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 I hate you, master {Prince captif}

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Eliseo Jaime
♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...
Eliseo Jaime


♆ papiers d'identité.
♆ race : Humain (de Lyokha)
♆ âge : 23 ans (et fou amoureux de Lyokha)
♆ métier : Intendant impérial en formation (et amoureux de Lyokha)
♆ célébrité : Ben Barnes
♆ crédits : Tatsuki
♆ messages : 1815

♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...


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MessageSujet: I hate you, master {Prince captif}   I hate you, master {Prince captif} Icon_minitimeJeu 12 Nov - 0:18



-Debout, esclave.

L'ordre fuse, te réveillant en sursaut. Tu avais fini par t'endormir, à force d'être trimbalé sur les routes, au fond de ton chariot. Ton corps est meurtri, parsemé de blessures, d'hématomes. Tu n'as pas mangé non plus, ces derniers jours. Pas le droit. Tu es un prisonnier politique, trahi par ton propre demi-frère, capturé en pleine nuit au palais, le lendemain de la fin de ta période de deuil. Un coup en traître. Tu savais qu'il convoitait ce trône qui devait te revenir de droit. Tu es l'aîné après tout, c'était à toi de devenir roi. Aujourd'hui, tu n'es plus qu'un esclave. Tu sais ce qui t'attend, le seul gardien connaissant ta véritable identité de l'a clairement expliquée : tu vas servir de gage de paix entre le royaume des humains et celui des vampires. Et si tu tiens à la vie, tu sais que tu vas avoir tout intérêt à faire profil bas et à oublier que tu devrais être le roi, actuellement. Personne ne doit savoir qui tu es, ici. Personne. Parce que tu sais que si quelqu'un apprend ta véritable identité, ta vie risque de s'achever dans d'horribles souffrances. Ils n'hésiteront pas une seule seconde à venger la mort d'un de leurs princes... Prince que tu as éliminé de tes propres mains.

-Plus vite. fait le gardien, t'arrachant à tes pensées.

Tu n'as pas le temps de réagir que le fouet claque, venant déjà s'abattre sur ta joue, y laissant une trace ensanglantée. Ta tête tourne sous le coup et tu serres les dents. Mais tu ne dis rien et avances plutôt, tirant sur les liens autour de tes poignets. Ils n'ont pas été desserrés depuis plusieurs jours, la peau est à vif, la corde teintée de carmin. Ne dit rien, Samael. Pas un mot. Un autre gardien t'attrape et t'entraîne à l'intérieur du bâtiment. Il te faut quelques instants pour comprendre que tu te trouves en territoire ennemi, dans le palais de la famille Volkov. To cœur se serre, une pointe d'inquiétude perçant le brouillard de tes pensées. Maintenant que tu es entré, tu vas avoir bien du mal à en sortir. Mais on ne te laisse pas le temps de trop y réfléchir, qu'on te jette dans ce qui ressemble à une salle de bain commune. Et sans aucune sommation, on t'arrache tes vêtements, te retire tes liens et t'envoie sous l'eau. Il faut que tu sois propre, même si tu ignores encore à quelle sauce tu vas être mangé. Tu sais que tu ne dois pas traîner, mais tu ne boudes pas ton plaisir. Tu attendais avec impatience le moment où tu pourrais enfin te débarrasser de tout ce sang séché qui recouvrait ton corps. Enfin, en quelques minutes, tu es fin prêt et sors de la douche. On te lance un pantalon et un haut clairs, relativement près du corps tous deux, et... Rien de plus. Voilà qui promet. Une fois habillé, quelqu'un que tu ne connais pas t'attache à nouveau les mains et t'entraîne dans les couloirs.

Tes pieds nus foulent les dalles du palais, ton regard sombre observe ce palais, mémorise le chemin qui te ramènera vers la sortie. Qui sait, peut-être qu'un jour, cela te sera utile. De temps en temps, tu tires sur tes liens, testant le nœud, t'écorchant à nouveau la peau. Au moins, elles sont attachées à l'avant et non à l'arrière, contrairement à ces derniers jours. Tes épaules en ont souffert. Cette fois, tu peux te permettre de t'étirer un peu, même si ton ventre crie famine. Tu n'es pas habitué aux privations, tu as toujours mangé à ta faim, alors ces derniers jours ont été très éprouvants. Mais tu gardes la tête haute. Si tu dois renoncer à ton identité, tu ne renonceras pas à ta fierté. Il en est hors de question. C'est ainsi que tu arrives dans un jardin luxueux. La personne devant toi t'amène jusqu'à un jeune homme occupé à se faire masser le dos par une charmante demoiselle.

