♆ race : Vampire (de Samael). ♆ âge : 1143 ans (et fou amoureux de Samael). ♆ métier : Fouteur de m**** (et amant de Samael à plein temps).♆ célébrité : H. Christensen ♆ crédits : awake. ♆ messages : 519
Sujet: i fell into your eyes. (mae, law school) Mar 17 Fév - 18:52
Premier cours de l'année. Pas pour les élèves, non. Mais pour toi, si. Tu viens de débarquer dans cette université, tu ne les connais pas encore, même si certains noms font écho à ton esprit. Des fils ou filles d'avocats, il y en a quelque uns. Mais ils n'assistent pas tous à ce cours dans ce but, non. D'autre ont juste besoin de quelques heures de classe de droit pour accéder à d'autres professions. Ils n'en sont pas moins les bienvenus dans ta classe, bien sûr. L'ancien professeur est parti en dépression apparemment. Tu espères pour ta propre santé mentale que c'était lui qui n'avait pas les nerfs assez solides. Même si honnêtement, ils n'ont aucune raison de t'embêter ; tu n'es pas du genre sévère, tu essayes de rendre tes cours un minimum intéressants, même si parfois, le droit, c'est long, tu ne diras pas le contraire. Pour un premier jour, tu as tenu à poser les bases, leur expliquant ton fonctionnement, mais aussi qu'ils pouvaient aussi oublier la méthode de ton prédécesseur. La tienne est unique en son genre, du moins, c'est ce qui se dit. C'est pourquoi depuis trente minutes, seul ou en binôme, chacun de tes étudiants s'affaire à résoudre un cas. Tu leur as demandé de monter une défense en une heure trente, avec les éléments de base d'un dossier. Tu attends d'eux d'avoir un raisonnement intéressant, des pistes à exploiter, des idées, n'importe quoi ; en somme, tu veux savoir où ils en sont un peu dans leur évolution, même si ça ne fait que deux mois à peine qu'ils sont rentrés. Juste pour savoir comment toi, tu dois te situer. Bref, pendant qu'ils s'affairent à leur cas, toi, tu termines de sortir tes bouquins, et tu en profites pour attraper un dossier sur lequel tu bosses en parallèle en ce moment. Le genre d'affaires plutôt glauques auxquelles les meilleurs d'entre eux seront confrontés plus tard, de toute évidence. Des photos dignes d'un grand film d'horreur... Tu soupires un peu en retournant une fois de plus aux résumés des différents intervenants, te contentant de faire ton boulot. C'est alors qu'une porte de l'amphithéâtre s'ouvre, et tu arques un sourcil, te demandant bien qui peut rentrer avec une heure de retard dans ton cours. Tu te relèves, observant le brun qui trace sa route jusqu'à sa place. Sérieusement ? Ni bonjour, ni pardon ? Tu n'es pas du genre à serrer la vis dès le début, mais tu as des principes de base, et la politesse en fait partie. « Mais bien sûr, tu n'as qu'à faire comme chez toi. » Tu croises les bras, le suivant du regard. Tu ne comptes pas laisser passer ça, et si Monsieur veut faire son petit rebelle, et il peut tout de suite quitter la salle. « Ça fait une heure que le cours a commencé, tu ne crois pas que tu es un peu en retard ? Des excuses seraient bien vues, histoire d'arranger ton cas. » Tu soupires profondément, consterné par le manque de sérieux de la personne. Tu ne sais pas d'où il sort, et ça t'est un peu égal, mais ceux qui viennent ici viennent pour travailler, le temps de ton cours du moins. Les autres n'ont rien à faire par-là. Tu remontes un peu tes lunettes sur ton nez, ne détachant pas ton regard de sa personne un instant. « Est-ce que je pourrais au moins avoir ton nom et ton prénom ? » Tu repasses derrière ton bureau, cherchant dans tes divers papiers, celui avec la liste des personnes censées assister à ce cours. Manquerait plus qu'il n'ait rien à faire là. Tu ne te ferais pas prier pour le dégager si c'était le cas.
Eliseo Jaime ♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...
♆ papiers d'identité.
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Sujet: Re: i fell into your eyes. (mae, law school) Mar 17 Fév - 20:16
i fell into your eyes
-Par les pieds puants et verruqueux de Fernbach ! Pourquoi est-ce qu'ils lui ont collé un remplaçant à l'autre con ? Merde à la fin !
