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 Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18]

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Satine A. Blackwood
♆ never let me go.
Satine A. Blackwood


♆ papiers d'identité.
♆ race : Vampire.
♆ âge : 745 années.
♆ métier : Secrétaire d'État.
♆ célébrité : Natalie Dormer.
♆ crédits : MACK.
♆ messages : 96

♆ never let me go.


Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Empty
MessageSujet: Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18]   Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Icon_minitimeMer 5 Sep - 15:12


Satine Ambroisia Blackwood

« Crois-moi, chaque coeur a ses chagrins secrets, que le monde ne connaît pas ; et souvent nous jugeons qu’un homme est froid alors qu’il est seulement triste. »

IDENTIFICATION;

NOM ◭ Blackwood
PRENOMS ◭ Satine; Ambroisia
SURNOM ◭ Ambre pour les plus qu’intimes, Belle Soie par ses supérieurs, Milady pour les autres.

ÂGE ◭ La mi-vingtaine en apparence, mais elle a perdu le compte de son existence il y a bien longtemps, déjà.
ORIGINE SOCIALE◭ Modeste, voire paria de la société.
ORIENTATION SEXUELLE ◭ La chair n'a pas de sexe, elle est matérielle.
STATUT CIVIL ◭ Célibataire, et tient à le rester.
RACE ◭ vampire.
GROUPE ◭ vampires.
MÉTIER ◭ Secrétaire d'État vampirique, ou comment gérer les relations extérieures... Soit, votre pire cauchemar.
CÉLÉBRITÉ ◭ Natalie Dormer
CRÉDIT ◭ Tumblr & Bazzart

CARACTÈRE;
« Je suis humaine... Peut-être même plus que vous. Dans toute ma froideur, dans toute mon abstinence de vivre, je reste ce qu'il y a de plus excitant. Vous avez peur d'être moi. J'évite ce qui vous ressemble. Vous me mérpisez d'être si froide. Cela vous exaspère, n'est-ce pas? Vous ne comprenez pas mes sourires sans sourire, mes joies éteintes, mon visage de marbre ; vous croyez que je suis morte, un vulgaire cadavre. Un cadavre qui pense, peut-être, mais toujours une loque trépassée. Cela vous impressionne que mes émotions ne traduisent plus rien. Je suis un venin qui infecte. J'injecte mon image à travers vos veines, puisque, j'en suis certaine, vous commencez à me trouver intrigante. Vous en savez pas pourquoi, n'est-ce pas? Vous me dites sans âme, je vous répondrai que je suis autant sensible que vous ne l'êtes ; je suis seulement lucide. Lucide à mourir. Je ne ris pas, je ne pleure pas : c'est un échange qui va de soi : sans grande joie, il ne peut y avoir grande peine.Vous qui êtes mortels, vous qui comprenez la valeur de la vie... Que me reste-t-il si je ne peux plus acquérir la mort? Tout a un sens par finalité... Et moi, je n'en ai aucune. Il ne reste que de moi que l'ombre d'une vie. Un souvenir. Une nostalgie. Que reste-t-il après la vie si ce n'est que la mort? Et si vous la possédiez? Il n'y a rien de plus l'impide que la mort sans la mort.


Velours Noir

ÂGE ◭ Demander l'âge d'une dame? Sale effronté!
COMMENT T'ES ARRIVE LA ? ◭ Si je vous le disais, je devrais vous tuer... Soit. je tiens encore trop à votre petite vie mortelle..
UN AVIS ◭ Bavez devant la beauté de notre royaume, messieurs, dames.
SEXE ◭ Féminin de par mes déductions.
CRÉDITS ◭ Mack & Tumblr
CODE DU RÈGLEMENT ◭ Validé par V.N.

© fiche créée par AZAZELϟ pour Anarkia -


Dernière édition par Satine A. Blackwood le Jeu 6 Sep - 15:23, édité 1 fois
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Satine A. Blackwood
♆ never let me go.
Satine A. Blackwood


♆ papiers d'identité.
♆ race : Vampire.
♆ âge : 745 années.
♆ métier : Secrétaire d'État.
♆ célébrité : Natalie Dormer.
♆ crédits : MACK.
♆ messages : 96

♆ never let me go.


Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Empty
MessageSujet: Re: Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18]   Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Icon_minitimeMer 5 Sep - 15:24



« La Luxure est le péché le plus fidèle à l'homme : elle assure la procréation et l'assouvissement de sa bestialité... Homo homini lupus ; ils ne font que se dévorer.» - Velours Noir.
LA LUXURE



Chapitre I


L’odeur pestilentielle d’une chambre en déconfiture. Des murs en pleine croisade, lassés en racines de vide. Un lit saccagé pour un banal troc. Un carnage de lambeaux de tissus mourrait au sol. La froidure des chandelles qui vacillaient avant de tourner au noir. Le plafond pourrissait son propre blanc opalin à même l’obscurité. La lourde ambiance humide qui s’ancrait à la peau. Le silence exécuté sous de forts et saccadés soupirs. Douleur ou plaisir. Feinte ou satisfaction. Corps à corps brutal qui sévissait l’immondicité à-terre. L’immondicité en l’air. L’immondicité partout.

