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| captive gemstone {Quasi/Esme} | |
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| Eliseo Jaime ♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...
♆ papiers d'identité. ♆ race : Humain (de Lyokha) ♆ âge : 23 ans (et fou amoureux de Lyokha) ♆ métier : Intendant impérial en formation (et amoureux de Lyokha) ♆ célébrité : Ben Barnes ♆ crédits : Tatsuki ♆ messages : 1815
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| Sujet: captive gemstone {Quasi/Esme} Sam 14 Mar - 14:54 | |
| captive gemstone, I'll steal you Tu cours. Tu as l'habitude, cela fait parti de ton quotidien. Il faut toujours échapper à la police. Chaque jour, c'est la même chose. Il suffit qu'ils te voient une fois pour entamer la course-poursuite. Enfin, au moins, tu as gagné une excellente endurance au fil des années. Pourquoi dois-tu continuellement les fuir ? Parce que tu n'es pas un "citoyen normal". Tu ne suis pas les règles habituelles de la société. Tu es ce qu'on appelle un gitan. Tu vis en bordure de la ville avec ta famille et quelques autres, dans une roulotte que vous déplacez toujours avec vous. Enfin, que tes parents déplaçaient, voilà de longues années que vous vous êtes établis ici. Tu avais dix ans lorsque vous vous êtes installés, tu en as vingt-quatre aujourd'hui. C'est devenu ta ville, les habitants connaissent ta famille, te connaissent toi, même s'il est vrai que tous ne t'apprécient pas. Enfin, ce n'est qu'un détail. C'est partout pareil après tout, et si on vous acceptait un peu mieux, tu n'aurais pas besoin de voler pour avoir de quoi manger certains jours. Aujourd'hui, si tu fuis, c'est à cause de la pomme dans ta main. Oui, pour une simple pomme. C'en est désespérant. Mais le pire, c'est qu'ils sont plus tenaces aujourd'hui. C'est étrange, comme s'ils étaient sur les nerfs pour une raison que tu ignores. Toujours est-il que tu ne t'arrêteras pas pour le leur demander. Tu en es bien capable, certes, mais tu n'as pas le moins du monde envie d'aller faire un tour au frais avec le ventre vide. Alors tu continues ta course, jetant de temps en temps un coup d’œil en arrière. Tu aurais dû les semer depuis longtemps. Tu l'aurais fait si ton ventre ne criait pas famine à chaque pas. Il n'y avait pas grand chose à manger hier soir et tu as donné presque toute ta part à ta cadette. Elle est un peu faible depuis quelques jours et son état t'inquiète affreusement. Ce n'est donc pas bien grave si tu sautes un repas, si c'est pour qu'elle aille mieux. Toujours est-il que depuis hier soir tu n'as rien avalé. Pas de petit déjeuner, pas de déjeuner non plus. Et tu ne peux pas te permettre de t'acheter quelque chose, le peu que tu gagnes doit être mis en commun avec tous les autres. Alors oui, tu as volé une pomme. C'est un crime affreux aux yeux d'un "bon citoyen". C'est ainsi poursuivi que tu arrives dans un quartier chic. C'est le coin des familles aisées, avec les grandes demeures et les villas. Tu aimes bien passer ici, ne serais-ce que pour te moquer d'un tel étalement de richesses. Tu n'envies pas ces personnes ayant souvent un esprit très fermé, ne regardant que dans leur propre direction et traitant les tiens comme de la vermine qu'il faut éliminer. Tu les trouves tellement ridicules, piégés dans leur quotidien, condamnés à voir les jours se suivre et se ressembler. Non, pour rien au monde tu ne laisserais ta liberté de côté, même pour tout l'or