Que de politesse. Que de distinction. Tu n'en as rien à faire, te laissant tomber de ton lit avec toute la délicatesse du monde. Autrement dit : aucune. Et tant pis pour la mémoire de ce pauvre avocat nommé Fernbach, qui a fait relâcher un criminel et, depuis, s'est attiré tes foudres. Tu voulais dormir aujourd'hui, les nuits de pleine lune sont toujours très éprouvantes, même pour toi, un jeune alpha. C'est pour cette raison que, lorsque tu vas te regarder dans la glace, tu vois plus une tête de mort-vivant que celle d'un jeune homme de seulement vingt-quatre ans. Tu as l'air de t'être bourré la veille, avec ton air de déterré. Non, tu n'as rien consommé d'illicite, tu as juste passé une nuit entière dans une cage aux barreaux d'argent. Quelques tracent de brûlure sur ton corps en témoignent d'ailleurs, mais tu les masques aussitôt. Ton père n'est pas un lycan, il est humain, contrairement à ce qu'était ta mère. Il n'a jamais aimé que tu la lui rappelles, alors tu masques toujours ces marques sous tes vêtements. Tu pars de ton appartement sans prendre le temps de petit déjeuner, mais tu t'arrêtes à une épicerie sur le chemin, achetant quelques croissants avant de repartir. Tu arrives donc devant ton amphithéâtre avec une bonne heure de retard. Ce remplaçant a intérêt à mériter le déplacement, sinon il peut être sûr que tu te rendormiras aussi sec.
Tu entres donc dans l'amphithéâtre étrangement silencieux. Tu entres donc, te faisant aussitôt repérer. Tant pis, te dis-tu. Tu n'es plus à cela près. Tu rejoins donc ta place, Iason se poussant un peu pour que tu puisses poser tes affaires à ses côtés. Ce n'est que lorsqu'une voix que tu ne connais pas se fait entendre, s'adressant visiblement à toi, que tu portes ton attention sur le nouveau. Tiens donc, ils ont remplacé le vieux par un petit blondinet. Un sourire amusé étire tes lèvres tandis que tu te contentes de l'ignorer, haussant un peu les épaules pour mieux sortir tes croissants. Et alors qu'il te dit que tu es en retard, que des excuses serait la moindre des politesses, tu tends une partie de ton petit déjeuner à ton voisin qui dévore aussitôt ce que tu lui offres. Comment s'acheter une place en deux secondes. Ça, c'est la classe version Tudor. Allez, que l'autre te lâche un peu les chaussures, que tu vois l'exercice qu'il a donné à tout le monde. Mais une nouvelle fois il te parle, faisant fi de la concentration des autres. Il t’agace déjà, et s'il continue sur cette voie, il ne fera pas long feu, peu importe qu'il soit à peine plus vieux que toi ou qu'il soit très mignon avec ses lunettes. HEIN ? Non non, tu n'as jamais pensé cela, c'est le loup en toi qui le trouve très appétissant. QUOI ??? Non non, il n'y a aucune pensée étrange qui te traverse l'esprit. Bref. Il te demande ton nom et tu lui fais enfin l'honneur de lui faire entendre ta voix.
-Je m'appelle Samael Tudor, Monsieur. Et sauf votre respect, je crois que votre intervention à voix haute et forte dérange bien plus mes camarades que mon arrivée en retard.
Sur ce, s'il n'a plus rien à dire, tu entreprends de découvrir le dossier sur lequel tout le monde planche, ta curiosité étant vite piquée. Mais ton pseudo enthousiasme retombe bien vite. La situation de base est un cas classique d'arnaque à l'assurance vie. Le mari qui se fait passer pour décédé, sa femme touche l'assurance vie et disparaît quelque temps plus tard avec tout ce fric, pour rejoindre son époux miraculeusement vivant. Un profond soupir s'échappe t'entre tes lèvres et tu entreprends d'expliquer à ton binôme le contexte de ce dossier, ne manquant pas une seule seconde pour qualifier cette situation de risible et qualifier les accusés d'indéfendables. Tu es tant passionné par ta déclaration que le remplaçant finit par monter jusqu'à vous. Et te dit qu'il va te prouver le contraire, qu'ils ne sont pas indéfendables. Tu te tournes alors vers l'homme, un sourcil arqué.
-Bien sûr, ils peuvent être défendus, mais pas de manière convaincante. Au pire, ils auront une magnifique amende, mais personne ne les jugera innocents. Et je suis prêt à vous tenir tête.
Tu entends Iason rire un peu face à de tels propos, et tu sais qu'il n'est pas le seul. Les autres ont l'habitude de te voir tenir tête aux professeurs, les faire tourner en bourrique jusqu'à ce qu'il craque. C'est ainsi que tu as fait partir le précédent professeur de droit, et tu n'es pas peu fier de toi, même si cela te vaut des ennuis. Alors si ce type, qui n'a certainement aucune expérience dans l'enseignement, compte rester à ce poste et te tenir tête, tu es prêt à faire de lui ton nouveau jouet.