Un râle et le monde s’arrête de tourner.
Un temps-mort, un sursis.

Une toux rêche perce la pièce. Le ballet est terminé. La prostituée dissimule sa maigre poitrine qu’elle vient de lui offrir. Elle a été fouillée. Ses jambes, son ventre, son cou, ses fesses : il connaissait les moindres racoins d’elle. Son parfum aigre près de sa bouche haineuse, il halète les derniers efforts de son petit divertissement. C’était un complet. Une aventure jusqu’au bout des ongles qui laissait des marques indélébiles dans les esprits des passants. Il en était un. Un passant régulier, mais un passant quand même. Elle racle sa gorge, pressée. Il ne l’ennuie pas : elle a d’autres clients. Il s’en moque. Dans les loques qui trainent sur le plancher, il saisit sa chemise. Ses doigts confinés aux boutons de sa couverture sociale, il la regarde, la brune. Il aime bien la contempler. Elle n’a plus les airs gênés d’autrefois. Elle est plus vieille, plus fatiguée. Lui aussi.

Assise au bord du lit, elle le toise. Elle a envie qu’il s’en aille… Mais il préfère s’attarder ; il s’attarde toujours. Il s’approche, elle ne bronche pas. Sa main empoigne le menton de son objet payable à l’heure. Elle était plutôt belle, dans sa mémoire. Il remarque les vestiges de son corps délabré par les mauvais traitements qu’elle lui inflige. Il a noté quelques longs sillages rougeâtres sur ses reins jadis parfaits. Elle n’a plus vingt ans, ou les a-t-elle encore? Ils ne se parlent presque jamais, ils s’observent. Il l’aime bien, elle le méprise. Ce n’est rien de personnel, simplement professionnel. Elle sait les dangers de l’engagement : il pourrait lui vendre de belles paroles.

Il l’attire à lui, une nouvelle fois. Elle détourne le visage : elle ne veut pas l’embrasser. Elle préfère ne pas remarquer ses traits. Être prise par-derrière, on peut facilement oublier à qui on a affaire. Elle résiste : il n’a pas payé ton tarif. L’amour, ça s’achète :

- Monsieur le Baron, l’heure est terminée depuis longtemps, déjà.
- T’auras de l’extra.
- Combien?
- Le montant qui te plait.
- Le double.
- À ce prix-là, tu me laisses faire c’que j’veux?

Elle hésite. Elle doute. Ce que lui veut. Ce que ça signifie. Elle ne se montre pas troublée pour autant. C’est de l’amour liquide, pas à crédit.

Elle acquiesce avant de s’étaler sur le ventre, de tout son long. Elle a peur de la suite, elle connaît son client. Elle sait qu’à ce prix-là, elle n’a pas les moyens de refuser. Elle l’entend marcher derrière elle. Sa respiration calme trahit son empressement. Il s’accroupit sur elle, ses mains plaquées contre le matelas criblés de ressorts. Ses doigts marchent le long de ses vertèbres, appuyant de plus en plus fort jusqu’à les faire craquer. Elle ne dit rien. Sa tête enfouie dans la surface molle, elle tente de se masquer au reste. Son cœur s’effondre à la minute où elle sentit son sexe s’accommoder l’arc de son coccyx. Elle déglutit. Elle peut compter jusqu’à trois et ce sera terminé. C’est toujours ainsi que ça se termine. Un. Deux. Trois. Rien. Rien du tout. Que ce souffle régulier qui se répète tout près de sa nuque, répandant une haleine fétide dans ses cheveux.

Elle ne le vit pas venir : une ceinture autour de son cou. Son souffle coupé. Son cœur s’emballer. La peur l’engloutir. Il sert son emprise. Fort. Encore plus fort. Encore. Répétant un mouvement de va-et-vient sur le dos cambré de la pute. Elle est payée. Elle se doit d’être à lui pour une heure supplémentaire. Elle lui a promis : il paierait. Elle gigote, il resserre jusqu’à ce que son contrôle soit complet, qu’elle ne bouge plus. Il entend déjà quelques sanglots qui étouffent sa gorge. Un soupir de satisfaction à ses lèvres : il respire. Il sent la fureur entre ses mains, au bout de ses doigts. Sans ongles, il commence à retracer les longs filets cramoisis sur cette peau diaphane. Il les maudit secrètement. Il rage. Il peste. Il détruit. Ses mains déchirent la peau. Elles la creusent. Elles l’enterrent. Elles l’effacent. Moins il y a de peau, plus il est excité. Excité par ce qui a été, ce que cache ces blessures de chair :

- Mais qu’est-ce que vous faites? Lâchez-moi!

