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 it started with an apple || Lyo à la rue

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Eliseo Jaime
♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...
Eliseo Jaime


♆ papiers d'identité.
♆ race : Humain (de Lyokha)
♆ âge : 23 ans (et fou amoureux de Lyokha)
♆ métier : Intendant impérial en formation (et amoureux de Lyokha)
♆ célébrité : Ben Barnes
♆ crédits : Tatsuki
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♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...


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MessageSujet: it started with an apple || Lyo à la rue   it started with an apple || Lyo à la rue Icon_minitimeLun 14 Sep - 9:15

it started with an apple

Des pommes, des pommes, des pommes ! Miam ! Tu vas te régaler à faire une bonne tarte ce soir. Dommage que tu doives attendre demain soir pour en manger tu as promis à la bande de leur rapporter une de tes fameuses tartes aux pommes... Peut-être que ta gourmandise aura raison de cette promesse  et que tu dévoreras la pâtisserie entière dès qu'elle sera cuite. Peut-être. Tu ne sais pas encore, et tu ne sauras pas tant que tu ne seras pas rentré chez toi. Pour l'instant, tu es encore dans le magasin, en train d'acheter tout ce dont tu as besoin. Dont un pack de bières. Pour la bande, bien évidemment, tu n'aimes pas ce type de boisson. Tu en profites aussi pour refaire tes réserves de bonbons - étudier tard le soir, ça creuse -, de capsules de café - parce qu'il faut se réveiller le matin, et pendant les cours aussi - et de croissants. Voilà, avec tout cela, tu vas être paré pour travailler sur ce scénario qu'un de tes professeurs demande. Inventer une scène de film et donner tous les détails techniques pour la tourner. Tu trouves que c'est un bon exercice, sachant que pour la fin de l'année vous devez rendre un court-métrage de 45 minutes. Tu as déjà un scénario en tête, tu travailles dessus avec Morgan pour le finaliser. Vous devriez commencer le tournage avant la fin de l'hiver d'ailleurs, puisque le début de votre court-métrage de déroule en cette saison et que vous avez besoin d'une bonne tempête de neige. Encore faut-il que vous ayez des personnes acceptant de jouer les acteurs à ce moment-là...

Tu secoues un peu la tête, reprenant contact avec la réalité. Ce n'est pas le bon moment pour te déconcentrer. Sortant ta liste de courses, tu vérifies que tu as bien pris tout ce que tu avais noté. Et... Tu te rends compte que tu as oublié de prendre ce dont tu avais besoin pour la pâte à tarte. Un soupir désespéré s'échappe d'entre tes lèvres tandis que tu gagnes le rayon adéquat. Tu as vite fait le tour de ce dont tu avais besoin mais au dernier moment, tu fais un faux-mouvement et POUF, un sac de farine te tombe sur la tête. Ces choses sont toujours mal fermées, tu te retrouves donc avec une multitude de particules blanches dans tes cheveux sombres. Et tu as de la chance qu'il n'ait pas explosé. Profondément désespéré, tu glissez une main dans tes cheveux, essayant de faire partir le maximum de farine, sans grand résultat. Bien, tu es bon pour une douche et surtout un bon shampoing. Tu en as marre de cette fichue maladresse qui te place toujours dans des situations impossibles et surtout ridicules au possible. C'est sur cette nouvelle scène de honte ultime que tu te diriges enfin vers la caisse. Il y a trois personnes avant toi. Alors tu attends patiemment, chantant mentalement pour faire passer le temps. Tu fais aussi quelques observations. La première personne à passer a un chien. La seconde fait un régime. La troisième mange seule ce soir et n'a pas le courage de se cuisiner quelque chose. Cette dernière réflexion t'arrache un sourire amusé, avant que tu ne baisses un peu les yeux. Toi aussi tu es seul ce soir. Mais toi, tu vas cuisiner. Tu relèves aussitôt la tête. C'est à ton tour de passer.