du monde. Tu n'as pas besoin de cela, le grand air et ta famille sont l'essentiel et tu sais être heureux avec ces deux simples choses. Toujours est-il que te plonger dans tes réflexions ne t'aidera pas à échapper à tes poursuivants. Il faut que tu trouves une cachette, à défaut de pouvoir les semer. Autrement dit, tu vas devoir disparaître dans une des demeures environnantes. Et en passant non loin de l'une d'entre elles – que tu observes régulièrement – tu notes qu'une fenêtre est mal fermée. Voilà la porte de sortie qu'il te faut. Et maintenant, il faut pouvoir y disparaître, ce qui sera moins aisé... Quoique. Tu te retournes vers tes poursuivants. -Bon, c'est pas que je m'ennuie avec vous mais je vais filer. Au-revoir les escargots !Sur ces mots, tu puises dans tes réserves et accélères un bon coup, allant disparaître à l'angle d'une rue. Tu connais l'organisation de ce quartier, tu n'as donc aucun mal à retourner à ton point de départ sans que ta route croise celle des deux représentants des forces de l'ordre. Mais tu ne te fais pas d'illusions, ils arriveront bien vite sur place. Alors tu croques dans ta pomme et entreprends d'escalader un peu le mur afin d'atteindre la fenêtre. Tu perds l'équilibre un court instant mais parviens à éviter la chute. Arrive au niveau de la fenêtre, tu l'ouvres et te laisses tomber à l'intérieur de la demeure, la refermant rapidement derrière toi. OUF. Un profond soupir de soulagement s'échappe d'entre tes lèvres tandis tu t'assois à même le sol, adossé contre un mur. Tu vas pouvoir t'accorder quelques instants de repos, puisque logiquement la maison doit être vide. Croquant dans ta pomme, mâchant lentement le morceau, tu laisses ton regard traîner un peu partout. Une partie de toi se demande s'il n'y aurait pas quelque chose d'intéressant à voler ici. Tu n'en feras rien, tu n'as recours à ces pratiques que lorsque tu n'as vraiment plus d'autre choix, mais ton instinct de survie te pousse à te poser tout de même la question. Bien vite, tu es à nouveau debout, regardant un peu ce qu'il y a dans ce qui ressemble à un salon. Mais tu n'as pas le temps de chercher bien loin qu'un bruit derrière toi te pousse à te retourner. Et tu te retrouves face à un jeune homme armé d'un... Club de golf ? Il est sérieux là ? Tu ne peux t'empêcher d'arquer un sourcil, incrédule. Un club de golf. Non, il n'avait rien de moins classique ? Tu ne peux t'empêcher de le trouver un peu ridicule, armé d'un tel objet. Certes, c'est extrêmement douloureux de s'en prendre un coup mais... Non, décidément, tu n'arrives pas à le prendre au sérieux. -Hé, pose ça avant de casser quelque chose. Je ne vais rien te faire. ajoutes-tu. Après tout, c'est toi qui vient d'entrer, tel un voleur. Mais... Qui est ce type ? Tu ne l'as jamais vu, tu en es presque sûr et certain. Alors que fait-il ici ? Qui est-il ? Une myriade de questions envahit ton esprit, éveillant ta curiosité, mais pas une seule ne franchit la barrière de tes lèvres. Tu as appris à te taire lorsqu'il le faut, pour ne pas enfoncer ton cas. C'est donc ce que tu fais, surveillant le moindre de ses mouvement tout en, du coin de l’œil, observant la rue à la recherche des deux policiers. Dès qu'ils seront partis, tu rejoindras ton camp... Allez, essaye de le distraire quelques minutes. Essaye... -Je cherchais juste un coin tranquille où manger ma pomme. Tu en veux un morceau ?Ridicule... |
| | | | Raleigh Rutherford ♆ tell me, would you kill...
