché, il s’était mis pile poil dans l’alignement du canapé et d’elle. Et après qu’il lui ais demandé si ça allait, elle ferma un court instant les yeux. Quand elle les rouvrit, elle le propulsa sur le canapé assez rudement avant de se mettre sur lui. Une fois sur lui, elle lui immobilisa les bras au-dessus de la tête le fixant durement. Elle n’aimait pas qu’il tente de lui cacher des choses surtout quand cela impliquait d’autres vampires et du sang. Elle se retrouvait à deux centimètres de son cou, sentant son odeur enivrante. Elle sentit ses dents lui faire mal mais elle résista à le mordre, elle s’était fait une promesse et il était hors de question qu’elle la rompe. Elle rentra sa fureur en elle avant de fixer ses yeux dans les prunelles bleus du seul qui avait réussit depuis la mort de son mari à conquérir son cœur. « Je vais bien…mais ne t’avise plus jamais d’essayer de me cacher une agression alors que ton tee-shirt ensanglanté et l’odeur de ton sang traine dans le salon…que c’est-il passer ? Explique-moi…maintenant ! » La jeune Esperanza savait bien sur ce qui s’était passait mais elle voulait qu’il lui dise. Elle le fixa donc furieuse lui laissant croire que seule la fureur avait motivé son acte de l’allonger là sous elle. La vérité était qu’elle voulait aussi profiter un peu de son torse nu et de son odeur. Aussi si une main immobilisait les bras du jeune homme, une autre était posé sur son torse près à mettre mal à l’aise le sorcier qui était amoureux d’elle ce qu’elle savait pertinemment.

Cassie avait été très vite, elle ne supportait pas qu’on lui cache des choses surtout quand cela le concernait. Elle l’immobilisa sans rien dire en le fixant. Elle le vit gesticuler et fronça les sourcils, il n’avait aucune chance de se dégager et elle resserra sa prise sur lui. Elle posa sa main sur son torse et l’observa avant de lui demander ce qui s’était passé. Elle voulait l’entendre lui raconter sa version des faits car elle avait assisté à la scène. Elle le laissa gesticuler sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas se dégager et quand il détourna le regard, elle observa son profil se retenant à grande peine de l’embrasser pour qu’il arrêter de se mordiller sa lèvre inférieure. Elle le laissa replonger son regard dans le sien et haussa un sourcil attendant calmement sa réponse. La réponse fut brève et laconique mais il ne lui cacha rien et au moins il ne l’avait pas vu et cela la rassura. Elle ne bougea réfléchissant à quoi faire, elle s’était calmé mais elle était bien ici, trop bien pour vouloir bouger. Elle voulait continuer de sentir son odeur même si elle était tentée de boire son sang face à son odeur. Et surtout la chaleur de son torse qu’elle ressentait par sa main et le reste de son corps collé contre lui, lui donné envie de profiter un peu de la situation. Sa main ne bougea pas, elle resta statique prise entre son envie de lui mais aussi sa raison qui lui disait que si elle cédait du terrain, elle ne pourrait plus jamais revenir en arrière. Elle l’écouta la supplier de ne pas jouer à ses dépends et elle eut un fin sourire. Jouer, elle n’avait pas pensé à ça, lui faire croire qu’elle jouait. Il lui avait offert une opportunité en or en lui suggérant cette phrase mais elle ne voulait pas le blesser. Elle relâcha libérant ses bras mais en restant sur lui, sa main qui avait maintenu ses bras passa le long de son bras et remonta jusqu’à sa joue. Elle la laissa là, passant son pouce sur les lèvres du garçon tranquillement. La main sur son torse glissa calmement vers le bas pendant qu’elle fixait le garçon dans les yeux. Elle voulait qu’il réagisse, qu’il fasse quelque chose, qu’importe ce qu’il ferait. Elle ne le mordrait pas mais elle comptait quand même profiter de la situation. « Je ne jouerais pas avec toi Camille…sauf si tu souhaite jouer toi aussi…Alors prêts ou pas ? » Elle avait immobilisé ses mains sans rien dire et le fixait dans les yeux. Elle attendait qu’il fasse quelque chose. La canapé était situé sur un bout d’un grand tapis, un tapis simple mais confortable et elle n’avait pas mis de table basse. Elle se doutait que la chute serait rude s’il voulait inverser leur position mais il le pouvait. Rester à savoir s’il voulait jouer ou pas…