Il ne dit rien. Il creuse un peu plus profondément en s’abattant sur elle, la forçant à se soumettre. Elle tente de ne pas se débattre. Elle a peur. Trop peur pour être immobile :

- Lâchez-moi! Arrêtez! Lâchez-moi!

Le sang dégoûte jusqu’au matelas. Il s’imbibe. Il boit. Il s’enivre. Il déguste. Il se noie. Le tissu bleu s’encre au vermeille.

- J’vous en supplie lâchez-moi!

Il tire sa bride. Elle sent son œsophage bougé. Elle suffoque. Elle ne peut pas crier. Elle s’effondre en larmes muettes. Elle hurle en silence. Hurle dans le geste, fardant les bruits. Il n’y a que l’incessant couinement de métal qui rebondit à chaque nouvelle attaque. Un coup. Deux coups. Il souffle. Il fatigue. Elle n’en peut plus. Elle finit par devenir livide. Perdre haleine. Perdre la vue. Évanouie et à présent sur le ventre, elle ne le verra pas. Elle n’aime pas les voir.

Il se vide en elle, ébloui de son œuvre. Il lâche le cou, enlace les poignets ensemble. Il aime les voir accrochées. Avide. Il est en extase. Les barreaux du lit de fer lui font un joli autel. Il l’attache. Le silence reprend sa place. L’homme s’assoit face à elle. Dans sa léthargie, elle ne le sent pas l’examiner. Elle ne le sent pas grimper sur elle. Elle ne le sent pas déchirer une partie de son ventre avec un vieux ressort. Elle ne le sent pas lécher la longue coulisse d’hémoglobine sombre longeant sa hanche. Elle ne le sent pas s’inviter sur ses blessures. Elle ne le sent pas mélanger les fluides. Elle ne garde rien. Ni souvenir. Ni image. Ni voix. Ni songe. Le noir. Le néant. Total.

Elle ouvre les yeux. Endolorie. Elle regarde autour d’elle : une pièce vide. Elle tente de passer une main sur son visage. Figée. Elle relève la tête pour se voir attacher. Elle est coincée. Ses yeux sont à ses pieds. Cent vingt dollars sur le lit, éparpillé. Elle a mal. Mal au ventre, mal au dos. Elle glisse ses yeux sur elle. Elle fixe. Elle sent une arythmie cardiaque. Elle a peur. Elle se met alors à crier.

Satine était petite fille. Satine ne savait pas les jeux des grands. Satine poussa la porte, attirée par le cri. Satine regarda sans broncher. Maman avait mal. Maman ne pouvait plus bouger. Maman avait les viscères à l’extérieur. Papa était encore passé? Papa faisait toujours mal à maman. Papa voulait s’assurer de son silence.
On la tire en arrière,loin de la scène, loin de sa mère :

- Satine, ne regarde pas ça!
- Vite! Appelez un médecin!
- C’est encore le Baron?
- Elle ne devrait plus le recevoir!
- Il paie bien.
- Mais où il est, merde, le Doc!
- Emmenez la petite dans sa chambre! Grouillez-vous!

Satine ne voyait rien. Satine regardait encore dans la pièce. Satine était fascinée. Satine était apeurée. Satine fût enfermée. Satine ne vit jamais la nuit venir. Satine vivait dans un bordel. Satine était habituée. Satine ne voyait que le monstrueux. Satine préférait le noir. Satine se coucha. Satine ne rêva point. Satine ne rêve jamais. Satine n’était qu’une petite fille. Satine ne savait rien de ce qui l’entourait. Satine avait une enfance volée.


Chapitre II

Il sortit ses outils. Un air grave. Du fil. Des aiguilles. Des vaccins. Des cachets. Des liquides. C’était une habitude. Les yeux las le regardent faire. Ils connaissent les mouvements par cœur. À quoi bon les imiter encore et encore. Elle était assise au bord du lit. Ses petites mains jouaient avec les vestiges d’une poupée. Ambiance mortuaire. La chaleur écrasante vole le souffle aux spectateurs. Il dissèque les vêtements collés à sa chair. La petite chantonnait calmement. Ils sont calmes. Perdre leur sang-froid est inutile. Ils occultent dans un mutisme religieux. Une main serre une petite croix. La petite fille battait des pieds, brossant de ses ongles sales les cheveux de sa catin. Une longue et pénible plainte : il insert l’aiguille. La petite fille en fit de même. Elle pratiquait une opération à cœur ouvert chez sa patiente de chiffon. Il pratique une opération réparatrice sur le corps mutilé de sa mère. Elle ne voyait pas. Ils regardent la prostituée.