Tes articles passent, tu écoutes le bip régulier, jusqu'à ce que quelque chose attire ton attention sur autre chose. Le gardien du magasin est en train d'engueuler quelqu'un. Un vol ? Tu fronces un peu les sourcils, récupérant instinctivement ta caméra. En cinq secondes, elle est dans ta main et filme discrètement la scène. D'après ce que tu comprends, le garçon que le gardien engueule a volé une pomme. Et il le menace d'appeler la police ? Pour une pomme ? Tu serres un peu les dents. Tu te sens mal pour ce garçon, il faut faire quelque chose. Alors, tu te tournés vers la caissière et, avec ton plus beau sourire, tu lui demande une faveur. « Pourriez-vous ajouter le prix d'une pomme à ma facture, s'il vous plaît ? » Un sourire étire ses lèvres en retour, et elle le fait. Tu règles rapidement tes courses, caméra toujours en main, et rejoins les deux hommes. L'aîné est d'ailleurs en train de secouer le cadet. Et vu combien celui-ci semble mal à l'aise, tu interviens sans plus tarder, caméra toujours au poing.

-Hé ! Laissez mon pote tranquille !
-Ne vous en mêlez pas, s'il vous plaît.


Tu fronces les sourcils. Tu n'apprécies pas qu'on t'envoie ainsi balader. Peut-être que sa réaction est due à ta caméra. Mais cela ne te fait reculer ni même éteindre l'objet. Mais le côté révolutionnaire en toi se fait bien vite tempérer par une autre part de ta personnalité. Tu prends juste une seconde pour regarder le jeune homme, lui demandant silencieusement de jouer le jeu, avant de reprendre la parole, tout en éteignant ta caméra.

-C'est bon, lâchez-le, c'est ma faute. Je l'ai provoqué et il a voulu me prouver qu'il était capable de voler une pomme sans se faire prendre.
-Qu'est-ce que...
-C'était juste un stupide défi. Et puis, je l'ai payée cette pomme alors l'affaire est réglée, non ?


Il est perplexe. Alors tu es bien obligé de lui prouver tes dire, lui montrant ton ticket de caisse sur lequel il est inscrit que tu as acheté six pommes, alors qu'il n'y en a que cinq dans ton sac. C'est finalement de mauvaise grâce qu'il finit par laisser partir le blondinet, tout en lui disant que ce genre de scène n'a pas intérêt à de reproduire. Quant à toi, tu entraînes doucement le jeune homme avec toi, hors de vue du gardien... Puis tu te tournes vers lui, remettant correctement ton écharpe autour de ton cou.

-Hé bien. C'est ce que j'appelle se fourrer dans les ennuis. Tu comptais faire quoi après t'être fait prendre ?

Tu ne le disputes pas, non. Tu veux juste comprendre ce qui lui est passé par la tête. Cela te semble tellement ridicule de vouloir voler une pomme que tu ne sais pas quoi dire. Mais tu l'observes attentivement. Tu le trouves bien maigre, et il n'a pas l'air d'être en très grande forme. Tu te mordilles la lèvre, hésitant quelques secondes...

-Tu... As si faim que ça ? Je comptais faire une tarte aux pommes en rentrant, est-ce que ça t'intéresserait ? Ou je peux te laisser mes pommes et mes croissants, si tu préfères...

Samael. Tu viens de proposer à un parfait inconnu de venir chez toi pour manger de la tarte aux pommes. Et partager ton dîner par la même occasion. Tes amis seraient là, ils te feraient la morale. Mais tu n'en as pas grand chose à faire. Tu tends toujours la main quand tu es face à quelqu'un qui en a réellement, et à tes yeux il est dans ce cas de figure. Alors tu attends sa réponse, et tant pis pour la bande demain s'il accepte de venir. Ils comprendront. Pour l'instant, toutes tes pensées sont fixées sur cet inconnu.
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Raleigh Rutherford
♆ tell me, would you kill...
Raleigh Rutherford


♆ papiers d'identité.
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MessageSujet: Re: it started with an apple || Lyo à la rue   it started with an apple || Lyo à la rue Icon_minitimeLun 14 Sep - 20:51


