Sujet: Nuit magique [pv Edwood] Lun 22 Oct - 18:56
Nuit magique
Edwood & Aza
DATE ► 2 février HEURE ► soir MÉTÉO ► la neige comble toujours le sol LIEU ► une auberge de la ville STATUT ► privé RÉSUMÉ ► Aza se retrouve sans trop savoir comment dans une auberge de la ville sorcière. Là, une femme lui offre un verre et l'emmène danser dans cette nuit follle et insensée. Electriser, l'Aza enfant laisse place alors à un tout autre visage alors qu'elle va faire une rencontre qui pourrait bien changer des choses... VOX POPULI ► nop
Une nuit… Une nuit différente… Était-ce la pleine lune ? Je ne le savais pas, ou du moins, je ne le sus que quand je levais les yeux vers l’astre lumineux. Il était rouge… Un rouge oranger, signe que quelques choses d’autre se passait ; une nuit magique ? Je choisis de l’interpréter comme telle alors que je m’approcher de la ville sorcière et de son cœur vivant. Il y avait du monde dans les rues, bien que je ne sache pas trop où j’étais. Des regards venaient sur moi… Peut-être parce que je portais cette petite robe blanche, la même robe que d’habitude, mais surtout, une robe qui n’avait rien à voir avec la saison. Autre bémol ? J’étais toujours pieds nues, seul mes rubans protéger un minimum mes petits pieds et bien que cela ne me dérange pas le moins du monde, cela avait souvent tendance à choquer les autres en faite.
Pourquoi mes pas m’attirèrent en ce lieu ? Peut-être la musique… C’était ce qu’on doit appeler une auberge… A vrai dire je ne sais pas trop, et il est déjà bien que je commence mon nom à moi. Il devait y avoir des chambres en haut, et en bas, cela ressemblait à un bar où on pouvait peut-être manger. En tout cas il y avait beaucoup de monde, et il faisait chaud. Oui, j’avais chaud. Je sentais des effluves venir caresser ma peau et m’électriser d’une façon que je n’étais pas sure de comprendre.
« Tu sembles perdue ma belle… »
Qui est cette femme qui me parle ? Je n’en ai aucune idée, mais sans que je comprenne, elle me tend un verre et m’invite à le boire. C’est gentil de sa part, surtout qu’elle ne me connait pas. Alors je goutte... et c’est étrange… Les rires autour de nous ne cessent pas, et elle, elle rigole. C’est marrant, elle semble bien plus vieille que moi, et son visage est plein de maquillage, mettant en valeur ses yeux et ses lèvres pulpeuses. Moi à coté… je dois être bizarre, mais j’aime ça ! Mon visage n’est pas maquillé, mes yeux noirs ressorte plus que jamais sous de grand cils, mes lèvres rosées viennent se marier à ma peau de pêche d’apparence aussi pure que je peux être innocente.
« Je ne t’ai jamais vue ici avant il me semble petit ange… »
Drôle comme surnom, mais j’aimais bien alors que je lui répondis en souriant :
« Je crois que c’est la première fois que je viens ici…» « Alors il faut fêter ça, aller finit moi ton verre et suis moi !»
Obéissante et amusée en même temps de ma nouvelle amie, je bus on verre d’un coup non sans grimacer. Oh, je n’allais pas être ivre si c’était votre peur, non, mais comme poussée par mon vent, je la laissais me prendre la main pour m’emmener trois pas plus loin pour… danser ! Oui !!!! J’adore danser. Bon, je crois que je n’avais jamais entendu telle musique, mais regardant autour de moi, je me mis à imiter les gestes des autres files, deux ou trois pas plus, pour tout simplement laisser la musique prendre part de mon corps. Comment expliquer le reste alors ? Tout changea…
Les sensations de mon corps, leurs regards sur moi… Je devenais libre dans un monde où j’avais longtemps été prisonnière. Libre, je pouvais alors faire ce que je voulais. Mon corps ondulait sur la musique sensuellement, leur donnant l’eau à la bouche dans le seul but de combler mon petit plaisir. Désirez-moi… La femme a mes cotés sembla comme surprise de ce changement d’attitude, mais ne lui laissant place à aucune remarque, je devenais séductrice dans un monde de la nuit qui me plaisait bien trop pour le laisser m’échapper. La musique, j’en devenais reines, adaptant les paroles à mes gestes. Voulez-vous me toucher ? Mes mains glissèrent le long de ma taille comme une provocation maligne alors que le sourire de mes lèvres ne bougeait pas. Mon regard lui toujours aussi noir avait alors cette flamme qui y brulait, signe de ma présence plus que jamais. Un homme s’approcha, tenta sa chance, et je le remis alors à sa place, ne me satisfaisant pas de son apparence comme si cela n’était qu’un jeu ; l’attention était sur moi plus que jamais, et j’aimais ça. Joie d’une nuit, ivresse d’un soir, j’en devenais reine avec eux tous à mes pieds si je le pouvais. Mon amie me fit tourner sur moi-même et je répondis au geste avec une grâce presque déconcertante. La danse était mon terrain de jeu, et même lorsque l’enfant en moi, ou la gamine même devrais-je dire, avait les reines. Mais pas ce soir… Je venais de retrouver une liberté que je ne voulais pas céder pour le moment, non… Une main vint sur ma hanche et je m’échapper alors, montant sur une chaise, virevoltant sur une table pour redescendre sur l’autre et regagner le sol tout en esquivant celui qui avait voulu m’attraper. Non, pas toi non plus désolé, il te faudra juste rêver. Enivrement quand tu les tiens, je deviens plus comblée que jamais, avançant pourtant toujours vers ce point encore plus loin dans la recherche de l’extase. Un tour, deux tours, ma robe se soulève légèrement dans mes gestes avant que je n’atterrisse contre un torse. Je vais encore reculer, encore me laisser désirer, mais là croiser d’un regard me stoppa.