Un hoquet de trop. Il n’y eut plus de pouls.
Il hoche la tête. Un silence de mort. Une âme en suspens. Une tristesse naissante.
Elle chantait toujours en plantant l’aiguille dans l’abdomen de coton. Tout bas. Si bas. Elle chantait pour les inanimés.

- « Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés ;
La belle que voilà, ira les ramasser.
Entrez dans la danse, voyez comme ils dansent.
Chantez. Dansez. Embrassez qui vous voudrez. »

L’atmosphère devient lourde. Ils se penchent les une sur les autres. Elles pleurent, les filles à vendre. Elles pleurent leur amie. Leur sœur. Leur semblable. Elles-mêmes. Une partie s’effondre. L’autre n’est que ruine. Elle chantait, encore. Plus fort. Elle voulait enterrer le chagrin. Elles sont anéanties. Une fois de trop. Une fois de plus. Elles s’enlacent, se caressent. Elles font ce qu’elles gardent pour les hommes. Elles inventent une chaleur hypocrite. Elles croient en un Dieu. Elle avait fini par se taire et poser sa poupée dans la main inerte. Elle l’avait refermée. Le docteur la regarde.

Satine savait guérir les jouets. Un œil, ça se rafistolait. Un cœur. Une main. Un pied. Une tête. Le médecin déchiffre ses traits qui espèrent dans l’eau de son regard de brume. Elle ne disait pas un mot avant de toucher le front. Toucher le cœur. Toucher l’épaule. Puis l’autre. Il comprend : une prière. Elle descendit du matelas taché de sang.

Ses pas la guidèrent à sa chambre. Elle s’y cloitrait souvent. Elle écoutait le bruit des autres. Parfois, elle se mettait à chanter plus fort pour ne plus les imaginer. Des soupirs. Encore. Et encore. Des soupirs qui n’en finissaient plus. Des soupirs dont on payait une triple dose. Il fallait avaler par le nez pour être capable d’endurer nuit après nuit les nouvelles effluves d’eau de Cologne bon marché qui passait le seuil. Les passants passaient sans parfois repasser dans un passe-partout aux passes faciles.

Elle plaquait ses mains sur ses oreilles. Sentait un peu de réconfort. Elle ne pleurait jamais. Elle restait simplement dans le silence. Silence entendait tout. Clore les yeux un instant. Voler loin de là. N’être plus sans famille. Elle regardait les enfants autour d’elle. Des bâtards. Des rescapés. Des orphelins. Des raclures. Des Sans-papiers ; des sans-avenirs.

Il entre. Elles s’inclinent. Elles le regardent avec horreur. Il revient toujours. Un passant régulier. Elles ont peur. Il est en force. Il bombe le torse :

-Comme d’habitude.

Une commande. Restauration rapide : payer et emporter.

- Chambre numéro sept, Monsieur le Baron.

Il est fier. Beau. Élégant. Pragmatique. Les nouvelles envient. Les vieilles rebutent. Elles le regardent monter le grand escalier, délaissant un troisième de seconde leur employeur. Il passe les lattes de bois moisi. Aux murs, des cadres renversés par l’excitation de clients trop cavaliers. Il connaît le chemin. Il le fait chaque semaine depuis bientôt sept ans. Sept printemps. Sept jours. Sept enfants illégitimes. Sept noms inconnus. Sept de trop. Sept en manque.

Il serpente jusqu’à la porte. Ses doigts s’imprègnent sur la poignée. Il la tourne. Il entre. Vide. Une pièce vide. Une rage soudaine. Un éclat de violence. Calme plat. Il tourne en rond. Il attend qu’elle se présente : il n’y a que lui. Où est-elle? Il observe le lit. Il connaît ce lit. Il finit par s’y asseoir. Il se tait. Il joue avec ses mains. Il tapote du pied. Il enchaîne les pensées. Le sable du temps filent entre ses doigts. Il n’attrape rien : il ne peut pas suspendre les secondes. Il devient de marbre, statique. Il l’a vue, elle.

Elle était tout près. Elle l’avait vu monté. C’était une habitude de le regarder sans être vu. Il ne la connait pas, cette petite fille qui est dans l’embrasure. Satine ne bougeait pas, certaine d’être fantomatique. Il lui fait signe :

- Approche.

Elle avait obéi :

- Qui es-tu donc, hein?