Ta vie a tourné à l'enfer depuis quelques longues semaines déjà. Enfin, en réalité, depuis plus longtemps. Mais depuis ces quelques semaines, tu as l'impression de toucher le fond. Rien ne va plus. Tu as froid, tu as faim, tu es constamment épuisé. Les gens t'ignorent ou te méprisent. Des fois, tu te dis que disparaître définitivement de ce monde trop cruel serait préférable. Plus de souffrance. Plus rien à ressentir. Mais non, tu ne veux pas mourir, car tu aimes trop la vie pour cela, même si dernièrement, elle semble te piétiner plutôt que de t'inviter à vivre comme tous ces gens qui semblent terriblement heureux, à côté de toi. Tu renifles un peu, soufflant de la chaleur dans tes mains que les gants n'isolent pas suffisamment du froid. L'hiver est rude, comme chaque année. La neige, les vents frais la nuit... Les conditions de vie sont rudes. Mais tu n'as nulle part où aller, alors tu dois t'y habituer. Un petit miaulement se fait entendre, et tu ne tardes pas à voir une petite tête dépasser de ton manteau. Gatsby. Tu souris un peu en voyant le chaton, tu lui papouilles brièvement la tête et il retourne dormir. Il passe son temps à cela, dormir. Tu aimerais pouvoir en faire autant, dans un lit chaud et confortable. Mais tu ne peux pas, tu ne peux plus. Bref. Tu commences à avoir vraiment faim là... Depuis quand n'as-tu pas mangé correctement ? Des jours et des jours. La dernière fois que tu as mangé quelque chose de chaud et d'un peu consistant, c'était au refuge. Mais il n'y a jamais de place là-bas, et la plupart du temps, tu repars bredouille. Et pour ce qui est d'acheter à manger... Tu ne peux pas toujours te le permettre, puisque tu n'as pas toujours l'argent pour.

Et que ce soit clair, tu détestes voler. Mais aujourd'hui, tu n'as pas le choix. Tu meurs de faim, et tu t'es fait voler le peu d'argent que tu avais cette nuit, en dormant. Tu soupires donc profondément et tu te relèves, te remettant en route. Tout ton corps te fait mal. Tu es... Tellement affaibli. Considérablement amaigri, fatigué... Les traits de ton visage se sont creusés avec le peu de sommeil que tu t'accordes. Tu n'en peux juste plus, de cette vie... Mais tu te dis qu'il y aura des jours meilleurs. Qu'un jour ou l'autre, tu finiras par t'en tirer. Alors tu essayes de garder espoir et d'aller de l'avant, malgré les coups bas. Bref. Tu arrives devant un petit magasin et tu te dis que ce sera bien comme endroit. Alors tu rentres, tu essayes de regarder un peu à droite et à gauche où sont les caméras. Tu n'as pas envie de te faire griller, voilà tout. Toute cette nourriture autour de toi... ça te donne encore plus faim, mais tu sais que tu dois prendre quelque chose de petit, quelque chose qu'on ne remarquera pas. Et tu te diriges instinctivement vers les fruits et légumes. Tu te sens mal de voler, tu détestes ça... Alors si tu peux prendre quelque chose de peu onéreux, c'est un plus. Puis, tu te fais la promesse de venir leur donner l'argent, quand tu l'auras. Mais pour l'instant, tu as vraiment faim, et tu t'arrêtes sur une pomme. Un peu de sucre te fera le plus grand bien. Tu en subtilises une discrètement, et lorsqu'elle est cachée, tu fais demi-tour, bien décidé à sortir.

