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 russian waltz ✯ (empire russe)

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Raleigh Rutherford
♆ tell me, would you kill...
Raleigh Rutherford


♆ papiers d'identité.
♆ race : Vampire (de Samael).
♆ âge : 1143 ans (et fou amoureux de Samael).
♆ métier : Fouteur de m**** (et amant de Samael à plein temps).
♆ célébrité : H. Christensen
♆ crédits : awake.
♆ messages : 519

♆ tell me, would you kill...


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MessageSujet: russian waltz ✯ (empire russe)   russian waltz ✯ (empire russe) Icon_minitimeDim 15 Mar - 19:09



 
you don't ask why, when it comes to love


Les étoffes défilent sous ton regard avisé. Des robes de gala plus splendides les unes que les autres. Des bijoux et des perles qui étincellent, et à ta droite, à ta gauche, le tout se mêlant entre les smokings taillés sur mesure. Des flûtes au champagne qui coule à flot, passant par les chandeliers ou même à la montre de cet homme quelques pas plus loin, tout ici respire le luxe et l'excès. Une soirée mondaine, une autre. Une réception qui a pour couverture cette chère charité. Personne n'est vraiment dupe, si l'on vient ici, c'est pour se montrer, se faire connaître, se tenir au courant des derniers faits de votre monde. Oh, non, pas du bas monde, pas des classes moyennes non, et encore moins de ceux qui s'arrachent un bout de pain dans les bas-fonds de Saint-Petersbourg. Ici, on s'intéresse de bien plus près aux derniers événements de cette sphère si particulière qu'est celle de la bourgeoisie, et pour les plus chanceux, – du moins c'est ainsi qu'ils se considèrent – de la noblesse. Toi tu te désespères un peu de toute cette mascarade qui constitue ton quotidien. Les apparences d'abord. Sourire, paraître, sembler, savoir se faire apprécier... C'est tout un boulot, il ne faut pas croire, et tu connais depuis bien longtemps les ficelles du métier. Un métier d'hypocrite à tes yeux. Alors tu t'en amuses, tu en joues parfois, même si cela a tendance à agacer tes parents.

Enfin, il faut dire que ton nom fait déjà beaucoup pour toi. Il en fait trembler certains, et rougir d'autres. Les demoiselles ne se soucient pas un instant de ce qu'il peut se passer dans ton esprit, non, ton nom est suffisant pour dire oui à la moindre de tes requêtes. Ce qui est passablement risible, à tes yeux. Tout comme le fait de porter ce masque ce soir, à cette réception. Après tout, grande partie des convives t'ont déjà repéré. Car tu n'es pas n'importe qui. Tu n'es pas n'importe quel bourgeois, ni n'importe quel noble. Tu es un Volkov. Volkov comme la grande famille Impériale de Russie. Et de ce fait, tu es un prince. Un prince qui pourrait prétendre au titre d'héritier, malheureusement... Pourquoi malheureusement ? Car ça ne t'intéresse pas vraiment. Tu n'es pas de ceux qui font la course au pouvoir. Maintenant, si c'est ce que l'on attend de toi, tu le feras sans doute, pour ne pas abandonner ta famille. Mais très honnêtement, si tu pouvais éviter, ça t'arrangerait bien. Tout cela, trop peu pour toi, ces messes basses et ces coups de poignard dans le dos. Dites un mot doux, et au fil des conversations, en suivant le principe du téléphone arabe, vous pouvez être sûr que ce même mot, aussi innocent soit-il, deviendra poison à votre réputation tôt ou tard.

Tu échappes un soupir alors tu te décides à quitter le groupe avec lequel tu te trouvais jusqu'à présent. Jeunes fortunés de ton monde dont la conversation ne t'intéressait guère, de toute évidence. Tu t'éclipses donc dans un sourire, les laissant à leurs passionnants propos sur un sujet dont tu ne te souviens même plus. Tu déambules donc dans la grande pièce de réception, ton regard se posant à droite, à gauche, accrochant certains détails alors que ton ouïe apprécie les violons et le piano, seule réelle distraction de cette soirée à tes yeux. Puis, ton regard le croise lui. Ce garçon un peu à l'écart, non loin du buffet. Derrière ton masque, tu fronces légèrement les sourcils. Car si tu as reconnu bien du monde ici, lui ne te dit rien de particulier. Ni dans la carrure, ni dans la posture il ne te rappelle quelqu'un que tu connais. Ce qui t'étonne légèrement, tu dois le dire. Non pas que tu t'intéresses à toutes les fortunes de ce pays, mais tu as une mémoire visuelle assez impressionnante. Et un jeune homme seul, ça ne te rappelle aucune famille que tu connaisses.