♆ papiers d'identité. ♆ race : Vampire (de Samael). ♆ âge : 1143 ans (et fou amoureux de Samael). ♆ métier : Fouteur de m**** (et amant de Samael à plein temps). ♆ célébrité : H. Christensen ♆ crédits : awake. ♆ messages : 519
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| Sujet: Re: captive gemstone {Quasi/Esme} Sam 14 Mar - 22:01 | |
| blind and childish, i won't fight it. here i hide underneath my innocence.grow@lien Tu regardes le plafond de ta chambre. Puis tu refermes les yeux. Sans vraiment comprendre pourquoi, tu as du mal à dormir. Peut-être parce que la nuit n'est pas encore tombée. Peut-être car ce n'est que le milieu de l'après-midi. Et malgré ton envie de faire un somme pour te rattraper de la précédente nuit blanche, tu ne te sens pas spécialement fatigué, ni vraiment en forme. Mais le sommeil ne vient pas, et ça t'agace. Alors tu as regardé le plafond, et maintenant, mentalement, tu y dessines un ciel de nuit d'été. Un ciel parfaitement dégagé, qui laisserait apparaître les nombreuses étoiles qui décorent la voûte céleste. Les étoiles. Tu aimerais les voir, ce soir encore. Et tu pourrais, profiter que tes parents ne sont pas là pour monter sur le toit. Mais tu te ravises. Tu ne dois pas, c'est mal. Ta mère te l'a formellement interdit, et naïvement, comme depuis ta plus tendre enfance, tu écoutes ses ordres et lui obéit sans rechigner. Toujours est-il que les étoiles te manquent. Le ciel dans son intégralité. Mais pas que. L'extérieur aussi, te manque cruellement. Du moins, ce que tu en connais, ce qui se résume au grand jardin de la demeure, parfaitement cadré par de grandes haies, histoire de vous couper totalement du monde extérieur. Tu n'as jamais vu ce qu'il y avait au-delà. Tes parents n'ont jamais voulu. Et même s'ils t'ont fait la promesse de te montrer un jour, tu prends doucement conscience que ce jour n'est pas près d'arriver. Mais c'est pour ton bien. Du moins, c'est ce qu'ils te répètent sans cesse ; c'est pour ton bien. Parce que les gens à l'extérieur sont vils, cruels. Ils font du mal aux autres, parfois sans raison. Et la nuit, ce sont les créatures qu'il faut craindre. Les vampires, les lycans, les sorciers. Ils ne sont pas bons, de ce que t'ont dit tes parents. Et des livres que tu as lu, tu en as tiré les mêmes enseignements. Les plus à craindre sont les premiers ; ils sont vicieux et facilement mortels pour un simple humain. Les lycans eux, sont des hommes-loups. Et les sorciers ne se servent pas que la magie à bon escient. Même les hommes ne sont pas nécessairement bons. Alors pourquoi sortir ? Pourquoi risquer sa vie ? Non, en effet, ce n'est pas une bonne idée. Et c'est ce qu'on te rentre dans le crâne depuis que tu es en mesure de parler et d'intégrer les propos des autres. L'extérieur, c'est mal. L'intérieur, c'est la sécurité. Les gens dehors comptent t'exploiter, t'utiliser pour tes dons, et te faire du mal. Ici, entre ta mère et ton père, que crains-tu ? Rien bien entendu. Voilà ce qu'ils t'enfoncent dans entre les parois de ton esprit, continuellement. Et toi, tu n'oses pas te rebeller. Toi, tu leur fais naïvement confiance. Ça finira par te tuer. Tu entends un bruit, qui ne vient manifestement pas de ta chambre. Et vu qu'il n'y a pas d'animaux ici, tu n'as aucune idée de ce que ça peut être. Alors tu te relèves, prudent. Tu fronces un peu les sourcils et tu te relèves, enfilant rapidement un bas et une chemise que tu ne boutonnes qu'à moitié. Pas le temps. Tu dois savoir d'où vient ce bruit. Et vu que tu es légèrement terrorisé à l'idée que des inconnus se soient introduits ici pour te faire du mal, tu récupères un club de golf au passage. Et oui, c'est ridicule Lyokha. Car s'ils sont armés, toi, tu ne pourras strictement rien contre. Pourtant, c'est avec ton courage sous le bras que tu files vers l'origine du bruit. Et tu crois voir quelqu'un passer dans le salon. Oh bon sang, il y a quelqu'un. Tu te pinces un peu les lèvres, mais tu entres tout de même dans la pièce avec ton club de golf. La situation est juste risible, même si tu n'en as visiblement pas conscience, trop concentré sur l'inconnu qui te fait face. Quoi ? Tu vas casser quelque chose ? Oh, oui, c'est fort probable. Il ne va rien te faire ? Tu le détailles