Mais on t'arrêter. Le surveillant du magasin t'empêche de sortir, et te demande de rendre ce que tu as pris. Tu secoues la tête, essayant de jouer la carte de l'innocence. Mais il insiste et il menace d'appeler la police, donc tu finis par sortir la pomme. Il te l'attrape brusquement des mains, et commence à te faire la morale, à te dire que voler c'est mal, et qu'il ne veut plus jamais te voir dans ce magasin. Que tu devrais avoir honte. Tu secoues la tête, tu n'as de cesse de murmurer que tu es désolé, vraiment désolé. Et il te secoue, ce qui te rend d'autant plus mal à l'aise... Qu'il te lâche, pitié, tu ne supportes pas qu'on te touche... Tu serres les dents et tu regardes ailleurs, les yeux humides. Tu te sens tellement mal, tu ne voulais pas voler, tu ne voulais pas, mais tu as tellement faim, tu n'en peux plus... Et puis, il y a tous ces gens qui te regardent, comme si tu étais la dernière attraction. Ils te regardent comme si ta situation avait quelque chose d'intéressante... Tu veux juste que le type te lâche, qu'il te laisse fuir, tu ne recommenceras pas... Tu es vraiment trop mal à l'aise là. Et il y a un jeune homme qui s'approche avec une caméra. Mais qu'est-ce qu'il fait bon sang ? Tu baisses les yeux un instant, mais tu relèves bien vite le regard. Qu'est-ce qu'il fait ? Il prend ta défense ? Son pote ? Tu fronces légèrement les sourcils, ne comprenant pas trop. Pourquoi est-ce qu'il fait cela ? En général, les gens n'en ont rien à faire de toi, alors pourquoi ? Il t'intime de rentrer dans son jeu, et même si tu n'es pas sûr de comprendre, tu ne protestes pas, tu l'écoutes tout en restant totalement silencieux. Tout cela n'était qu'un défi ? Il a payé la pomme ? Tu ne comprends pas, mais l'entourloupe marche puisque le surveillant vous laisse partir, tout en te faisant comprendre que tu n'es plus le bienvenu ici. C'est honteux et profondément mal à l'aise que tu quittes donc les lieux avec le brun.

Tu comptais faire quoi ? Rien de plus. Attendre qu'il finisse de te sermonner pour partir. Et s'il avait appelé la police? Tu n'aimes pas ça, mais tu aurais fui en courant, notant mentalement de ne pas repasser par cette rue avant quelques temps, le temps que les choses se tassent. Mais sinon, tu ne vois pas. Il n'y a pas mille solutions, après tout. Et bien sûr que tu as faim. Quelle question. Il ne se passe pas un instant sans que la faim ne te prenne au ventre ces derniers temps, c'est terrible. Mais comment pourrait-il le deviner, hm ? Oh, normalement ce n'est pas bien difficile. Tu n'as pas tellement la dégaine de tous les jeunes de ton âge. Ça se voit, que tu vis à la rue. Une tarte aux pommes ? Il est sérieux ? Il veut te donner à manger... Tu ne peux pas t'empêcher d'écarquiller légèrement les yeux. Il n'a pas l'air de se moquer de toi, mais ça te semble tellement... Irréel. Tu devrais accepter. Parce que tu as vraiment faim. Mais tu te le refuses, tu ne veux pas, pour la bonne et simple raison que tu ne tiens pas à devoir quoi que ce soit à qui que ce soit. Tu n'aimes pas abuser de la gentillesse des autres, de ce qu'ils ont à te donner... Tu as besoin d'aide, mais tu préfères te débrouiller par toi même. Certains diront que c'est de la fierté mal placée, d'autres, que c'est tout simplement humain... Tu ne sais pas trop, toi. Mais, toujours est il, tu secoues négativement la tête. « Non, je... Merci, merci beaucoup, vous n'étiez pas obligé, je suis vraiment désolé... » Tu baisses toujours les yeux, honteux. Tu te sens carrément stupide.

Tu ne te sens pas bien. Le coup du surveillant, ça a été un coup émotif un peu lourd. Si tu allais bien, tu le gérerais sans mal, mais là... Tu es épuisé. Et tu manques cruellement de sucre. Tu as l'impression que tes jambes pourraient se dérober sous toi à tout instant, et le froid n'aide en rien. Pourtant tu restes debout devant le brun. Il a payé cette pomme pour toi, il... Tu secoues la tête à nouveau. Tu dois lui donner de l'argent. Tu ne pourras pas le rembourser intégralement, mais ce que tu as serait un début, enfin, tu penses. Alors nerveusement, tu fouilles dans une poche de ton manteau, pour y récupérer quelques centimes qui n'ont sans doute aucune valeur à ses yeux. Tu les lui tends, mais il refuse. « Non, s'il vous plaît, je vous dois ça au moins... » Tu insistes une fois de plus, mais il refuse. Tu te sens vraiment mal, et tu remets à contre cœur les pièces dans ta poche... Il aurait dû les prendre, il a payé la pomme, il aurait dû... Tu soupires un peu. « Je ne sais pas comment vous remercier, pour tout... » Tu oses enfin poser tes yeux bleus sur lui, le regarder en face. Il a l'air sympathique... Il l'est, en tout cas. Et ses yeux sont... Noirs. Tu n'en avais jamais vu d'aussi sombres. Mais bref, on dirait que tu divagues un peu, non ? Oui, tu divagues même totalement. Et ce n'est pas volontaire, ni même habituel, cette manière dont tu divagues, dont tu te permets de le regarder. Quelque chose ne va pas. Tu n'as pas tellement le temps de réfléchir que tu tombes à la renverse, t'étalant de tout ton long le dos à terre, entre le pavé des rues et la neige. Ta conscience vacille, jusqu'à s'éteindre, alors que tes paupières se ferment. Tu n'en pouvais tout simplement plus.