« Désolée… »
Non, je ne recule pas, alors que ma réponse d’une voix suave et suivit d’un léger mordillement de lèvres quand mon regard vient se plonger dans celui du beau brun face à moi que ma mémoire n’aurait pas du oublier malgré les années…
Edwood S. Aleister ♆ "Of traitors, bastards and broken things"
♆ papiers d'identité.
♆ race : Sorcier/Calice de Satine A. Blackwood. ♆ âge : 28 ans. ♆ métier : Second de la garde royale sorcière.♆ célébrité : Jonathan Rhys-Meyers. ♆ crédits : (c)Ness. ♆ messages : 29
Sujet: Re: Nuit magique [pv Edwood] Jeu 1 Nov - 16:48
Ce soir là, le jeune second de la garde royale avait une permission de sortie, et il ne s'en priva pas. Il choisit de se vêtir nonchalamment et de partir en vadrouille dans la ville. Il avait bien longtemps qu'il n'avait pas pu se mélanger à la foule de gens qui peuplaient ces rues. Et il devait avouer que sa fiancée lui faisait beaucoup de mal, étant de plus en plus à cran par l'attente de leur mariage et de la façon qu'il avait de l'éviter. La dernière gaffe reposait sur le fait qu'elle n'avait pas été contente d'être mis à l'écart du bal des vampires, mais ce n'était pas vraiment important. Il avait besoin d'une nuit de paix, d'action, loin de la population « noble » du château de Potestatem. Bref, il avait besoin de revenir à ses racines, d'oublier ses devoirs, d'oublier ses tords. Et c'est en voyant cette petite auberge au coin d'une rue fréquentée par des gens qui chantaient, qu'il sut qu'il avait trouvé le bon endroit pour passer la nuit. Il entendait la musique à travers les fenêtres et quand il entra, ouvrant la porte d'un geste souple, il fut accueilli par le vacarme familier d'une fête. Une vraie fête, pas un de ses rendez-vous socials huppés comme on les faisait à la cour. C'était une fête où les gens avaient réellement du plaisir, pas où on faisait semblant d'en avoir pour impressionner des gens qui faisaient la même chose que nous, tout ça accumulant au fait que tout le monde détestait ça, mais que tous paraissait adorer. Il sentait la musique pulser dans ses veines, faisant battre son cœur et faisant circuler son sang avec vigueur, comme une vraie onde de magie. Il se rappela enfin de ce que c'était qu'être vivant, loin de la sensation de mort-vivant qu'il ressentait depuis sa nomination comme calice.
Il traversa la salle, comme s'il était un habitué, rien dans sa tenue ne laissant évoquer son poste officiel. Il avait laissé son ceinturon d'armes au palais, prenant seulement deux dagues dans ses bottes, pour faire preuve de prudence. Les rixes étaient occasionnels dans les tavernes, autant être préparé dans la possibilité d'en vivre un. Il traversa le parterre de danseurs et commença par commander une bonne pinte de bière noire. La buvant assis aux côtés d'une dizaine d'hommes un peu trop malhabile pour danser, il souriait moqueusement en les voyant nerveusement jeté un coup d’œil vers la piste de danse. Il y avait beaucoup de femmes sur la piste de danse, plus qu'il y avait d'hommes. Probablement que certains de ses messieurs surveillaient leurs compagnes qui s'amusaient un peu plus qu'eux. Son sourire s'élargit : Edwood avait toujours été du genre à profiter des relations pas assez fortes pour son charme et ne se gênait jamais pour séduire des femmes en couple. Après tout, il avait beaucoup de confiance en lui et un beau visage d'après les témoignages nombreux. Il finit de boire sa bière avant de payer sa consommation tranquillement. Il se leva de son banc et se dirigea d'un pas assuré vers la foule. Il avançait à travers les danseurs, attendant que quelque chose se passe. Il n'avait guère besoin de se forcer, cette ambiance était propice aux propositions. Cette énoncée se prouva dans les secondes qui suivirent, une jolie brunette l'abordant. Il se mit à danser avec elle, laissant leurs corps vibrer au son de la musique, alors qu'ils se frottaient l'un contre l'autre. Il pouvait sentir les formes de la jeune femme alors qu'elle se collait à lui, son parfum montant dans son nez. C'était l'exemple de l'insipide fille de passage, une fille que l'on oublie après avoir embrasser, ne gardant que le souvenir de ses baisers. C'est d'ailleurs ce qu'il faisait désormais, l'embrassant de façon légère avant de la refiler à un autre partenaire d'un mouvement souple, continuant sa route dans la foule. Il virevoltait, échangeant femme après femme, sentant les regards désireux sur lui, de même que les haineux entre ses épaules. C'était ça la vie, après tout! Une grande ronde où on échangeait de partenaires et où les gens seuls vous faisaient la vie dure. Pourtant, il sentait qu'il n'était pas l'unique centre d'attention. Quelque chose de magique se produisait ailleurs et il sentait que ça se rapprochait de lui. Et c'est là qu'il fit sa rencontre. La petite flamme qui brillait comme un soleil.