-Maître. Le cadeau du roi des humains est arrivé.

Tu serres les poings. Le cadeau du roi des humains. Tu emmerdes ce roi, ce sale traître. Toi disparu du paysage, c'est sûr qu'il n'y avait plus rien pour l'empêcher d'accéder au trône. Mais tu te jures de retrouver ta place légitime, un jour. Peu importe le temps que cela prendra. Minute. Maître ? Cet homme est celui à qui on vient de te livrer ? Est-ce donc le prince Lyokha Volkov ? Oh non. Tu connais la sombre réputation de ce prince, le frère de celui que tu as tué. Ceux qui t''ont amené ici se sont bien gardés de te dire à qui tu serais livré. Par tous les dieux... Et l'homme s'avance, ayant enfilé un haut, masquant son torse. Et il se met à te tourner autour. Tu sens son regard posé sur ton corps, tu te mordilles la lèvre, mal à l'aise de n'avoir qu'une faible couche de vêtements sur le dos, et presque moulant en plus. Peut-être devrais-tu baisser les yeux. Sûrement, même. Il t'en fait d'ailleurs la remarque. Ta réponse fuse, sans appel.

-Hors de question.

La gifle part, s'abattant sur ta joue. Tu tournes la tête sous le coup, les poings serrés. Ne pas répliquer, ne pas réagir. Laisse-le se défouler si cela lui plaît, mais tu refuses de lui obéir. Tu gardes donc la tête haute et le dévisages à nouveau, sans la moindre honte, sans la moindre gêne. Cela ne semble pas lui plaire. Tant mieux. Pourtant, ta petite victoire n'est que de courte durée. Il lui suffit d'un seul mot pour que deux esclaves interviennent et te mettent de force à genoux. Tu essayes bien de leur résister, puis de te relever, mais ils te maintiennent dans cette position humiliante. À genoux face à un ennemi. Cela ne t'était jamais arrivé et tu aurais préféré que cela n'arrive jamais. Tu le détestes. Mais comme tu dois faire profil bas, tu n'as pas le droit de trop répliquer. C'est avec peine que tu ravales de multiples insultes.

-Puis-je savoir ce que vous avez prévu de faire de moi ?

Non, tu n'es pas encore au courant. Tu sais que tu n'es plus qu'un esclave, mais tu ignores encore que tu es un esclave de plaisirs. Ton regard sombre ne le lâche pas une seule seconde. Peut-être qu'il va encore te frapper, parce que tu n'as pas le droit de prendre la parole sans y être invité. Tant pis. Tu as besoin de savoir ce qu'il va t'arriver. Au moins pour te préparer psychologiquement. Et tu n'as encore aucune idée d'à quel point tu vas devoir être fort mentalement, pour survivre ici...
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Raleigh Rutherford
♆ tell me, would you kill...
Raleigh Rutherford


♆ papiers d'identité.
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♆ âge : 1143 ans (et fou amoureux de Samael).
♆ métier : Fouteur de m**** (et amant de Samael à plein temps).
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♆ tell me, would you kill...


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MessageSujet: Re: I hate you, master {Prince captif}   I hate you, master {Prince captif} Icon_minitimeSam 14 Nov - 14:41