Elle hésitait. Elle doutait. Il prend délicatement ses deux poignets. Étrange peut être la ressemblance. Elle avait serré les poings, réticente :

- Satine.
- Satine.

Répéter pour mieux assimiler. Mieux s’en gargariser :

- Tu fais quoi, Satine?
- J’habite ici.
- Habiter ici.

Une nouvelle fois, il marque. Il note. Il décortique :

- Et tu as quel âge, Satine.
- L’âge que vous voulez.

Elle disait simplement qu’elle ne le savait pas. Il comprend qu’elle est l’une d’entre elles :

- C’est là une jolie petite fille que tu es, le sais-tu?

Il commence à fouiller dans ses longs cheveux bruns. Fouiller ses vêtements. Fouiller ses bras. Un corps de porcelaine qui se fracasserait au moindre choc. La jolie petite fille n’osait pas faire un mouvement. Elle respirait fort, sans le moindre bruit. Il la toise, la décharge. Il dessine ses moindres courbes infantiles. Une fois n’est pas coutume. Il a besoin de sa dose : elle est une dose :

- Combien tu vaux, gamine?
- Ce qu’elles veulent.

Réponse satisfaisante. Satine ne répondait que ce qu’elle entendait nuit et jour. Il étire sa bouche un rictus mauvais, malsain, supérieur. Ses mains fouillent et farfouillent. Ses yeux ne voient pas la mauvaise mine de la fillette. Ils s’en contrefichent. Toutes les filles pouvaient faire la pute. Elle savait le faire aussi. Elle était née pour l’être. Née pour servir. Née pour s’assouvir. Née pour se disloquer aux désirs. Le chiffon de ses vêtements s’écarta peu à peu. Satine n’avait pas peur. Elle voyait ça si souvent. Elle se disait que c’était normal. Papa le faisait. Maman se laissait faire.

- Quarante.

Satine avait parlé. Satine en avait besoin. C’était les tarifs il fallait clarifier :

- Oui, c’est bien ça.

Satine le voyait jubiler. Satine sentait d’étranges sensations dans son ventre. Satine avait envie de s’enfuir. Satine avait préparé le coup. Satine ne voulait pas finir comme toutes les autres. Satine avait une aiguille dans sa main. Satine le voyait baver sur son image : il ne pourrait plus que voir à moitié.

Il aime sa petite main sur sa joue. Il se sent fébrile. Il aime la sentir tout près. Respirer ses cheveux. Parcourir son corps. Découvrir ses futurs atours. Il sent quelque chose de froid sur sa joue. Il ne la voit pas venir. Il sent une douleur vive dans son œil. Il lâche prise. Il la projette contre le mur. Il se lève. Se fracasse. Brise les murs. Frappe les planches. Hurle à la mort.

Satine l’avait marqué. Satine ne voulait pas être elles. Satine l’avait aveuglé. Satine lui avait crevé l’œil. Satine avait reçu la dure surface en pleine figure. Satine avait mal. Satine s’était relevée. Satine voulait s’enfuir. Satine reçut un violent coup à la tête. Satine ne vit plus rien. Satine fût trainer sur le sol. Satine fût bousculer jusqu’au mur.

Elles entrent dans la pièce.
Découvre la scène. Découvre le sang. Découvre l’œil et l’aiguille.
Elles reculèrent le Baron de sur le petit corps recroquevillé.

Satine avait échappé belle. Satine fût tirée en arrière. Satine fût cloitrée dans sa chambre. Satine aimait bien le noir. Satine voulait rester dans le noir… Mais Satine avait peur que papa s’y dissimule. Satine ouvrit une bougie. Satine resta cachée. Satine écoutait les cris. Satine entendait les coups. Satine était toute seule. Satine n’avait plus sa poupée pour la protéger.


Chapitre III

Le givre dévore les fenêtres. Les murs tremblent sous le froid de novembre. Les vêtements troués flagellent les corps. La chaleur s’enfuit. La chaleur meurt de faim. Elle ne s’alimente pas ; les gens du bordel non plus. Derrière leurs traits creux, leur ventre criard, leurs lambeaux de chair qui se vautrent dans la neige, leur attitude nonchalante ivre de l’existence même, il ne restait plus rien. L’automne grugeait les couches aux draps vieillis, jusqu’à figer les actes en une statuesque monstruosité. Les gens tombent comme des feuilles : maladie, vieillesse, faiblesse, oubli, tristesse. Jamais on ne vend autant de jolies boîtes de bois vernis qu’en une maison close : la mort des uns faisant le bonheur des autres.

Le temps dort. La nuit veille. La désolation s’incline. Autour de la grande baraque craintive, le doute s’invite. Il n’est pas attendu. Dans ses habits nègres, il frappe à la porte : aucune réponse. Elle se fait tardive, elle se laisse désirer ; il manque de patience. Violemment, il l’enfonce, la jette au sol, la domine. Elle est comme toutes ces traînées, elle n’est que matériel.