C'est peut-être pour cette raison que tu t'en approches, ton verre à la main. Tu n'as aucune idée de pourquoi, mais ce garçon t'intrigue. Tu veux en savoir plus. Il a piqué ta curiosité, par sa simple présence. Tu viens donc te poster à ses côtés, sans plus réfléchir. « La réception est à votre goût ? » Un doux sourire étire tes lèvres alors que tu poses tes yeux clairs sur sa personne. C'est alors que tu as le loisir de croiser son propre regard. Son merveilleux regard. Tu restes silencieux un instant, le détaillant. Ses yeux sont sombres. Profond. Un regard comme tu n'en avais jamais croisé avant, pour son intensité. Ton propre regard parcourt brièvement le peu de son visage que tu as loisir d'observer. Et tu reviens à ton verre, dont tu prends rapidement une gorgée. « Joli masque. » Ajoutes-tu, avant de revenir à la foule qui vous entoure. Tous ces gens qui se mêlent et qui se ressemblent tant. Tu en viens à te sentir comme quelqu'un de tellement différent. Et secrètement, tu espères l'être. « Vous êtes venu seul ? Sans vouloir vous importuner, bien sûr, j'ai pleinement conscience que ce ne sont pas mes affaires mais... Je ne crois pas vous avoir croisé dans une autre de ces réceptions auparavant. » Pour peu, tu en oublierais que vous devez garder l'anonymat, pour jouer le jeu. Mais dans le fond, tu t'en fiches bien, de leur jeu. Il t'ennuie. Et avec ou sans masque, qu'est-ce que cela change réellement ? Ils jouent tous un rôle. Un toi aussi, malheureusement.
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Eliseo Jaime
♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...
Eliseo Jaime


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♆ âge : 23 ans (et fou amoureux de Lyokha)
♆ métier : Intendant impérial en formation (et amoureux de Lyokha)
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♆ Je m’enivre de ce poison, à en perdre la raison...


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MessageSujet: Re: russian waltz ✯ (empire russe)   russian waltz ✯ (empire russe) Icon_minitimeDim 15 Mar - 23:01

why should we love our enemy ?

Les yeux fermés, un sourire heureux étire tes lèvres. Adossé contre un mur, tu écoutes attentivement la musique jouée par les musiciens. C'est d'un niveau tellement supérieur à ce que jouent les enfants de la famille Gabrilov, ta famille... Enfin, famille adoptive. C'est une longue histoire et tu n'as pas envie d'y songer pour le moment. Tu profites simplement de cet instant interdit. Tu ne devrais pas être ici, tes "parents" t'ont formellement interdit de quitter la demeure familiale si ce n'est pas pour aller faire les courses. Ce n'est que pour cette seule raison que tu as le droit de quitter les murs qui t'ont vu grandir depuis l'âge de dix ans. Pourquoi te gardent-ils enfermé ? Tu es plus leur domestique, leur esclave même t'amuses-tu à dire à leurs chevaux, que leur fils. Mais ils t'ont accueilli, ils t'ont offert un toit et de quoi mangé, t'ont envoyé à l'école, se sont occupé de toi... Alors oui, tu leur en restes reconnaissant. C'est pour cela que tu n'as jamais quitté les murs de la propriété jusqu'à aujourd'hui.