Un discret soupir t'échappe alors que tu te laisses aller sous les mains experte de Saphira. Ses dix doigts pressent tes muscles de manière méthodique, ses phalanges dansent le long de ta colonne vertébrale, et tu ne peux que te satisfaire de cette douce caresse qui effleure ta peau dans diverses intensités. C'est réellement agréable, si bien que tu fermes les yeux. Tu profites du silence, ou plutôt, des murmures de la nature. Le cliquetis des fontaines, le bruissement des feuilles. Le parfum fruité des fleurs, se mêlant au sucre des huiles de massage. Un cadre idyllique pour le prince que tu es. Cadre dans lequel tu as longtemps vécu, même si tu as passé bien du temps à livrer bataille à vos ennemis de toujours, les Tudor. Bref. Là n'est pas le sujet. Tu ne veux pas t'empoisonner l'esprit avec ces sujets politiques qui rameutent d'anciens et sombres souvenirs. Tu préfères profiter de ce moment de calme, laisser tes sens s'enivrer de ces parfums, ces couleurs, ces douces mélodies. Tu seras, comme toujours, interrompu bien assez tôt pour telle ou telle tâche digne d'un prince ; responsabilités qui te rebutent plus qu'autre chose. C'est aussi cela, de porter le lourd nom des Volkov. Accepter toutes les clauses du contrat. Ce n'est pas comme si on t'avait laissé le choix, de toute façon... D'autant plus que tu es désormais l'héritier attendu au trône. Quand le roi mourra, la couronne reposera sur ta tête, et tout ce que cela implique, sur tes épaules. Tu n'en veux pas vraiment. Enfin. Tu ne saurais décrire ce sentiment étrange. Beaucoup tueraient pour être à ta place. On a déjà tenté de t'assassiner par deux fois. Mais il faut croire que tu ne veux pas de tout ce que cela incombe... La politique, les hommes hypocrites, les conseillers en bois pour fausser ton jugement. C'est décevant sans doute pour ton père, mais tu es bien plus guerrier que tu n'es futur roi. Ton aîné lui, aurait fait le souverain parfait. Toi, tu n'as toujours été que le plan de secours, et parfois, tu te demandes même si ton père ne préférerait pas casser les codes et léguer la couronne à ta sœur, plutôt que de te laisser le trône.

Voilà qu'on t'interpelle. Tu grommelles quelque chose d'incompréhensible avant d'exposer ton regard de glace à la lumière du jour. Le soleil te fait sourciller, mais tu te redresses pour regarder l'homme qui vient t'annoncer la nouvelle suivant : le présent des Tudor est arrivé. C'est curieux que tu te redresses. Voilà donc le cadeau... Un léger sourire orne tes lèvres. Tu te tournes brièvement vers la masseuse, elle te tend ton haut que tu t'empresses d'enfiler. Étoffe légère qui suffit amplement pour cette saison où la chaleur peut vite devenir étouffante. Tu ne prends même pas le temps de lacer le col de cette ample chemise que tu t'approches, le regard brillant de curiosité, vers le fameux esclave. Tu lui tournes autour. Tu détailles son corps, les traits de son visage, t'imprégnant de la teinte de ses cheveux à la couleur de ses yeux. Une beauté atypique. Il a quelque chose qui te plaît. Quelque chose d'exotique, tranchant avec la peau diaphane, le teint limite maladif des courtisanes. Ses traits soulignent son vécu. Il n'est pas un esclave comme les autres, c'est évident. Tu dénotes une marque laissée sur sa joue. Certainement résultat d'un châtiment. Tu détestes qu'on abîme le visage de tes esclaves. Sa musculature te semble saillante sous la fine couche de vêtement qui masque sa peau. Tu en décides qu'il te plaît. Que tu veux le garder, malgré le tempérament fougueux dont on t'a parlé. Tu aimes les challenges. Il semble en être un que tu ne peux refuser. « Baisse les yeux. » Tentative qui, tu te le doutes bien, va échouer. Et c'est le cas. Il garde la tête haute. Et se permet même de répondre... Tu le gifles pour la forme. Pour qu'il comprenne aussi qu'ici, il n'est pas en mesure de décider. Mais le voilà qui te dévisage encore... Tu ricanes un peu, et en un bref geste de tête, deux esclaves s'approchent et le forcent à se mettre à genoux. Voilà qui est bien mieux. Tu hais son peuple, tu hais les siens. Il n'est pas l'exception à la règle.