Le doute se multiplie, il se divise et s’engouffre. Dans la froideur des longs tunnels à peine éclairés, il sait que son règne arrive. Son emprise devient puissante, il a été entendu. Les corps endormi ou affairés se rassemblent, l’épient, apeurés. Il est grand, ce doute, il est mauvais : c’est un oiseau de mauvais augure. Il se proclame prêtre de bonne foi. Une femme en ruine lui fait face. Vieille malgré son âge. Il étire un sourire, elle le dévisage.

Il déploie un parchemin. Sa voix éclate le silence. Il gît, sanglant.

L’ambiance s’alourdit. Elle pèse sur les épaules et fait fléchir, une à une, les comédiennes fantasmagoriques. Elles se mettent à genoux. Elles ne prient pas : Dieu les a oubliées ; elles l’implorent lui, le doute. IL relève le voile de ses lèvres : ses dents illuminent. Il a vaincu dans toute sa grandeur, dans toute son habitude d’être au-dessus du monde. Il est la bouche qu’il fallait à ses oreilles. Il est révélateur. Il est bourreau. Il est divin. Il s’extasie devant la déchirure de ce monde : il n’est que papier. Il devient alors l’écrivain qui anéantit.

- Par les lois qui me sont conférés par le Roi,
Je vous ordonne, vous et vous toutes, à quitter ces lieux de luxure, sans quoi, demain nous vous exproprierons de votre demeure.
Veuillez agréer, mesdames, aux sentiments les plus sincères de Sa Majesté.
Ainsi qu’aux miens.

Et le borgne doute, lorgnant la scène des âmes dépitées, ne pouvait que savourer sa victoire. Œil pour œil. Il avait eu une revanche bien plus grande qu’il ne l’avait espéré. Le Baron récupérait la vue.

Un lieu dangereux. Un lieu pervers. Un lieu où habitent des bâtards. Des parias. Des déchets. Des animaux. Entre ces murs en pleine décomposition, qui pourrait rester? Insalubre. Sombre. Froid. Dérisoire. Désillusion faite image. Elles vendaient du rêve : ils ne recevaient que des vapeurs de plaisir. Dissipées, elles ne valaient plus rien.
C’était comme ça : on se complait, on se vide et on jette ce qui a été utilisé.

Leurs yeux trahirent leur émoi. Son sourire trahit sa satisfaction. C’était bon. Jouissif. Bandant. Décapiter un refuge. Décapiter des vies. Décapiter l’insolence. Le doute avait ses escortes, aussi noir que lui. La nuit faisait pâle figure. Ils déchargèrent leur venin sur certaines femmes. Une dernière nuit à s’en donner cœur-joie. À se prélasser dans les ordures d’un matelas crevé : à être un cadavre aux bras d’une putain bas-de-gamme.

Satine était dans un petit coin de la pièce. Satine ne parlait pas. Satine était très calme. Satine bloquait le corridor de son petit corps affable. Si prude. Si jeune. Si innocente.
Il l’a reconnue, l’autre, le doute. L’homme.
Satine le méprisait. Il la méprise. Il s’avance. Elle reculait de quelques pas, méfiante. Il empoigne son petit bras qu’il arrive presque à disloquer. Elle le mordit, animale.
Il est furieux. Son bras tranche la nuit jusqu’à atteindre sa cible : elle.

Elle ne le sentit pas lui donner un coup. Elle ne le sentit pas la trainer à l’extérieur. Elle ne le sentit pas la neige fondre sur ses membres abîmés. Elle ne sentit pas qu’on l’avait jetée au sol en entier. Elle ne sentit pas qu’on l’avait enfermée. Elle ne sentit pas qu’on ne lui laissait plus aucune chance. Elle ne sentit pas la fumée embaumer l’atmosphère. Elle ne sentit pas ses poumons en état d’urgence. Elle ne sentit pas qu’elle se noyait en plein incendie.

Ses yeux s’étaient ouverts à contrecœur. Elle respirait encore. Elle toussotait par habitude des nuits pneumoniques. La cendre enduisait son visage blanc, le couvrant de gris. Ses petites mains qui s’agrippaient aux fragments de sa robe. Agenouillée dans le sol réchauffé par les flammes, elle se mit à vomir. Vomir la fumée. Vomir des débris. Vomir sa haine d’un monde qui avait tenté de la cloîtrer au silence.

Elle se laissa lourdement tomber sur le dos. Son estomac brûlait autant que ses bronches criaient. Le ciel obscurcit dans un nuage de poussière de vie, elle racla sa gorge. La porcelaine entourait son corps de ses propres bras, gelée d’avoir eu trop chaud.