Il se retournait, ayant de nouveau échapper à une femme, quand il reçut un petit corps contre son torse, qui virevoltait un peu de la même façon que lui. Il s'arrêta et elle fit de même et leurs yeux se rencontrèrent soudainement, comme un peu charmé mutuellement. La simplicité de sa robe blanche et la grâce de ses pieds nus, tout ça est charmant. Il a l'impression de la connaître, mais son souvenir lui échappe. L'excuse parvient à ses oreilles comme un murmure glissant à travers les branches des arbres, comme un lointain bruissement. Un son réconfortant mais à la fois mystérieux et suave. Elle était jolie et sans trop y penser, il se fit aspirer dans la conversation.
«Pas de problème. Voudrais-tu danser?»
Il lui tendit la main, le tension à son comble. Il n'avait pas besoin de savoir son nom. L'instant présent était une rivière qu'il ne fallait pas tenter de dévier pour une raison qui n'était point valable. L'instant n'était qu'à la joie, qu'au plaisir de danser. Son sourire aux dents blanches se dessina sur ses lèvres, et il ne put espérer qu'elle l'entraînerait dans la danse, cette jeune femme spéciale aux pieds gracieux. Il la suiverait sans hésiter, et plus...si affinité.
Sujet: Re: Nuit magique [pv Edwood] Ven 2 Nov - 13:37
RENCONTRE PROMETEUSE
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Une nuit, une nuit magique… Qui aurait pu dire le contraire ? La magie flottait dans l’air de cette soirée chaude et enjouée. Et moi ? J’en étais reine. Oui, reine de la nuit, reine de ces lieux, reine de mes pas et de ces danses que je prenais un cruelle plaisir à exécuter. Redoutable ? Oui, je pouvais l’être… pauvre âmes en peine que vous êtes messieurs à vouloir m’attraper. On n’attrape pas le vent, on ne le domestique pas. Il décide uniquement s’il le veut ou pas, pouvant vous envoyer valser comme venir vous envelopper à vous en faire perdre la raison. J’étais le vent, j’étais libre, j’étais désirée, et j’adorais ça. Mon corps s’électrisait au fils des notes, passant d’une musique à l’autre sans aucun souci, attirant l’attention de ses messieurs, la haine de ses dames, sauf peut-être celles qui n’était pas du même bord. J’en jouais sans aucun problème, me mêlant à la foule tout en créant la différence à la fois. Pourtant la magie ne venait pas que de moi ce soir, elle se rapprochait aussi, jusqu’à ce que j’atterrisse dans ses bras avec légèreté.
Un homme, un homme que j’aurais pu repousser comme les autres, mais un homme pas comme eux… Son regard, son visage, son aura peut-être… Je me mordis la lèvre avec cette étincelle dans le regard quand mon corps ne demandait qu’à bruler pour mieux se consumer. Je m’excuse, mais suis-je vraiment désolée ? Non, pas vraiment… le ton de ma voix bien que très peu audible est bien plus important. Ce sourire à ses lèvres, le mien aux miennes… C’est comme si un courant passa entre nous sans qu’on est besoin d’en connaitre la raison. Et si je voulais le savoir ? Absolument pas, je n’étais pas là pour ça.
« Pas de problème. Voudrais-tu danser? »
Danser avec lui ? Mon sourire de disparue pas… Entrait-il dans ce jeu qui était mien ? Ma main vint dans la sienne alors qu’on finit au centre de la piste, au centre de tous. Ma main ne resta pas longtemps avec lui, suivant l’évolution de nos corps et de la musique qui se mit à jouer un air encore plus chaud que le précédant. Je m’éveillais, je m’approchais, je reculais… Combien de fois mon corps frôla le sien sans réellement s’offrir ? Combien de fois mon parfum vint si prêt de lui que tout autre homme en aurait perdu la tête depuis longtemps ? Son parfum aussi je pouvais le sentir, et je me faisais un plaisir de jouer de nos sens alors qu’attrapant ma main, je finis mon dos contre son torse, glissant légèrement avant de tourner une nouvelle fois sur moi même pour me retrouver face à lui. Est-ce sa main qui par frôlement releva légèrement le pan de ma robe sur ma cuisse longeant la sienne ? Est-ce mes lèvres qui suivant le même jeu sans le toucher descendit de ses lèvres à son cou sans lui accorder le gout d’un baiser ?
Il sembla comprendre le jeu quand sa main m’écarta pour me faire tourner sur moi-même. Un autre était à l’opposer, attrapant mon corps pour freiner sa course avant que je ne lui fasse faux bon dans un baiser non donner quand la main de mon beau danseur repris la mienne pour me ramener à lui ou contre lui cette fois-ci.