Raleigh Rutherford ♆ tell me, would you kill...
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Sujet: Re: i fell into your eyes. (mae, law school) Mar 17 Fév - 21:43
Son attitude est bien loin de te plaire, tu dois l'admettre. Il hausse les épaules, se fout clairement de ce que tu peux lui dire, dérange son monde, et mange par-dessus tout, sans compter son heure de retard. Décidément, il enchaîne les bourdes avec toi, et si nombre de tes collègues l'auraient déjà renvoyé, tu préfères le laisser assister à la suite du cours. Après tout, il faut bien apprendre à connaître les divers éléments de cette classe, les points forts comme les petits cons – même si les deux ne sont pas incompatibles, il est vrai. Samael Tudor donc. Tu préfères ne pas tenir compte de sa petite remarque, cette dernière te désolant plutôt qu'autre chose. Il arrive en retard et il trouve le moyen de redire quelque chose à ton comportement ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité, clairement. Alors tu te contentes de hausser les épaules, dans la plus grande indifférence qui soit. « C'est cela, tu n'as qu'à prendre en compte l'affaire sur laquelle travaillent lesdits collègues, plutôt que de nous faire profiter de ton sarcasme. » Tu retournes sur ces mots derrière ton bureau, continuant à griffonner les éléments d'un tout autre cas sur ton bloc-notes. Un vrai casse-tête celui-ci, c'est sûrement pour cette raison que tu apprécies ton métier ; car tu ne tombes jamais sur les mêmes cas, et que même s'ils se ressemblent de temps à autre, il y a toujours un détail, une légère différence pour faire pencher la balance en faveur, ou au contraire, en ta défaveur. Bref, monsieur trouve sa place, se met à travailler, et tu ne demandes rien de plus.
Sauf peut-être le silence. Avec sa déclaration enflammée, c'est lui qui dérange ses collègues désormais, et tu pousses un long soupir, montant jusqu'à eux pour lui demander de baisser d'un ton. Jusqu'à entendre que les deux, le mari comme la femme, sont indéfendables. Tu secoues simplement la tête, observant le brun avec un léger sourire accroché à tes lèvres. « L'un comme l'autre sont défendables, je ne vous donnerais pas ce cas sinon. » Maintenant, qu'il veuille réfléchir à la défense ou pas, c'est son problème. Alors selon ce Samael, ils peuvent être défendus, mais pas de manière convaincante... Tu échappes un nouveau soupir. Ces élèves alors. À croire qu'ils ne cherchent pas assez loin. Ou alors il n'a pas feuilleté tout le dossier que tu lui as balancé. Tant pis pour lui, n'avait qu'à pas arriver en retard. Et dire qu'il est prêt à te tenir tête... Cette fois, ce sont quelques éclats de rire qui glissent d'entre tes lèvres alors que tu descends les marches de l'amphithéâtre, rejoignant le niveau le plus bas, soit ton bureau. Très bien, il veut la jouer ainsi ? Ça te va. Tu interromps donc tes élèves dans leur travail, l'histoire d'une ou deux minutes pour mettre au clair la suite. Tu sens que tu vas te régaler, et avoir une occasion presque pédagogique de remettre ce jeune Tudor à sa place.
« Bien, pour ceux qui ne l'auraient pas entendu, Samael ici présent nous fait l'honneur de nous apprendre que ni la femme, ni le mari ne sont défendables, et met au défi de me prouver que je me trompe. » Tu viens t'asseoir sur ton bureau, sondant la pièce de ton regard azuréen, un léger sourire flottant toujours sur tes lèvres. Ce sont ces petits défis qui pimentent un cours et qui t'amusent franchement. Car tu aimes les défis, tu aimes montrer que tu as raison, et pour le coup, tu es bien plus expérimenté que lui dans la matière, qu'importe combien il est intelligent ou doué pour le droit. Toi, tu as l'expérience, et l'habitude de passer devant les tribunaux. Aucun d'entre eux ne peut prétendre autant. « Je vous propose un petit jeu, ou plutôt, je te propose un petit jeu Samael. Je vais jouer la défense, et toi, tu vas prendre le parti du mari, soit l'accusation. Je vais monter ma défense, à toi d'en faire autant pour détruire tous mes arguments. Et puisque tu as l'air exceptionnellement doué – pas vrai ? – on va faire ça en trente minutes. Au bout du temps imparti, Miss Szelsky ira chercher au hasard dix étudiants en lettre sur le campus qui feront office de jury. » Histoire de choisir un jury qui, comme dans un cas concret, n'a normalement aucun rapport avec l'enquête, et qui sont donc, totalement neutres à la base. Comme ça, on ne pourra pas t'accuser d'influencer tes élèves, ou que ces derniers n'osent pas te contre-dire par peur de représailles quelconques.