***

Tu n'ouvres pas les yeux tout de suite, lorsque tu te réveilles. Tu es juste... Tellement bien ici, que tu aimerais te rendormir encore et encore. Mais... Quelque chose ne va pas, et tu t'en rends vite compte. Il fait bon, il fait chaud ici. Dehors, il fait très froid, alors tu ne peux pas être dehors. Serais-tu au refuge alors ? Tu te dis que ce n'est pas impossible mais... Tu n'as pas le souvenir de t'y être rendu. Alors tu finis par ouvrir les yeux, doucement. Tu ne connais pas cet endroit. Tu ne connais pas ces murs, ces pièces, ce sofa, cette couverture.. Bon sang, où es-tu ? Tu paniques un peu, si bien que tu finis par terre, plutôt que de te relever correctement. Tu grimaces un peu, parce que tu es tombé sur le coude, et que ça fait mal. Tu entends des bruits de pas, et tu t'efforces de te ressaisir, t'asseyant par terre, contre le sofa. Le brun. C'est... Le jeune homme de l'échoppe, celui qui t'a sauvé la mise, qui t'a payé ta pomme. Tu te redresses maladroitement, butant contre le sofa quand tu veux reculer. Qu'est-ce... Pourquoi es-tu ici ? Tu le regarde, te demandant dans quel plan tu es tombé encore... Tu es légèrement paniqué oui. Légèrement paranoïaque aussi. Mais que devrais-tu en penser ? Tu t'endors dans la rue, et tu te retrouves chez un inconnu. Enfin, t'endormir... Tu t'es plutôt effondré devant lui Lyokha.

« Je, qu'est-ce que je fais... Ici, on est où ? Je... » Tu reprends doucement tes esprits, tu essayes de calmer ta respiration. Vous êtes chez lui, c'est plutôt évident non ? Oui, mais tu ne percutes pas vraiment sur l'instant. Tu regardes partout autour de toi. Tes affaires, ton sac, c'est passé où tout ça ? Et Gatsby ? Gatsby est où ? Tu finis par le repérer, il lape tranquillement dans un bol, un peu plus loin. Tu échappes un discret soupir de soulagement, avant d'en revenir au brun. Tu baisses un peu les yeux, de nouveau mal à l'aise. « Je, écoutez je n'ai rien à donner, je ne sais pas ce que vous voulez de moi, je n'ai rien.. » Tu n'oses pas relever ton regard bleu vers lui. Que peut-il te vouloir ? De l'argent ? Tu n'en as pas. Ton chaton ? Gatsby n'est pas à donner, même s'il aurait sûrement une meilleure vie ici qu'avec toi. Que veut-il te toi, au final ? Ta paranoïa te fait imaginer bien des choses à nouveau, et tu déglutis difficilement. Il faut que tu te détendes Lyokha, ce garçon ne te veut aucun mal... Seulement, tu n'as plus l'habitude que l'on soit aussi sympathique avec toi. Et il va te falloir un peu de temps pour t'y faire, tu le crains. Tu gardes donc tes distances, et tu patientes tranquillement, daignant enfin poser tes yeux de glace sur ce jeune homme qui, tu dois l'avouer, commence à t'intriguer...
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