« La nuit nous appartient, sauras-tu la saisir…»
Simple murmure sans importance sur ses lèvres avant que le haut de mon corps ne se pencha en arrière, retenue par son bras quand sa main vint frôler ma peau pour mieux continuer ensuite cette danse que ne cessait de me faire exister. Et la musique changea, devant plus dangereuse, annonçant un nouveau duel. Changer de partenaire ou rester avec lui ? Il sembla ne pas me laisser le choix, chose qui me plut énormément. Non, le jeu n’était pas finis, et il n’était pas prêt de finir. Le rythme fut différent, un tango, rien à voir avec la musique précédente, mais l’électricité était là. Sa carrure solide m’encadrait avec droiture, mon corps frêle y était prisonnier sans pour autant lui appartenir. Un pas, deux pas… il me guida à en créer l’espace autour de nous là où d’autre cessèrent un instant pour mieux nus regarder. Oui, regardez-moi, désirez moi… car rêver est la seul chose que vous pourrez faire… La même chose pour mon beau brun ? Cela allait dépendre de la suite. Mon dos vint heurter une poutre de la salle, ma jambe remonta jusqu’à sa taille pour m’y accrocher avant que les rôles ne furent échanger et que la danse ne reprenne de plus belle. Ma main libre remonta sur son torse, arrivant a l’ouverture de sa chemise, frôlant sa peau quand mon souffle se mêla au sien… la nuit nous appartenez, allait-il savoir la saisir ? Allait-il savoir me saisir ?
Edwood S. Aleister ♆ "Of traitors, bastards and broken things"
♆ papiers d'identité.
♆ race : Sorcier/Calice de Satine A. Blackwood. ♆ âge : 28 ans. ♆ métier : Second de la garde royale sorcière.♆ célébrité : Jonathan Rhys-Meyers. ♆ crédits : (c)Ness. ♆ messages : 29
L'ambiance de la salle avait pris une toute autre tournure. Lui qui était venu pour se relaxer, pour venir à ses racines, il était maintenant pris dans une spirale de sensualité et de tentations, dans un vortex incarné par le petit bout de femme qui était le centre d'attention de la pièce. Cette femme qui lui disait tellement quelque chose, comme s'il l'avait déjà rencontré. Mais, ça ne se pouvait guère. Edwood n'aurait jamais oublié une femme de ce genre...aussi fugace que délicieuse. Sa main dans la sienne, le jeune homme la suivit jusqu'au centre de la pièce et de la foule et ainsi commença leur danse, l'un des moments les plus excitants que Edwood vivrait jamais. Le son de la musique les enveloppait comme l'étreinte d'une amante, désireuse et inavouable. La chanson avait changé pour une musique encore plus séduisante et sauvage. Il fixait les yeux de la belle inconnue et elle le regardait également, ses yeux et les siens remplis d'une envie pour un partenaire aussi impressionnant que séduisant. La chanson serait un test soumis à l'un et l'autre, pour savoir si il ou elle était le partenaire que l'autre désirait ce soir et cette nuit. Les deux se mirent à danser, leurs corps se frôlant dans les mouvements lascifs des deux partenaires. Quand il pouvait sentir sa main, sa hanche, ses seins sur une partie de son corps pendant un bref instant, elle se détournait et il ne pouvait que constater leurs disparitions. Elle le rendait fou, elle savait exactement comment lui faire perdre les pédales. Cependant, il ne s'avouait pas vaincu pour autant. Il prépara son coup alors qu'elle tournoyait autour de lui avec une grâce aérienne, glissant sur son dos, le faisant frissonner. Quand elle revint vers lui, il effleura sa cuisse d'une main, relevant légèrement sa robe, alors qu'elle faisait mine d'embrasser son cou pour mieux y souffler. Elle le narguait et il ne sentait pas plus déranger que cela. Il était de plus en plus désireux et les images que son imagination lui procurait quand à ce qu'il avait envie de lui faire lui donnaient des ailes. Tout n'était qu'une question de comment il allait jouer la suite. Et il savait exactement ce qu'il avait à faire.
Il l'écarta de lui, reniant le petit pincement dans son ventre qui la voulait toujours contre lui, comme l'élan gourmand de la faim qui commençait à être rassasiée. Il la fit virevolter sur elle-même, pour ensuite la rattraper de l'autre main avec la dextérité d'un guerrier aguerri. Il la ramena jusqu'à lui, son corps frôlant le sien, dans le même esprit de tentation. Elle le nargua une dernière fois, lui faisant miroiter les possibilités de cette nuit, avant qu'il la fasse basculer en arrière, sa main soutenant son dos, tandis que les doigts de la seconde glissaient le long de sa gorge avec sensualité. La musique s'arrêta un instant, la seule cadence étant celle de leurs deux respirations qui se faisaient entendre à l’unisson. Puis, la musique vibrante d'un violon entamant un tango remplit la pièce et il releva le torse d'Aza contre le sien et posa une main dans le creux dans son dos, l'empêchant de quitter son étreinte. Les pas du tango firent naturellement leur entrée dans sa tête et ses jambes, prenant possession de ses moyens. Il suivit la musique avec une danse un peu plus physique, plus brusque dans ses mouvements. La passion des actions était transmis dans la rudesse de chacun de mouvements de pieds et de mains. Il poussa leur couple jusqu'au milieu de la salle, puis jusqu'aux poutres. La plaquant contre l'une d'elle et caressant lascivement la cuisse qui se levait contre son corps, il fit mine de l'embrasser dans le cou, sans poser le dit-geste, son souffle caressant avec chaleur la peau diaphane de son cou. La position se renversa soudainement, la jeune femme ayant soudain bougé pour reprendre le contrôle. Il la repoussa et la danse reprit, comme le reflet d'un conflit entre amants. Il sentit sa main se poser sur son torse, et glisser dans sa chemise alors que les lèvres de la belle se rapprochaient des siennes, son souffle contre sa joue.