Et tant que tu y es, tu sors un billet de cinquante de ta poche, le levant bien haut à la vue de tous. « Je te parie que ma cliente s'en sort sans une amende, et j'en mets cinquante de plus sur le fait que la situation va se retourner contre ton client. » Un second billet rejoint le premier. Même si tu sais que peu d'entre eux ont réellement besoin de cet argent, tu sais aussi que ça rend les gens compétitifs. « Et pour compenser de mon expérience dans la matière, je te laisse choisir autant d'assistants que tu le veux pour t'entourer, dans un maximum de cinq. » Tu descends de ton bureau et tu repasses derrière, t'apprêtant à t'asseoir. Mais avant, il te faut poser une dernière question, histoire que les choses soient claires. « Est-ce que cela te va, Monsieur Tudor ? » Ton sourire ne t'a pas quitté. Tu sais ce qui te fait, et lui, il ferait mieux de s'inquiéter et de refuser le défi, s'il ne veut pas commencer l'année avec toi par une humiliation publique. Mais tu promets d'être tendre, car être méchant n'est pas ton caractère. Tu es juste particulièrement joueur.
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Sujet: Re: i fell into your eyes. (mae, law school) Mer 18 Fév - 22:59
Tu n'as jamais prétendu être là pour plaire aux autres. Enfin... Si, peut-être un peu à tes camarades, mais tu n'es pas là pour plaire à tes professeurs. Qu'ils te supportent ou te haïssent profondément, c'est du pareil au même à tes yeux. Toujours est-il que, ignorant la réplique qu'il t'adresse en réponse à ta remarque sur son intervention qui a déconcentré tes camarades, tu prends connaissance du sujet de travaille d'aujourd'hui. Génial, une affaire d'arnaque à l'assurance vie et les deux complices qui se renvoient la faute l'un l'autre, alors qu'il est évident qu'ils sont de mèche mais dès que les choses ont mal tourné pour eux, ils ont cherché la première échappatoire possible. Tu trouves cela un peu minable, oui. Résultat, au lieu de travailler la défense de la femme, tu entreprends d'expliquer ton point de vue à ton voisin. Cette discussion enflammée finit par ramener le remplaçant lui-même à vos côtés. Évidemment, il n'est pas d'accord avec toi. C'était évident d'un côté, pourquoi prend-t-il la peine de monter jusqu'ici pour donner un avis que tu sais qu'il a ? Tu ne sais pas et tu t'en fiches un peu. Et tes réponses le font rire ? Tu vas finir par lui envoyer ton poing dans la figure, il verra s'il rit toujours. Ouh là, ne serais-tu pas en train de t'échauffer, Samael ? Oui, mais tu estimes que c'est sa faute. Les quelques jours avant et après la pleine lune, tu es toujours très irritable alors quand on te cherche, on te trouve. Mais tu ne le frapperas pas, ce n'est pas ton genre. Tu n'utilises tes poings qu'en dernier recours, tu n'aimes pas la violence gratuite. Et tandis qu'il redescend, tu le suis du regard, espérant un peu qu'il cesse de te chercher et qu'il retourne à son bureau. Mais ce n'est pas le cas, pas tout à fait. Il prend plutôt la parole et s'adresse à tous. Tu serres aussitôt les poings. Samael. Ce type t'appelle par ton prénom. Tu détestes cela, tu détestes qu'un professeur t'appelle par ton prénom, parce qu'à tes yeux c'est plus qu'un manque de respect et état donné que tu gardes le vouvoiement, tu attends au moins que les autres gardent cette même marque de respect. Tu commences doucement à le détester et, petit à petit, il devient évident que cet homme sera ton prochain jouet. Tu le laisses parler doucement, intégrant petit à petit chaque propos. Tu sais que tu ne devrais pas relever un défi aussi stupide, tu n'es pas encore prêt à passer au tribunal, tu n'es encore prêt à faire ne défense ou une accusation correcte. Mais plus il parle et plus il te provoque. Ton prénom, son "puisque tu as l'air exceptionnellement doué – pas vrai ?", l'argent qu'il met en jeu, montrant à quel point il est sûr de lui. Tu as sérieusement envie de lui faire ravaler son sourire. Ton voisin te connaît bien, puisqu'il prend la parole juste après que le blond t'ait proposé de prendre des assistants.
-Hé, Samael. Tu ne vas quand même pas relever le défi, hein ? T'es pas en état aujourd'hui, attend au moins quelques jours, le temps de te remettre.