- J’croyais qu’t’allais jamais t’réveiller.

Elle leva ses yeux d’hiver vers l’autre, la vieille pute :

- Faudra bien que tu t’fasses à l’idée, Satine, les gens comme nous, c’pas fait pour le beau monde.

Satine ne parlait pas. Satine ne voulait pas parler. Satine voulait simplement respirer. Satine voyait le monde. Satine haïssait le monde. Satine ne voulait pas être du monde. Satine était, pourtant, au monde.

Le fossile revendu à l’usager s’allume une cigarette, regarde toujours d’elle. Toute sa vie elle avait bâti un lieu pour les gens hors de la marge. Toute sa vie, elle avait espéré un refuge pour les sans-prestiges, les larves, les ratés, les désabusés… Et en une gorgée d’absinthe, en un soupir de trop, en un coup d’aiguille : tout s’était envolé en fumée. Il ne restait d’eux que des vestiges :

- On t’emmènera au petit jour dans un couvent avec les autres… ou ce qu’il en reste.

Air détaché. La tristesse est permise à ceux qui ont encore quelque chose à perdre. Ce soir, la quadragénaire aux allures centenaires avait achevé son œuvre. Elle n’a pas la force de porter un autre deuil. Elle n’a pas la force de croire en l’avenir. Elle n’a pas la force de contempler plus loin : il ne reste d’elle rien d’autre que l’ombre d’elle-même, se rappelant l’incendie des lignes de sa main, de son bordel :

- Va rejoindre les autres, vaut mieux pas qu’tu vois ça.

Un ordre. Une douce requête. Un dernier aveu. Une mortuaire confession.

Satine s’était relevée. Satine avait peur. Satine avait besoin des autres. Satine avait acquiescé. Satine avait obéi. Satine avait couru. Satine s’était retournée. Satine avait regardé la femme se consumer. Satine avait regardé son passé s’embraser avec elle. Satine avait senti l’odeur de la chair brûlée. Satine comprenait le dernier abandon. Satine avait figé. Satine avait regardé. Satine s’était assise dans la neige. Satine avait attendu au petit jour. Satine veillait sur son passé :

- C’est la dernière?
- Oui, mon commandant.
- Elle n’a toujours pas bougé?

Il hocha frénétiquement la tête de gauche à droite :

- Ramenez-la, nous la donnerons au couvent d’Aurea Luna.
- Aucune famille recensée?

Un lourd regard. Il se tait. Il comprend. Certaines choses ne sont pas bonnes à dire.
Les deux soldats soulevèrent de force la petite fille qui ne se débat pas : elle se rend.

Satine n’était plus Satine. Satine ne reverrait plus jamais sa vie. Satine devait s’évader. Satine ne pouvait, désormais, qu’appartenir à elle-même.

Et sous le cadavre noirci des flammes, un soleil de brume commence à briller. Le beau monde rayonnait et nous ne gardions de cette nuit que des rumeurs, de vagues souvenirs.
Détruire pour oublier. Détruire pour ne pas être associé. Détruire parce que c’est là, le seul besoin de l’homme : « Qu’ils m’aiment ou me détestent, pourvu qu’ils me craignent. »





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Satine A. Blackwood
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MessageSujet: Re: Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18]   Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Icon_minitimeMer 5 Sep - 15:26



« Nul ne sait que tout finit bien par payer, même la loi du moindre effort. Rappelez-vous simplement que l'abrutissement du destin n'est que partie remise. » - Velours Noir.
LA PARESSE


Chapitre IV

Une pièce froide. Des murs dégoulinant d’humidité. Une fenêtre aux lourds rideaux tirés. Un feu agonisant dans la cheminée. Le son insupportable du vent qui frappe les carreaux. Il charge. Il hurle. Les ombres qui découpent sauvagement les murs. C’est un champ de bataille. Les pierres au sol ressemblent à un caveau. De grands tableaux sévères dardent les invités. Les jugent. Ils ne sont pas du bord des mortels : ils au-dessus de tout ça, déjà. Trépasser de l’autre côté pour en plus avoir à subir l’humiliation d’être vivants, d’être humains.

Elle regardait ses pieds, pinçant ses lèvres. Ses genoux collés l’un contre l’autre bougeaient. Nerveux. Ses mains écorchées vives reposaient sur ses cuisses. Elles cherchaient à se refermer même dans la douleur la plus aigüe. De ses ongles ne restaient plus rien. De longues et virulentes blessures mordaient ses doigts. Elle ne pouvait rien cacher.

- Mademoiselle!