Il aurait pu se laisser entraîner par cela, mais il aurait été du nombre à succomber sous les tentations légères de la jeune femme et il serait rapidement délaissé. Au lieu de cela, Edwood garda son côté joueur plein de vie, et d'un mouvement rapide, il se détacha de la jeune femme, un sourire éclatant sur son visage. Il passa derrière elle, avec la vitesse que les soldats sorciers lui connaissait et se retrouva derrière elle. Ses mains se posèrent sur les épaules et Aza put sentir la chaleur qui s'en dégageait. En tant que sorcier, l'énergie qu'il possédait n'était pas toujours pleinement maîtrisé et c'était de la magie qui réchauffait ses mains à présent, alors qu'il les glissait le long de ses bras et de ses côtes, frôlant la poitrine de sa compagne avec ses doigts. Ses mains continuèrent leur chemin, glissant sur ses hanches, frôlant les fesses en descendant le long des cuisses pour relever légèrement la robe d'Aza, tout ça avant de reculer et de reprendre sa main pour la faire tournoyer encore. La foule qui les regardait commençait presque à être mal à l'aise de regarder, comme s'ils interrompaient quelque chose d'assez privé. Son regard pétillait et il souleva la jeune femme au dessus de sa tête, dans une portée qui sembla durer plusieurs minutes. Il la déposa au sol, le sourire ornant toujours son visage, mais le désir noircissant son regard. Les chandelles de l'auberge vacillaient parfois sous une bourrasque soudaine, ou bien grossissait pendant un instant, comme influencé par un phénix terrestre. L'ambiance que cela créait était belle et bien magique, voire même électrisante pour leurs deux corps qui brûlaient de chaleur, il pouvait le sentir. Sa main glissa sur la joue de la jeune femme, ses lèvres s'approchant avant d'à nouveau se détourner, ses dents venant taquiner son lobe d'oreille à la place. Qui avait le contrôle de cette situation? Personne ne saurait dire, et la soirée continuait d'avancer au rythme de leurs respirations. Il laissa échapper une phrase à son tour, approchant le style de la phrase qu'Aza avait prononcé plus tôt. Il ne la laisserait pas s'échapper. Ce soir, elle serait sienne.
-La nuit est dangereuse, il faut savoir comment l'aborder, sans tomber tête première dans les épines.
Sujet: Re: Nuit magique [pv Edwood] Mar 20 Nov - 21:34
DE DEUX CORPS ELECTRIQUES A LEURS ACTES
Une danse… Deux danses… et mon corps ne m’appartenait plus. Nos corps prenaient le control de cette soirée riche en sensation et magie, et pour ce qui me concernait, j’aimais bien trop ça pour y mettre un frein. D’un jeu de sensualité et de tentation naissait notre dépendance. Aucun des deux ne semblait vouloir céder, et c’était ce qui rendait la chose encore plus plaisante. Je ne lui accordais pas ce que d’autres auraient concédé depuis longtemps, il en faisait de même. Mon corps frôlant le sien, ses lèvres frôlant ma peau, sa main venant soulever ma robe pour ensuite me relâcher et mieux me ramener. Qui de la musique ou de nos respirations nous guidait réellement ? Penchée en arrière, j’aurai plutôt dit la deuxième solution alors qu’il enflammait ma gorge d’une soif nouvelle. Les personnes autour de nous ? Je les avais oubliées depuis bien longtemps déjà, cet homme devenant mon seul centre d’intérêt, le point de mon désir, l’enjeu de cette chasse qui pourtant n’en était pas une.
Et la musique changea, nous lançant dans un tango, influant sur nos gestes qui devinrent plus rigides. Ses pas, ses bras, sa prise, tout était plus solide, tout était plus fort, tout devenait encore plus plaisant. L’impression d’être possédée sans l’être, lui donner cette bride de pouvoir sans pour autant qu’il l’ait vraiment. J’en jouais, il en jouait aussi alors que mon dos vint contre cette poutre, sa main sur ma cuisse brumant presque ma peau, avant que je n’inverse les rôles pour lui échapper et qu’il me recapture de nouveau. Qui était la proie, qui était le chasseur ? C’était comme un jeu dont les rôles ne cessaient de changer à chaque pas. Mes lèvres vinrent si proches des siennes, mon souffle se mêlant au sien, mais au lieu de faire comme tout bon male de son espèce, il me prouva encore une fois qu’il valait ce jeu qui ne cessait de m’enflammer en se dérobant. Il passa derrière moi avec une rapidité habile, posant ses mains sur mes épaules. Que ses mains étaient chaudes… Elles descendirent le long de mes bras, frôlant ma poitrine, mettant mon corps en parfaite ébullition. Je ne notais même plus les effets de mon vent sur les chandelles autour de nous, attisant les flammes, les faisant bouger de telle façon que la magie retrouvait toute sa liberté ce soir. Je frissonnais au passage sur mes hanches, au frôlement de mes fesses, à l’arrivée sur mes cuisses alors qu’il souleva le pan de ma robe quand mes mains vinrent dans on cou jusqu’à la naissance de ses cheveux dans ce jeu sensuel. Il finit alors sans prévenir par reculer de nouveau pour me faire tournoyer avant de finir cette danse dans un porté qui sembla m’emmener en dehors du temps. Ses mains sur mon corps, son parfum… Tout mes sens étaient en éveil.