Tu le sais bien. Tu sais que tu n'es pas au top de ta forme, tes brûlures te font souffrir, tu n'es pas complètement réveillé et tes nerfs sont à vif. Non, tu ne devrais pas te laisser emporter par tes pulsions de colère. Et pourtant... Oui, et pourtant... Ton instinct te hurle d'agir au lieu de le laisser te ridiculiser ainsi. Si tu refuses ce défi, tu passeras pour un dégonflé et c'est hors de question. Alors tu prends le temps de te relever et d'avaler le morceau de croissant que tu mâches depuis tout à l'heure. Tu finis par le regarder, la tête droite, observant ses lunettes. Est-ce que cela te va ? Non, tu refuses de le voir continuer à t'insulter comme il le fait. Tu secoues donc la tête.
-Ça m'ira lorsque vous cesserez de m'appeler par mon prénom. Je ne suis pas votre pote, alors épargnez-moi toute forme de familiarité. Sinon je relève le défi.
Mauvaise idée. Très mauvaise idée. Mais maintenant que tu y es, tu iras jusqu'au bout. Tu ne perds donc pas une seule seconde, te plongeant dans le dossier, acceptant avec plaisir l'aide de Iason. Tu n'es pas surdoué, mais tu sais que tu es doué lorsque tu es convaincu. Là est le problème : il faut que tu sois convaincu, ce qui n'est pas le cas. Mais un défi est un défi, tu vas donc faire de ton mieux. De temps en temps, tu relèves les yeux de tes notes pour observer les autres. Tu sens les regards posés sur toi. Certains sont désapprobateurs, d'autres amusés, d'autres encore sont curieux. Tu as l'habitude de tout cela. Rien ne change de d'habitude. Tu fais ton show, comme toujours. Mais cela plaît aux autres et tu t'amuses, alors tu ne comptes pas arrêter de sitôt. La demi-heure imposée passe vite, presque trop vite. Tu notes ton dernier argument lorsque la dernière seconde arrive. Tu es prêt. Ce n'est pas parfait mais tu es prêt à la faire, cette accusation.
-Je suis prêt. Moira ? Tu veux bien aller nous trouver un jury s'il te plaît ?
Un sourire et un "d'accord" plus tard, la voilà partie à la rechercher de personnes qui pourraient être neutres dans votre pseudo tribunal. En attendant, tu laisses ton regard se tourner vers les places occupées par tes camarades. Par endroits, tu rencontres des sourires d'encouragement, à d'autres tu ne vois que de l'indifférence, parfois même de la lassitude. Mais c'est le grand sourire de Iason qui te fait retrouver le tien. Tu sais qu'il est à tes côtés et qu'il te soutient à fond. C'est toujours rassurant de pouvoir se dire qu'on a quelqu'un toujours prêt à nous aider non loin. Tu as peu d'amis, mais tu sais que tu peux compter sur eux en toute occasion, même tu ne leur dis jamais toute la vérité sur toi. Tu lui fais donc signe de la main avant de te tourner vers le remplaçant, parlant suffisamment bas pour que seul lui puisse t'entendre.
-Vous savez quoi ? J'aurais mieux fait de rester chez moi pour dormir, ça aurait été bien plus utile que votre cours. Mais bon, maintenant que j'y suis...
Un sourire limite provocateur étire tes lèvres tandis que tu vas t'installer, relisant une dernière fois tes notes tandis que Moira fait entrer de nouveaux élèves. Tu laisses le blond leur expliquer la situation, tandis que toi, tu te prépares. Et lorsque le pseudo procès commence, tu t'avances, la tête haute, le visage impénétrable, ton regard paraissant plus sombre que d'habitude. Ceux qui connaissent ton père ne peuvent manquer l'air de famille qui vous lie. Tu lui ressembles, c'est indéniable, et tu en serais presque fier. Presque. Rien dans les mains, rien dans les poches, tout de tête comme dans un vrai procès, tu te lances donc.
-Mesdames et Messieurs. Il y a quelques mois, mon client a bénéficié de vacances à l'étranger. Des vacances que sa femme lui avait d'ailleurs payées, j'ai des témoins qui l'ont vue aller acheter les billets. Ne trouvez-vous pas étrange que peu de temps après son départ, les autorités reçoivent un courrier apparemment officiel annonçant le décès de mon client ? Ne trouvez-vous pas étrange que l'épouse éplorée n'attende pas le rapatriement du cadavre de son mari pour organiser ses obsèques ? Que de coïncidences, n'est-ce pas ? Voilà la raison de ma présence : toute cette histoire n'était qu'une machination pour faire passer mon client pour mort afin de permettre à Madame X de toucher l'assurance vie de son mari, au détriment de tous !