Un hoquet agacé avant que ses yeux de neige s’installent sur son interlocutrice.
Elle avait raison d'avoir eu tort :

- Depuis déjà sept ans que nous vous offrons l’hospitalité, de la nourriture, une éducation adéquate, mais malgré toute notre bonne volonté, comment se fait-il que vous ne pouvez vous tenir tranquille, Satine?

Elle ouvrit à peine la bouche avant se voir jeter au silence.
Une main rêche et ferme trancha l’air.
Un meurtre vide :

- Déranger une messe! Vous savez à quel point notre prêtre est susceptible ; vous lui présenterez vos excuses en bonnes et dues formes. Qu’ai-je donc fait pour mériter une fille comme vous, dites-le-moi!

Rien. Rien du tout.

Elle n’avait rien fait. Ce n’était ni le hasard, ni le destin. Ce n’était pas écrit, ça n’avait pas été pensé. Elle avait simplement été là. Ils se regardaient, vieille et jeune. Elle enviait sa jeunesse ; elle détestait la sienne. Cette envie de disparaître, de s’écrouler. Pourquoi ne s’évaporerait-elle pas? Elle attendit que le tic tac de la grande horloge ternisse le malaise ambiant.

Silence sur silence. Touchant le silence. Le caressant. L’enivrant. Le gardant. Son souffle contre le sien. Son corps aplatit par le poids de l’air. Ses lèvres collées s’en parjuraient. Elle embrassait le vide dans un air de béatitude.
Elle patientait pour qu’il termine, qu’il s’étale enfin à côté de l’évidence :

- Vous pouvez disposer.

Amen.

Elle s’était levée, les yeux accrochés à ses pieds. Un léger mouvement de tête en guise de salutation, de simple salut tout court. Sortir. Vite. La porte n’avait même pas eu le temps de se refermer qu’elle ne la distinguait plus. Elle déglutit. Peureuse. C’était une requête à double-tranchant. S’excuser. De quoi? Pour quoi? Elle aurait voulu mourir sur le coup. C’était comme un appel à l’aide que celui des larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle avait échappé belle.

La porte de son cloître se fracassa contre son mur. Elle se mit alors à rire. Rire comme une folle. Rire de mauvais cœur. Rire jusqu’à ne plus savoir pourquoi elle riait. Elle passa une main violemment dans ses cheveux, le tirant en arrière. Se faire mal. Se faire revenir à terre. Elle se laissa tomber face contre son matelas, hurlant désespérément contre son oreiller. Son dos se soulevait sous chaque inspiration qu’elle asphyxiait volontairement. Ses mains la retournèrent, adroites.

De sur le ventre à sur le dos, elle se mit à masser la veine de son bras. Elle tira, de sous les couvertures, un long fil de coton. Elle garrota son bras. Serré. Encore. Encore un plus. Plus fort. Plus dur. Le sang s’engorgeait dans les autres parois de son corps. Son cœur s’emballait sous la plainte de ses lèvres qui vinrent chercher à mordre le vide. Elle glissa ses mains le long de son corps, cajolant les courbes dénaturées d’une ancienne petite fille.

Une seringue. Une aiguille. Une injection. Un vertige pendant que ses doigts se crispèrent sous la tension de ses muscles. C’était bon de se sentir violer. Violer d’un liquide, d’une sève qui s’embrasait son esprit. Gémir. Gémir de peur de perdre contact. Gémir pour la satisfaction. Gémir parce qu’un virus en demande toujours plus. Se détruire. Se contempler fondre dans les meubles. Se voir plus grand que nature. Se dire que tout n’est qu’illusion. Eux. Elle. La qui sillonnait ses nerfs. Se cambrer contre le vide. Le désirer encore plus que nul être vivant qui puisse exister… Et se relâcher. Livide.
Le high était passé. Elle s’était fait la grève. Un lock out.

C’était sa dernière dose.
Elle se l’était promis…
Jusqu’à demain.


Chapitre V

Chapitre VI



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L'ENVIE


Chapitre VII

Chapitre VIII

Chapitre IX
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MessageSujet: Re: Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18]   Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Icon_minitimeMer 5 Sep - 15:27



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MessageSujet: Re: Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18]   Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Icon_minitimeMer 5 Sep - 15:28



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MessageSujet: Re: Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18]   Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Icon_minitimeMer 5 Sep - 15:28



« La folie est ce qu'il y a de plus effrayant chez l'homme, elle existe et ne cherche qu'à s'échapper ; c'est un compte à rebours dont nul ne peut figer l'heure. C'est une question de temps. » - Velours Noir.
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MessageSujet: Re: Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18]   Satine Ambroisia Blackwood - « Un silence de morte. » [RATING - 18] Icon_minitimeMer 5 Sep - 15:28



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