un instant. C'est vrai qu'avec sa pomme... Il a l'air tout sauf agressif. Tu reposes donc ton arme de fortune, dans la plus grande ignorance qui puisse te caractériser. « Qu'est-ce que vous faites ici, hein ? » Demandes-tu tout de même. Il cherchait juste un coin tranquille où manger sa pomme... Tu fronces un peu les sourcils, perplexe. Son affaire est étrange. Il t'en propose un bout d'ailleurs, et c'est poliment que tu refuses, secouant un peu la tête. « C'est gentil, mais non merci. » Tu l'observes sous toute ses coutures, peu conscient que cela puisse paraître étrange. C'est juste que... Ce type vient de l'extérieur. C'est la première fois que tu vois un inconnu, et tu captures chaque image histoire de t'en souvenir demain. Il semble avoir sensiblement le même âge que toi. Brun, les yeux sombres, le teint légèrement halé. Tu baisses un peu les yeux, confus. « Je... Excusez-moi, ce n'est pas comme ça que l'on accueille les gens vous... Vous avez faim ? Je peux vous offrir quelque chose ? » Mais quelle réaction. Stupide. Cet homme vient de s'introduire chez toi, comme ça. Et toi, en toute innocence, tu lui proposes le couvert. Es-tu donc si débile ? Non. Ce n'est pas de la débilité. Juste de l'innocence. De la naïveté. De la candeur. De tout ce que le monde extérieur t'a laissé, puisque contrairement à ses autres habitants, tu n'as pas vraiment eu l'occasion de te faire ta propre idée du monde. « En fait c'est une question stupide. Suivez-moi on va vous trouver quelque chose de mieux qu'une pomme à manger. » Tu ne sembles pas te soucier de l'heure. Encore moins du fait que ce type pourrait te planter un couteau dans le dos alors que tu t'éloignes vers la cuisine, lui te suivant, normalement. Arrivé dans la pièce, tu passes derrière le plan de travail et tu te tournes vers lui. « Il y a quelque chose qui vous ferait envie ? Je sais à peu près tout cuisiner. Enfin, tout ce que j'ai pu apprendre dans les livres du moins. Sucré, salé, qu'est-ce qui vous plairait ? C'est pas souvent que j'ai du monde pour qui cuisiner, en fait. » Tu n'as peut-être pas l'air très cohérent. Du moins, ta proposition est un peu étrange. Tu veux cuisiner pour ce type que tu ne connais ni d'Eve ni d'Adam, et tu fais ça le plus naturellement du monde. Comme si tu voulais te rendre utile. Mais il faut dire que tu t'occupes, avant tout. Car ce type attise ta curiosité. Il vient de l'extérieur, après tout. |
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| Sujet: Re: captive gemstone {Quasi/Esme} Dim 15 Mar - 14:23 | |
| Quel curieux jeune homme. Vêtu d'un bas et d'une chemise partiellement ouverte, des cheveux en bataille, un peu comme s'il venait de se lever, et un curieux regard d'azur. Tu ne sais pas sur qui tu viens de tomber. Il t'est totalement inconnu, et pourtant tu observes régulièrement cette demeure. Tu n'as jamais vu personne d'autre que Monsieur et Madame, ainsi que quelques invités de temps en temps. Mais lui, jamais tu ne l'as vu s'approcher de près ou de loin de cette demeure. Son visage t'est totalement inconnu, alors que tu sais que tu les mémorises extrêmement bien. C'est bien étrange tout cela. Et un peu risible, vu son club de golf en main. Un coup serait douloureux mais si tu voulais le désarmer, tu n'aurais guère de mal à le faire, à première vue. La seule manière dont il tient son club te fait supposer qu'il ne saurait pas s'en servir correctement en tant qu'arme. C'est, entre autres, la raison pour laquelle tu lui demandes de déposer cette chose avant de casser quelque chose. Tu ajoutes aussi que tu ne lui feras rien, si cela peut le rassurer quelque peu. Cela semble fonctionner, étant donné qu'il pose sa pseudo-arme. Il le fait un peu trop rapidement d'ailleurs, c'en devient légèrement louche. Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu manges ta pomme. Ce n'est pas assez voyant ? Tu es ridicule. Mais tant qu'à faire, et puisqu'il faut que tu gagnes un peu de temps... Tu lui en proposes même un morceau, par réflexe. Tu es mort de faim et tu lui proposes de partager ton maigre butin. Décidément, tu es bien étrange, Samael. Mais personne ne s'en plaindra. Et puis, il refuse ton offre... Alors tu te contentes de hausser les épaules.
-D'accord. J'en aurai plus alors.