On ne peut nier une certaine conviction dans tes paroles, même si tu te trouves ridicule et que tu n'es pas une seule seconde convaincu par tout ce que tu viens de dire. Mais tant pis, tu joues tout de même le jeu, au moins un minimum. Allez, qu'il prenne la parole, qu'il essaye de défende sa "cliente", tu te feras un plaisir de lui tenir tête et de lui faire perdre son pari. Ce n'est pas une question d'argent, c'est une question d'honneur. Tu relèves souvent les défis et, lorsque tu le fais, tu mets tout en œuvre pour les gagner. Aujourd'hui ne fera pas exception à la règle.
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Sujet: Re: i fell into your eyes. (mae, law school) Lun 31 Aoû - 21:08
Tu aimes les défis. Ce n'est pas une nouveauté. Tu es du genre à jouer avec le feu, à remettre en question continuellement ce qui se passe autour de toi. Tu as besoin de ça, de cette dose d'adrénaline pour ne pas tomber dans la routine. Et il faut croire que tu t'es trouvé un partenaire de jeu idéal. Ce garçon est une vraie tête de mule. Voilà qui promet d'être intéressant. Tu n'as pas peur de lui. Il n'a pas peur de toi. Tu le trouves un peu trop fier, peut-être un peu trop confiant. Il devrait se méfier. Certes, vous êtes à l'école. Mais une humiliation devant l'amphithéâtre complet n'est jamais agréable. Mais... Ce n'est pas toi d'humilier les autres. Alors, tu vas juste lui faire comprendre qu'il est prié de suivre les cours comme les autres, et pas comme ça le chante, comme il te l'a fait comprendre en arrivant en retard. Il semble en tout cas de mauvaise humeur. Tu sens une certaine animosité envers toi. Aurait-il envie de te frapper ? On dirait bien, mais tu te contentes de garder ton léger sourire en coin et de redescendre jusqu'à ton bureau pour informer tout le monde de la situation. Le brun reprend la parole. Tu dois éviter toute forme de familiarité avec lui. Soit, si c'est ce qu'il veut. Tu soupires d'abord profondément, avant de te réjouir à l'idée que oui, il accepte le défi. Tant mieux. Il sera l'exemple parfait de ce qu'il ne faut surtout pas faire avec toi. À commencer par te prendre pour un con, ça passe très mal. Mais, en attendant. « Comme le voudra Monsieur Tudor. » Tu ajoutes une petite révérence qui n'était pas nécessaire. Juste pour appuyer que le message est bien reçu. Et oui, tu joues avec le feu, une fois de plus. Tu n'en as rien à faire.
La demi-heure de préparation débute. Tu récupères ton carnet et un crayon, y griffonnant quelques indications, détaillant précisément le rapport que tu as fourni à chaque élève sur le cas. Tu as tellement l'habitude, l'exercice est presque trop facile pour toi, si bien que tu finis le tout une bonne dizaine de minutes avant la fin du temps imparti. Tu en profites pour regarder l'amphi dans son intégralité. Certains sont amusés par la situation, d'autres attendent de voir le dénouement de cette affaire. Tu crois même repérer des paris un peu plus loin sur ta droite. Ce qui t'arrache un sourire et un soupir qui se mêlent brièvement. Bref. La demi-heure s'échappe rapidement, et assez vite, le brun est obligé de te rejoindre en bas, devant tous ses collègues qui se régalent d'un peu d'animation. La jeune Moira va chercher quelques étudiants supposés neutres, même si tu sais d'avance qu'ils ne serviront pas à grand chose. Tu vas faire ça rapidement, et avec un peu de chance, il n'y aura même pas besoin de vote. Mais bon, tu préfères jouer la bonne foi, et tout organiser de manière à ce que les choses se passent bien. Tudor s'autorise une petite provocation qui t'arrache un franc sourire. Ah oui, c'est ce qu'il pense ? Tu secoues un peu la tête, ne tardant pas à lui dévoiler le fond de ta pensée. « Vous êtes tellement humble, Monsieur Tudor. Faites attention, vous pourriez bien tomber de haut après cette petite démonstration. » Ajoutes-tu simplement, lisant une dernière fois tes notes, le laissant en faire autant alors que tu t'avances pour annoncer la situation à toute la salle. « La situation est donc simple, nous allons traiter le dossier que vous avez normalement sous les yeux. Il s'agit d'une autre histoire d'assurance, un peu plus compliquée cette fois-ci. J'espère que vous avez été attentifs à ce que j'ai pu vous dire depuis le début de ce cas, c'était important. N'hésitez pas à nous interrompre moi, comme Monsieur Tudor si vous avez des questions. Sur ce, je vous en prie, Monsieur Tudor. » N'es-tu pas agaçant, à l'appeler Monsieur Tudor sans cesse ? Peut-être, mais tu n'en as rien à faire. Il l'a cherché.