Il s'autorise une question qui t'arrache un sourire. Mieux même, un ricanement. Ce que tu as prévu pour lui ? Personne ne lui a encore rien dit ? Ton sourire s'élargit un peu plus. Tu vas en jouer un peu, voilà une douce idée qui te ravit. « Hm. Chaque chose en son temps, joli cœur. » Tu t'adresses aux deux gardes, restés un peu plus loin pour surveiller la scène. Tu leur demandes de retirer les liens du brun. Ils semblent réticents, cherchent à te faire comprendre que ce n'est peut-être pas une bonne idée. Tu n'en as que faire, et tu leur répètes de le faire. Ils s'exécutent – loin d'eux l'envie de s'attirer tes foudres – et tu penches un peu vers le brun. « Relève-toi, je veux que tu viennes te promener avec moi quelques instants. » Un doux sourire étire tes lèvres. Qu'il ne s'y méprenne pas, ce n'est pas pour ses beaux yeux. C'est juste toi, dans toute ta splendeur. Tu attends donc qu'il s'exécute, laissant gardes et autres esclaves ici pour t'éloigner avec le brun. Ce n'est peut-être pas très prudent, mais tu n'en as que faire de la prudence. Si cet homme te fait du mal, tu ne donnes pas cher de sa peau. Vous avancez donc tranquillement dans ces jardins exotiques. Dans le silence et sous un soleil de plomb qui donne un reflet doré à la peau, à cause de l'huile précédemment appliquée. Ton regard n'a de cesse de se poser sur son corps. Tu serais vraiment curieux de voir ce dont il a l'air, sans ses vêtements. Alors que vous marchez, tu cèdes donc à tes caprices et tu lui ordonnes. « Retire ton haut. » Mais c'est sans grande surprise que tu fais face à un nouveau refus. Alors tu as recours à cette méthode qui marche si bien. Le chantage. « Tu aurais tout à gagner à le retirer de toi-même, sachant que si je m'en occupe, tu te baladeras nu dans ces jardins. » Il n’oppose pas plus de résistance finalement, et c'est en réprimant un sourire victorieux que tu le regardes s'exécuter. Bien. Très bien. Tu le détailles une fois de plus, et tu n'es pas déçu du spectacle. Il est franchement pas mal pour ce qu'il t'est donné de voir.

Bientôt, regarder n'est plus suffisant. Tu as envie de plus. De toucher cette peau qui te semble si douce, sous l'éclat du soleil. Tu remarques quelques cicatrices ici et là. Rien de bien impressionnant. Tu n'en as pas moins encore de laisser tes mains découvrir ce corps, celui d'un homme qui est pourtant ton ennemi. Mais ça ne te ressemble pas, pourtant. Tu n'es pas de tous ceux qui collectionnent les esclaves, qui abusent les autres, se laissent aller à certains actes pervers qui te laissent totalement de marbre. Certains se posent des questions d'ailleurs, se demandent si tu ne caches pas quelque chose, derrière cette pseudo-envie de ne pas te laisser aller à la luxure autant qu'eux. Bref. Tu finis par céder. Tu tends légèrement le bras pour effleurer la ligne de ses abdos du bout des doigts. Le contact est agréable, mais trop bref. L'autre a un mouvement de recul. Si tu arques un sourcil d'abord, tu finis par en sourire. C'est vrai, il n'a pas été dressé. Tu soupires un peu, et tu te remets donc à marcher. Il faudrait peut-être que tu lui expliques son rôle, non ? En effet. Mains croisées dans ton dos, regard porté sur le chemin qui s'étend devant vous, tu reprends alors. « Tu vas devoir t'y habituer, à mon contact. Je suis quelqu'un de très tactile... » Ce qui est plus ou moins vrai. Tu es tactile, tu aimes le contact des autres... Mais tu n'aimes pas pourtant que l'on te touche. Enfin, cela dépend. De beaucoup de choses. De toute façon, il ne semble pas du tout emballé à l'idée d'aller plus que de te serrer la main – et encore, cela semble beaucoup lui demander. Tu soupires légèrement avant de poursuivre, avec un sourire espiègle aux lèvres. « Et vu que tu es mon esclave de plaisirs... Il est inévitable qu'à un moment ou à un autre, nous allons rentrer en contact d'une manière très... Intime. » Ton sourire est légèrement salace, au moins autant que les mœurs de ce royaume qui sera le tien un jour. Il peut trouver cela infâme, tu n'en as rien à faire. Tu n'aimes pas les siens, tu ne comptes pas lui faire de cadeau.
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