Tu n'attends donc pas une seconde de plus pour croquer à pleines dents dans ton fruit. Un peu de jus coule sur ton menton et tu l'essuies du revers de la main. C'est bon. C'est excellent même. Tu avais bien besoin de faire entrer autre chose que de l'eau dans ton estomac. Allez, tu auras bientôt fini ton fruit, tu vas pouvoir filer d'ici. Mais quelque chose te retient : la manière dont l'autre te regarde. Quoi ? Pourquoi te détailler ainsi ? Tu n'aimes pas spécialement cela et, instinctivement, cherche quelque chose derrière quoi tu pourrais te cacher. Et tu songes sérieusement à le faire, lorsqu'il baisse les yeux, reprenant la parole. Ce n'est pas comme ça qu'on accueille les gens ? Non, effectivement, une personne normale t'aurait déjà mis à la porte depuis longtemps. Mais ce qu'il dit ensuite te surprend au plus haut point : il te propose de t'offrir quelque chose à manger. Les yeux écarquillés de surprise, tu le dévisages, purement et simplement stupéfait. Tu entres par effraction dans une demeure qui n'est pas la tienne et on te propose le couvert. Il y a quelque chose d'étrange ici... Tu te mordilles donc la lèvre, bien décidé à filer rapidement.
-Non merci, une pomme me suffira largement.
C'est cet instant que ton ventre choisit pour gronder. Le sale traître ! Oui, en vérité, une pomme ne suffira pas à te rassasier mais tu sais que tu n'as pas d'autre choix, tu y es habitué. Alors tu baisses les yeux un instant, rosissant de honte. Tu détestes quand ton corps te trahit, surtout dans une situation semblable. Ce type est louche avec sa manière de poser si rapidement son club, de te dévisager, de te proposer spontanément à manger... Tu dois partir. Tout de suite. Et pourtant, lorsqu'il reprend la parole, tu te figes une nouvelle fois, l'écoutant. Il veut que tu le suives ? Il va te trouver quelque chose de meilleur qu'une pomme à manger ? Tu devrais vraiment partir, Samael. Mais tu ne peux t'empêcher de lui emboîter le pas, ta curiosité piquée à vis. Une fois dans la cuisine – c'est tellement grand, comparé à la roulotte où tu vis – il reprend une nouvelle fois la parole. Et plus il parle, plus tu le trouves étrange. Il te propose de cuisiner pour toi. Il sait tout cuisiner ? Mouais, non. Avec ton allergie, tu sais qu'il ne faut rien manger qui sorte de l'ordinaire. Même le pain tu n'y as pas le droit. Alors quelque chose de cuisiné par un inconnu... Non. Surtout que tu n'arrives pas à comprendre pourquoi il ferait ça.
-Tu proposes souvent à des inconnus de cuisiner pour eux ?
Tu es sur tes gardes. Est-ce si étonnant que cela ? Tout le monde n'aime pas les personnes comme toi et sa réaction dans ce contexte te semble sortie d'un autre monde. Comme s'il ne pensait pas une seule seconde que tu peux être dangereux. Il te donne l'impression de te traiter comme un invité et non un inconnu entré en toute illégalité. Tu ne sais pas ce que tu dois en déduire. Est-ce qu'il est naïf à ce point ou tout simplement idiot ? Ou alors il a une petite idée derrière la tête et tu n'as guère envie de savoir laquelle. Quel curieux garçon... Enfin. Un soupir s'échappe d'entre tes lèvres tandis que tu glisses ta main libre dans tes cheveux, ramenant quelques mèches brunes dans le rang. Que faire ? Tu ne sais pas trop. Tu es curieux mais il ne t'inspire pas confiance. Enfin, encore moins qu'une personne qui aurait essayé de te mettre à la porte quoi. Enfin, ce n'est pas une raison pour être désagréable non plus...
-Écoute. C'est gentil mais je ne veux rien. Ton ventre gronde à nouveau. Tu serres un peu les dents. Disons plutôt que je ne mange rien que je n'ai moi-même cuisiné.
Ou que ta mère ait cuisiné mais cela tu vas le garder pour toi. Tu n'as pas à tout dévoiler sur toi. Avec ce quelques mots, tu espères qu'il va laisser tomber l'idée de te cuisiner quelque, même s'il est vrai que la proposition est intéressante... Mais non, par principe, tu n'acceptes pas. Tu ne fais pas la manche, tu n'acceptes pas la charité non plus. Alors, que comptes-tu faire maintenant ? Repartir ? Les policiers sont sûrement allés te chercher ailleurs maintenant, il serait temps de filer jusqu'au camp. Et pourtant tu ne bouges pas de là où tu es, l'observant de ton regard aussi sombre qu'une nuit sans lune. Tu croques une nouvelle fois dans ta pomme, réfléchissant. Tu n'arriveras pas à dormir cette nuit si tu n'obtiens pas quelques réponses à tes questions. C'est très énervant mais c'est ainsi. Alors tu commences à te déplacer dans la cuisine, sans but précis...