Le procès factice commence donc, et c'est Samael qui débute avec l'accusation. Tu le regardes évoluer, plus important encore, tu l'écoutes, très sérieusement. Même si honnêtement, tu as envie de bailler, tellement il n'est pas convaincant. Sérieusement, on dirait que même lui ne croit pas à ce qu'il raconte. Du moins, il peut être convaincant pour ses collègues, il ne l'est pas pour toi. C'est sûrement ton regard sévère d'avocat qui déforme ta vision des choses. Tout ce que tu sais, c'est qu'avec une telle accusation, il n'irait pas bien loin à la cour. Tu laisses un temps pour que ses camarades impriment mentalement ce que le brun vient de dire. Et alors seulement tu te relèves de contre ton bureau, et tu t'avances à la hauteur du brun, neutre face à cet amphithéâtre et tous ces regards rivés sur vous deux. « Donc, d'après vous, Madame X a payé des vacances à son mari et l'a fait passer pour mort pour pouvoir toucher l'assurance vie de ce dernier. Cas typique d'arnaque à l'assurance, me direz-vous. On notera tout de même que vous êtes passé à côté d'éléments importants du dossier, se trouvant en annexe quatre et sept du document principal – annexes que vous auriez eu le temps de travailler en arrivant en avance, notamment. Mais revenons en au cas. Alors que Monsieur X nie avoir participé à cette mascarade, ma cliente elle, a reconnu les faits, a reconnu avoir tenté cette fraude à l'assurance. Mais pas seule, même si votre client ne veut pas reconnaître sa part de responsabilité. Bref, l'idée de base – d'après ma cliente – s'est confirmée par de nombreuses preuves, même si, à vous écouter, Monsieur n'était au courant de rien. En réalité, Monsieur devait disparaître de la circulation un temps, pour que l'entourage ne soupçonne en rien cette mascarade. L'argent de l'assurance devait être versé sur le compte des deux époux, mais ne s'y est jamais retrouvé, pour la bonne et simple raison que, si vous avez été attentif à la ligne cinq du relevé dans l'annexe quatre, l'argent a été versé sur un tout autre compte placé à Ululatus Luna. Compte qui, en fouillant un peu plus loin dans les papiers – que vous avez la plupart considérés comme sans importance – était au nom de Caitlyn Smith. Et personne, aucun d'entre vous ne m'a demandé qui était Caitlyn pour Monsieur et Madame X. J'avais pourtant bien précisé dès le début de la séance que vous pouviez me poser toutes les questions qui vous passaient par la tête. Vous avez fait comme vos camarades, Monsieur Tudor. Vous n'avez pas été chercher plus loin que l'évidence, sans quoi vous auriez compris que Monsieur avait une amante résident à Ululatus Luna, et qu'il prévoyait sans l'ombre d'un doute de quitter sa femme avec tout l'argent pour se refaire une vie. » Tu soupires profondément. Tu n'es pas là pour humilier tes élèves, loin de là. Tu veux juste qu'ils comprennent que l'évidence ne doit pas être prise pour acquise. Parfois, les choses paraissent, mais ne sont pas pour autant. Tu espères que cette petite démonstration leur aura été bénéfique.
« Sur ce, il est inutile Monsieur Tudor de chercher à argumenter. N'ayant pas prévu ce retournement de situation, vous vous retrouvez sans matière, aucune pour défendre votre client. C'était bien tenté. Mais c'est aussi la preuve que non, vous ne pouvez pas vous passer de ces cours, car non, vous n'avez rien d'exceptionnel. Maintenant si vous le voulez bien, retournez à votre place, et faites nous le plaisir d'arrêter d'amuser la galerie et de vous concentrer un peu plus sur vos études. » Tu t'es montré sec avec lui, sans sourire, juste neutre et limite froid dans ton attitude. Tu n'en as rien à faire. La cour, c'est une fausse aux lions, il faut savoir attaquer et défendre, même si beaucoup aiment dire que la meilleure défense est l'attaque. Il faut être plus rusé que cela, à ton sens, mais... Ils auront tout le temps de l'apprendre, s'ils veulent vraiment devenir avocats. Toujours est-il que, l'amphithéâtre est étrangement silencieux soudainement, comme si tes mots avaient jeté un froid. Certains te regardent avec surprise, quand d'autres se replongent en silence dans leurs papiers, cherchant ce qu'ils ont loupé. Toi, tu regardes le brun rejoindre sa place et tu reviens rapidement au grand tableau noir, attrapant une craie pour y noter les éléments les plus importants de ce cas. Les élèves sont attentifs pour la grande majorité, tu ne vas pas t'en plaindre. La suite et fin du cours se déroulera sans encombre, et ce n'est pas plus mal ainsi.