Il me ramena au sol contre lui sous le regard presque gêné de tout le monde. Son regard… il était aussi noir de désir que le mien alors qu’une bourrasque sembla vouloir rapprocher nos deux corps un peu plus. Je brulais, et je voulais brulais encore et encore, qu’il soit mon buché pour cette nuit qui ne faisait que commencer. Sa main vint sur ma joue alors que tout le reste n’existait pas. Ses lèvres s’approchèrent des miennes alors que le feu s’attisa une fois de plus au creux de mes reins, et il finit par venir mordillait le lobe de mon oreille à m’en faire frissonner malgré moi.
«La nuit est dangereuse, il faut savoir comment l'aborder, sans tomber tête première dans les épines. »
Un sourire vint éclairer mes lèvres un peu plus avant que je ne me mordre celle qui était inférieur par gourmandise. Il ne savait pas combien il avait raison. J’étais une rose qui avait ses épines, et il était bien le seul pour le moment à savoir les éviter alors que mes lèvres vinrent gouter furtivement son cou avant de remonter à son oreille.
« Il est rare de voir quelqu’un qui peut comprendre ce détail subtil… J’aime ça…»
Est-ce ma cuisse qui entre temps était remontée le long de la sienne alors qu’une nouvelle musique se lançait ? Un autre tenta bien de m’emmener danser et donc de m’arracher à celui qui avait accaparé mon attention, mais le pauvre bougre se fit vite écarter. C’était comme si une bulle nous enveloppait. Un regard vers ma gauche et s’est alors que je vis le barman me faire un signe bien compréhensible… « Continu si tu veux ma belle, mais là haut… ». Un sourire et je m’écartais de lui, un regard et il comprit qu’l devait me suivre, mais au cas où, j’ajoutais non sans une teinte de provocation.
« Continueras-tu ce jeu de chasse ou laisseras-tu tomber pour cette nuit ?»
Marchant à reculons, le regard brulant et pétillant, je l’observais juste me suivre alors que nos pas semblait suivre le rythme de la musique. Il me rattrapa vite dans les escaliers, s’arrêtant contre mon corps, moi reculant de nouveau avant que ses lèvres ne gagnent les miennes. Une marche, deux marches… On arriva bien vite dans le couloir et mon dos finit contre le mur, son corps contre le mien avant que je n’inverse les rôles et l’amène contre le mur d’en face. Surprenant pour un petit gabarit comme moi ? Nous étions tout les deux brulants de nos sens face à ces règles plus que tentante, si bien que l’un et l’autre, on devait surement accepter ces échanges. Une chambre se trouva là, libre, et la musique y régner comme si on n’avait pas bougé pour ainsi dire ; Moi continuer ce qu’on avait commencé, j’aimais trop venir frôler sa peau de mes lèvres pour oser m’arrêter. Pourtant, sa chemise du bien se déboutonner de quelques boutons sous l’emprise de mes doigts avant que mes lèvres ne descende sur son torse de façon tentatrice.
Edwood S. Aleister ♆ "Of traitors, bastards and broken things"
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♆ race : Sorcier/Calice de Satine A. Blackwood. ♆ âge : 28 ans. ♆ métier : Second de la garde royale sorcière.♆ célébrité : Jonathan Rhys-Meyers. ♆ crédits : (c)Ness. ♆ messages : 29
Il la regarda sourire, ses dents blanches brillantes sous la lumière tamisée et l'éclairage glauque de la taverne. Elle se mordit la lèvre, gamine et séductrice, le faisant rater une respiration et un battement de cœur. Aurait-il pu jamais croire que ce petit air de fillette désobéissante aurait pu lui faire un effet pareil, le rendant presque malade de désir? Pas avant ce soir, non. Pas avant cette fille. Pas avant cette femme. Sa respiration se faisait saccadée, comme si l'air était aussi désorienté par le désir que lui. Les baisers sur son cou le brûlaient comme les feux de milliers d'étoiles et il ne pouvait pour l'instant que la laisser faire. Elle revient à son oreille, murmurant son appréciation à sa réponse et en entendant cela, le jeune homme sut qu'il avait marqué un point important. Il sentit la cuisse de la jeune femme remonter contre sa jambe, tentatrice, et sa main se glissa naturellement sur celle-ci, remontant le long de jambe, se glissant jusque sous la robe, sa main pulsant de chaleur magique. Il tremblait presque sous le contact de la peau satinée de la jeune femme sous sa propre main, effleurant la peau de ses fesses avec délicatesse. Ses lèvres se penchèrent pour venir saisir les siennes, caressante, les emportant dans un baiser de passion contenue, lorsque quelqu'un voulut le délester de sa compagne du moment. De sa main libre, sans même le regarder, le jeune soldat manqua de lui casser deux doigts, ne désirant aucunement être déranger. Le bougre les laissa tranquille et plus personne ne sembla considérer Aza comme une fille « disponible ».