-Mais dis-moi... Qui es-tu ? Je passe régulièrement dans ce quartier, je vois souvent les propriétaires et leurs invités mais toi, je suis sûr et certain de ne jamais d'avoir vu, ni ici, ni ailleurs...
Ton regard sombre pétille de curiosité. Tu n'es pas méchant comme jeune homme. Tu as un fort caractère, certes, mais cela ne t'empêche pas d'être très gentil du moment qu'on ne te cherche pas. Et pour le moment, il n'a rien fait pour s'attirer tes foudres d'une quelconque manière. Il se comporte juste d'une manière très étrange. Et tu te rends doucement compte qu'il peut te retourner la question. Il peut croire que tu espionnes les propriétaires, ce qui est faux. Tu n'es que très observateur. Un nouveau soupir t'échappe alors...
-Dis-le si je me montre trop indiscret...
Oui, il peut mettre un terme à tes questions en le disant. Mais cela ne t'empêchera pas de mener ton enquête de ton côté, si jamais cela arrive. Tu tiens vraiment à comprendre qui est ce beau jeune homme... |
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| Sujet: Re: captive gemstone {Quasi/Esme} Lun 20 Juin - 19:42 | |
| Non, tu ne veux pas de sa pomme, tu n'as pas faim. Tu n'en es pas moins intrigué. Qui est cet homme ? Que fait-il ici ? Connaît-il des parents ? Autant de questions plus ou moins similaires qui se baladent dans ton esprit. Tu aimeras comprendre ce qu'il fait ici et pour autant, ce n'est pas ta plus grande préoccupation, à en juger par ton comportement. Tu as laissé de côté ton arme de fortune et voilà que tu lui proposes le couvert. C'est du grand n'importe quoi. Mais pendant un instant, tu te contentes de l'observer, de le détailler. Tu n'as pas vu beaucoup de gens de l'extérieur et depuis de nombreuses années maintenant, il n'y a plus que tes parents que tu peux voir. Quand de la famille visite autrement, on te demande de rester à ta place et de ne pas en sortir, de ne pas faire de bruit. Bien naïvement, tu obéis. Toujours est-il que le jeune homme en face de toi semble stupéfait par ta proposition. Bien quoi, tu as fait quelque chose de travers ? Tu te mordilles un peu la lèvre. Il te semble pourtant que ce sont les bonnes manières, que de proposer à manger à un invité qui a faim. Invité, tout est relatif... Bref, il décline ta proposition et te mordilles la lèvre. Vraiment, il n'a pas envie ? Pourtant, son ventre gargouille. Tu balayes donc son refus et tu l'invites à te suivre à la cuisine. Voyons, tu peux bien lui trouver quelque chose de plus consistant qu'une simple pomme à manger. Direction donc la cuisine alors que tu foules de tes pieds nus le sol impeccable de la demeure pour rejoindre la grande pièce qui est déserte à cette heure-ci. Tu en pousses les portes, le laissant rentrer à ta suite tout en réfléchissant à ce que tu pourrais bien lui composer.
Il s'interroge, te pose une question qui t'arrache un sourire. Est-ce que tu cuisines souvent pour les inconnus ? Tu secoues légèrement la tête, négativement, avant de reprendre la parole. « Oh, non. Vous êtes le premier inconnu que je vois depuis très longtemps à vrai dire. » Rajoutes-tu d'un air enjoué. Pourtant, il n'y a rien de drôle ou même de normal à cela, mais tu es loin de t'en rendre compte, enfermé dans ton petit monde. Enfin, il représente l'occasion presque interdite de t'amuser un peu, de t'occuper autrement que par les loisirs d'intérieur. Tu es heureux, réellement heureux, d'avoir quelqu'un avec qui discuter, même si tu ne le connais pas le moins du monde. Tu dois admettre que tu es un peu triste lorsqu'il décline une fois de plus ta proposition. Alors ça ne l'intéresse vraiment pas ? Il ne veut pas de la nourriture que tu lui proposes ? Tu ne comptes pas le forcer. Mais à entendre son ventre gronder une fois de plus, il a faim. Il peut bien dire ce qu'il veut, son corps réclame de la nourriture. Tu te mordilles la lèvre, réfléchissant un instant à ses propos. Puis tu finis par hausser les épaules et reprendre le plus simplement du monde la parole. « Oh, vous pouvez cuisiner, si vous préférez. » Tu retrouves un petit sourire en l'observant. Cela ne te dérange pas, qu'il cuisine lui-même, tu voulais juste le faire parce que c'était la chose à faire à tes yeux, mais tu ne vois pas d'inconvénient à ce qu'il s'en occupe.