***
Tu glisses une main sur ta nuque, penchant un peu la tête en arrière. Tu as bien dormi cette nuit, mais pas dans la meilleure des positions il faut croire, vu le mal de nuque tu te traînes encore, même en cet après-midi. Tu attrapes ton sac, ton café, et après avoir salué tes collègues, tu rejoins l'amphithéâtre où tu donnes ton cours à cette heure-ci. En entrant dans la grande pièce, tu constates que déjà de nombreux élèves sont présents, et que les autres se pressent pour avoir une place. C'est un peu la pagaille, et tu en profites pour rejoindre le bureau, poser tes affaires et ton café, et remonter les manches de ta chemise jusqu'à tes coudes. Tu ajustes ta cravate au passage, et tu sors le programme d'aujourd'hui de ton sac, ainsi qu'une pile de polycopiés à distribuer. Tu demandes au passage deux ou trois volontaires pour passer dans les rangs et distribuer ça, volontaires qui s'empressent de répondre à ta demande. Parfait. Sur ce, tu entames ton café, tu profites des quelques minutes de répit qu'il te reste avant le début de ce cours. Début qui arrive bien vite, une fois l'esprit échauffé des étudiants calmé. « Bien, bonjour à tous, j'espère que vous allez bien et que vous avez un peu relu ce qu'on a fait hier, même si le cas que je vous propose aujourd'hui est tout nouveau. Trois de vos collègues ont déposé sur votre bureau un petit dossier comprenant le cas sur lequel vous allez travailler pendant les deux heures aujourd'hui. Vous travaillerez en binôme, et vous serez évalués la prochaine fois, donc essayez de faire ça sérieusement. Une fois de plus, si vous avez la moindre question concernant le cas, venez à tour de rôle à mon bureau où je me ferai un plaisir de vous répondre. Sur ce, travaillez bien. » Tu vois déjà les petits groupes s'organiser, les premières idées fuser ici et là, et tu retournes derrière ton bureau, préparant déjà ton prochain cours. Tu n'aimes pas prendre de retard, tu préfères même être en avance quand tu le peux. Mais tu restes à disposition pour eux, puisque tel est ton rôle.
Quelqu'un s'est posté devant ton bureau, il te faut relever les yeux pour constater qu'une petite brune est là, t'observant dans ton travail, attendant sans doute ton attention pour te poser une question. « Oh, excusez-moi, Miss ? » Elle sourit un peu. Un sourire légèrement charmeur, et un instant, tu te demandes si elle sourit naturellement comme ça, ou s'il y a autre chose derrière. « Rose Whiteley, mais vous pouvez m'appeler Rose. » Tu hoches un peu la tête, lui accordant un sourire et ton regard glisse jusqu'à la feuille qu'elle a entre les mains. Au bout de quelques secondes de silence, elle reprend la parole. « Hm, oui, je voulais si, dans le cas, le voisin de Chris Fawkes avait été innocenté, puisque son alibi n'est pas mentionné. » Tu fronce légèrement les sourcils. « Ah, en effet, ce n'est pas explicitement dit mais... Attendez un instant. » Tu attrapes ton exemplaire d'un polycopié, et tu lui désignes une ligne de la pointe de ton stylo. « Voyez ici, il a été innocenté. » Elle se penche sur ton bureau, et une fois de plus, tu te demandes si elle n'en fait pas exprès. Ton regard glisse sur son décolleté, et tu te tapes mentalement, en revenant plutôt au texte. Oui, le texte. Hm. Bon, tu es un homme avant tout mais... Tout de même, une de tes étudiantes ? Comme si ce n'était jamais arrivé... Héé ! Stop là. On se concentre. Sur le texte. Elle te sourit, tu en fais autant. « Oh, merci. » Et la voilà qui retourne à sa place. Tu te lèves pour aller jeter ton gobelet vide, et lorsque tu t'apprêtes à retourner t'asseoir, tu t'arrêtes pour te retrouver face au brun. Oui, ce brun en particulier. « Monsieur Tudor. Je vous écoute. » Fais-tu simplement, légèrement appuyé contre ton bureau. Qu'est-ce qui peut bien l'amener, lui qui, depuis le début, prétend ne rien en avoir à faire de tes cours.
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