Leur baiser cessa un instant quand la jeune femme sembla voir quelque chose. Était-ce le barman qui faisait le signe que tous connaissait : Trouvez-vous une chambre. Retournant sa tête vers elle, il put la voir sourire et s'éloigner. Est-ce qu'il avait réussi à l'intéresser suffisamment? Le simple regard de la jeune femme lui permit de deviner que oui, il l'avait intéressé bien assez pour continuer leur discussion....enflammée... plus loin dans une chambre. Elle chercha encore à le provoquer d'une petite pique à laquelle il sourit. C'était une question qui ne méritait même pas de réponses verbales. Alors qu'elle marchait de reculons vers l'escalier, tout ce qui l'entourait perdait sa couleur et son intérêt, le regard du soldat complètement absorbé par la jeune femme au regard pétillant. Il avança vers elle, comme tirer par un fil invisible les reliant, qui les empêchait également de se séparer d'une distance trop longue. La musique semblait encore diriger leur pas, créant une nouvelle danse au caractère suggestif et presque qu'érotique. Edwood accéléra le pas pour la rattraper et la rejoignit au début de l'escalier, en plaquant ses lèvres contre les siennes, reprenant leur baiser passionné alors qu'ils montaient les marches en titubant, comme s'il étaient ivres de désir. Rendu dans le couloir des chambres, il la plaqua au mur pour mieux l'embrasser, ses mains caressant son corps avec moins de retenue qu'auparavant. Il est cependant repoussé très vite jusqu'à ce que son dos ne frappe le mur opposé, le petit bout de femme délicieux devant lui désirant clairement prendre de l'initiative. Elle les entraîna dans une chambre libre, qui était emplie par la musique de la salle juste en dessous, ce qui gardait l'ambiance de danse bien vivante. La danse était simplement devenue plus érotique, plus féroce, plus sauvage.
Il la regarda défaire les boutons de sa chemise, ses mains agiles ouvrant plusieurs boutons en peu de temps. Ses mains à lui glissent sur ses côtes, puis jusqu'à ses fesses, qu'il caresse avec envie, avant de continuer pour caresser ses cuisses pendant qu'il haletait sous les baisers sur son torse. La sensation est tout simplement hors de ce monde. La douceur des lèvres roses et fines de la jeune femme sur la peau de son torse était tout simplement à le rendre fou. Il posa une de ses mains sur le côté de son cou et la détacha de ses baisers sur son torse et la repoussa jusqu'à la table de travail dans le fond de la chambre. La couchant à moitié sur la table, ses lèvres embrassèrent du lobe d'oreille, en suivant la mâchoire, puis en descendant dans le cou et sur le haut de sa poitrine dévoilée par la robe. Il embrassa chaque parcelle de la peau qu'il pouvait toucher, mordillant délicatement celle-ci de temps à autres pour garder l'attention de la jeune femme. Ses mains allaient et venaient de haut en bas des cuisses de la jeune femme, ses caresses se faisant de plus en plus téméraires à chaque fois. Il finit par remonter pour embrasser ses lèvres avec une passion dévorante. Il avait envie de chaque parcelle de son corps contre le sien. Il se débarassa de sa chemise, son torse nu étant dévoilé à la lumière de la chambre et au regard de la jeune femme. On pouvait voir les résultats de son entraînement et de son service militaire, sous la forme de muscles évidemment, mais également une ou deux cicatrices, comme celle sur son flanc, qui avait été une coupure profonde lors d'un entraînement et l'autre, en forme de cercle dans son épaule gauche, qui était le résultat d'une flèche qu'il s'était pris dans l'exercice de ses fonctions. Être lieutenant, c'était s'exposer aux feux ennemis et il ne refuserait jamais de combattre en première ligne si besoin était. On ne les voyaient pas avant puisqu'il fallait retirer sa chemise pour les apercevoir. Sans perdre de temps, il la délesta des bretelles de sa robe et dénuda également sa poitrine, son regard étincelant à la vue d'un corps aussi parfait, malgré l'appel lancinant de sa raison qui lui disait que quelque chose d'autre se cachait derrière la jeune femme.
Les flammes des chandelles grossissaient à chaque expiration du jeune homme, captant la magie qui était un peu hors de contrôle présentement, alors que ses lèvres prenaient possession de celles d'Aza avec violence. Il mordilla la lèvre inférieure de la jeune femme, haletant quand il pouvait respirer brièvement. Edwood n'avait jamais été un sorcier parfaitement en contrôle, et on pouvait le voir quand ses émotions étaient hors de contrôle. Il se devait de se ressaisir, il voulait bien faire durer le plaisir. Alors, le baiser s'arrêta. Il se recula de deux pas, sourire amusé à ses lèvres alors qu'il regardait la jeune femme se lever et le regarder un peu interdite, avant de la voir sourire à la même manière que lui. -Les épines ne sont pas le seul apanage des femmes. Pourquoi accélérer, nous avons toute la nuit, belle amie.