Il t'observe, tu en fais autant finalement, détaillant ces yeux terriblement sombres qui te scrutent. Tu rosis un peu d'être le sujet d'une observation si détaillée. Ce n'est pas dérangeant, tu ne saurais dire comment tu te sens, tu n'as juste pas l'habitude. Ton cœur s'accélère un peu, tu te prends à te demander ce qu'il pense de toi. C'est plutôt étrange comme sensation, tu es à la fois curieux et tu ne sais quoi d'autre. Heureusement, il reprend rapidement la parole ce qui capte ton attention. Qui es-tu ? Tu te mordilles la lèvre. Oh. Tu... Tu avoues être un peu perdu. Tu n'es pas censé répondre, lui donner des réponses... Ta mère t'a formellement interdit de parler aux inconnus... Mais voilà, tu lui as déjà parlé, alors un peu plus, un peu moins... Oui, mais tu ne peux pas dire que tu es leur fils. Et pourquoi pas ? Pesant rapidement le pour et le contre, il en profite pour te dire que s'il est trop indiscret, tu n'as pas à répondre. Tu te mordilles la lèvre. En effet, rien ne t'oblige à répondre, mais tu as envie pourtant. Car si tu ne lui réponds pas, si vous ne parlez pas, il va juste partir et tu retourneras à ton quotidien plat. Lui, il apporte un peu de nouveauté, quelque chose d'inattendu. « Hm. Je suis leur fils. Mais je... Je... Je ne sors pas souvent de la demeure familiale. » Tu ne sais pas si tu as bien fait de répondre au final. Tu as peur qu'il se montre un peu trop curieux maintenant. Pourtant, tu restes intrigué et amusé par ce qui se passe. Tu sais que tes parents ne doivent l'apprendre sous aucun prétexte, mais tu es heureux d'avoir rencontré ce garçon.
Un peu nerveux, tu te diriges vers les placards de la cuisine. Tu dois trouver quelque chose à faire de tes mains, sa présence ici est excitante, amusante et tu n'as pas envie qu'il parte tout de suite. Pour une fois que tu peux parler à un inconnu... C'est donc avec ton habituel petit sourire que tu reprends. « Et vous, d'où venez-vous ? » Il n'est pas obligé de répondre. Tu ne mènes pas d'enquête sur lui, tu es juste naturellement curieux. Même si cette information ne sera pas si importante que ça au final, tu gardes espoir qu'un jour tu puisses sortir d'ici, et peut-être que tu pourras aller voir ce jeune homme. « Oh, et je m'appelle Lyokha, au passage. » Que tu rajoutes. C'est vrai, depuis qu'il est ici, vous ne vous êtes pas vraiment présentés. Un prénom peut-être pratique pour l'interpeller. En attendant une quelconque réponse, tu fouines toujours dans les placards, récupérant quelques aliments que tu as déposés sur le buffet. Il y a un peu de tout et de n'importe quoi, des biscuits, de la viande, quelques fruits et du chocolat, et autres éléments qui te passent sous la main. Tu rassembles tout dans un panier que tu poses sur la table, le poussant doucement vers lui. Qu'est-ce que tu fais ? Tu lui donnes à manger voyons. Vraiment Lyokha ? Tu lui donnes à manger, à lui, cet inconnu ? Et puis d'abord, c'est une manière de donner à manger aux gens ? Tu ne sais pas trop. Mais cela te semble être la bonne chose à faire. Tu désignes donc le panier du menton. « Prenez. Au moins vous pourrez cuisiner chez vous... » Ton sourire est toujours aussi délicat, aussi innocent. Tu joues nerveusement avec un lacet de ta chemise tout en l'observant, appréhendant un peu la suite. |
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