Dit-il, ton amusé et séducteur à l'appui, avec un petit clin d'oeil.
Un corps à corps, un jeu plus délicieux encore, et je m’enflammais sous nos gestes calculés et en même temps, tout simplement instinctif. Venir gouter la peau de son torse me rendant aussi instable que lui, piège à double tranchant avant qu’il n’attire de nouveau mon visage au sien pour capturer mes lèvres dans une passion qui nous dévorait de plus en plus à notre grand plaisir. Ses lèvres contre les miennes devenait presque une drogue à laquelle je devenais accro à chaque touché tandis qu’il emmena mon corps sur cette table pour m’y coucher à moitié. Mon corps réclamait plus que jamais ses mains, un peu plus à chaque fois qu’il le touchait, me caressant de cette chaleur magique qui était sienne. A peine alors quitta-t-il mes lèvres que ce fut comme me priver de cet air vital pour m’entrainer la démence et le supplice du corps enflammé qu’était le mien. Il ne me laissait pas un seul moment de répits, descendant sur le haut de ma poitrine, mordillant ma peau alors que je n’avais qu’un souhait, c’est qu’il descende plus bas ou remonte sur mes lèvres qui me piquaient quand il ne m’embrassait pas. La tension n’était plus la même que tout à l’heure non, le jeu devenait plus endiablé, plus sauvage. Sa main sur ma cuisse ne m’épargnait pas non plus, remontant à chaque fois un peu plus dans ce jeu dangereux où j’étais prête à bruler. Quand ses lèvres revinrent sur les mienne, je répondis alors à son baiser avec autant de ferveur que lui, laissant ce démon dévorant qui nous consumer agir à sa guise quand mes cuisse, de chaque coté de ses hanche, semblait l’accueillir plus que jamais.
Il défit alors sa chemise pour la balancer je ne sais o alors que mes mains vinrent avec plaisir découvrir ce qu’elle n’avait pu atteindre avant, ce corps marqué que je brulais de toucher et gouter alors qu’il se chargea du haut de ma tenue, me libérant partiellement du tissu qui me couvrait avant de m’observer d’un regard brillant. Qu’aurait dit mon père adoptif dont je ne garde aucun souvenir en voyant ça… Petite sorcière, du deviendrait diablesse… Étais-je cette diablesse qu’il aurait décrie ? Surement, mais cela était-il vraiment de ma faute ? Était-ce de ma faute si je me consumer pour cet homme qui avait su me charmer, me prenant presque au piège de la même façon que j’avais voulu le piéger. Ne cherchez pas la logique, il n’y en avait pas, surtout avec moi…
La capture nouvelle de mes lèvres fut violente, me laissant frémissante voir presque gémissante alors qu’il mordit légèrement ma lèvre inférieur quand mes mains ne quittaient son corps au même titre que les siennes sur le mien. Je n’avais plus aucun contrôle sur ma magie, lui nos plus, et nos rares souffle incertain ne faisait que trahir la soumissions de ce que l’on ressentait. Pourtant, ce qui suivit me laissa sur ma faim, comme privée d’un sens essentiel alors qu’il s’écarta de moi, me laissant interdite sur le coup avant que je ne remarque la flamme dans son regard.
« Les épines ne sont pas le seul apanage des femmes. Pourquoi accélérer, nous avons toute la nuit, belle amie. »
Je répondis d’un sourire amusé à son regard avant de descendre de cette table pour me mettre sur pieds. Le tissu de ma robe glissa alors le long de mon corps par lui-même, n’étant plus retenu par les bretelles qu’il avait fait glisser avant. Oh, je ne risquais pas d’avoir froid, mon corps brulait d’un feu qui n’était pas prêt de s’éteindre comme ça, et j’allais y veiller aussi. Faisant un peu vers lui, me mordillant la lèvre dans un sourire qui pouvait en dire long, je lui répondis tout en continuant la danse :
« Oui toute la nuit… »
Arrivant à son niveau, je vins alors frôler du bout des doigts la cicatrice sur son flanc, la dessinant doucement quand mes lèvres vinrent faire de même avec celle sur son épaule alors que je contournais son corps, frôlant sa peau de mon souffle dans un plaise exquis de voir et sentir ses muscles réagir à ses caresses brulantes. Je quittais son épaule pour venir dans son cou, passant lentement derrière lui alors que mes doigts vinrent descendre dans son dos, suivant le contour de son anatomie, mes lèvres dessinant le trajet sur sa peau quand le bout ma poitrine dénudée vint frôler son corps au passage. Toucher mais pas toucher en même temps, reculer quand il se retourne pour me saisir, avancer, le tenter de nouveau pour habilement bifurquer avant qu’il n’obtienne ce baiser que ses lèvres brule de me voler.
« … et je suis prête à la vivre pleinement en ta charmante compagnie… »
Mon corps était aussi désireux du sien que son corps du mien, mais il était si doux de faire durer cette torture que cela en devenait plus que fou. Mais que la folie me consume si c’était entre ses bras dans cette nuit magique où un vent chaud se créa pour enflammer nos cœurs et ne laissait de repos à nos émotions de plus en plus hors de contrôle…