Aujourd'hui est un jour spécial. Ils en parlent depuis des semaines, de cette réception. Peut-être parce que la famille impériale serait présente. Peut-être parce qu'il s'agissait aussi d'un bal masqué. Tout ce qu'ils aiment, en gros. Tu as longtemps soupiré, parce qu'il fallait les aider à choisir leur tenue, revoir la bonne conduite de certains et certaines, travailler les pas de danse, déterminer quels sujets ils ne devaient aborder en aucun cas, faire une liste des personnes à aller voir, les membres de la famille Volkov apparaissant à maintes reprises dans leurs listes... Oui, tu en as été profondément désespéré. Leur comportement n'est absolument pas naturel et cela, tu le vois toujours très facilement. Mais si enfant tu leur en faisait la remarque, tu te prenais une gifle magistrale et devait disparaître dans ta chambre jusqu'au lendemain, privé de repas. Tu as rapidement appris à taire tes commentaires étranges à leurs yeux. Tu ne sais pas pourquoi tu te sens tellement différent des autres. Tes anciens camarades de classe s'amusaient à dire que tu avais naturellement la classe, un vrai petit prince. Tu en riais avec eux mais tu as maintes et maintes fois constaté que tes réflexions sur certains sujets étaient étonnamment sophistiquées, bien plus qu'elles ne devraient l'être pour un pauvre petit orphelin qui semble avoir vécu dans la misère, selon les dires de Dame Gabrilov. Bref. Toute cette agitation a fini par te donner envie de sortir, toi aussi. D'y aller, ne serais-ce qu'une fois. Mais tu n'en as parlé avec personne, parce qu'on aurait absolument tout fait pour t'en empêcher. Alors tu as tu ce projet et tu t'es préparé seul. Tu as très tôt repéré la tenue que tu voulais leur emprunter et tu t'es arrangé pour que, hier, ils pensent qu'elle ne serait jamais lavée à temps. Ils l'ont donc oubliée et te l'ont laissée. Le tour était joué. Et le masque ? Tu l'as fabriqué toi-même, piochant dans tes maigres réserves pour acheter de quoi le réaliser. Tu y as passé des nuits blanches mais aujourd'hui le résultat est à la hauteur de tes attentes et en parfaite adéquation avec ta tenue blanche, noire et dorée. Tes yeux font littéralement partie du masque, avec leur iris aussi noire que la pupille. Des yeux noirs, si caractéristiques, si étranges... Ton existence est entourée de mystères mais tu ne cherches pas vraiment à résoudre ceux-ci. Ce soir, quand ta famille est partie pour la réception, tu leur as souhaité une bonne soirée et cinq minutes plus tard tu partais à ton tour, allant attraper le bus le plus proche, ta tenue dans un sac. Tu t'es changé au détour d'une rue et tu es entré sans problèmes. C'était toute une expédition quand même.

Tu finis tout de même par ouvrir les yeux, profitant du spectacle que t'offrent les danseurs et danseuses. Il n'y a pas à dire, tu te sens bien en ces lieux. Tu as l'impression d'être dans un cocon de musique et de danse. Il ne faut pas t'y fier, tu n'es pas vraiment le bienvenu et si jamais ta famille s'aperçoit que tu es venu, tu passeras un très sale quart d'heure. Mais en attendant, tu es réellement heureux. Tu ne pensais pourtant pas aimé ce genre de réception où se retrouvent les personnes qui ne cherche qu'à se faire bien voir, sans se préoccuper de la raison première de cette réception... Enfin, tant pis. Tu n'y changeras rien. Une flûte de champagne à la main, que tu vides très lentement, tu te fais simple spectateur, n'étant guère importuné par des inconnus. Les seuls qui s'y risquent ne restent pas bien longtemps. Il faut dire que tu n'es pas très loquace de nature et cela déplaît assez souvent. Tu restes donc dans ton coin silencieux, jusqu'à ce qu'une voix à tes côtés manque de te faire sursauter. Si la réception est à ton goût ? Tu te tournes vers le nouveau venu et le regardes. Tu as affaire à un blondinet qui te semble assez jeune, mais tu es bien incapable de deviner son âge à cause du masque qu'il porte. Par contre, il a un magnifique regard bleu, aussi clair qu'un ciel d'hiver... Si profond, si envoûtant... Magnifique... Mais tu te reprends bien vite.

-Plus ou moins. À mes yeux, elle serait mieux sans les conversations superficielles qui fleurissent partout. réponds-tu en toute franchise.

Tu es franc, on ne peut pas dire le contraire. Tu pourrais jouer la carte de la superficialité, comme tous ici, mais tu n'as pas envie de te fatiguer à les imiter. Ce n'est pas toi. Tu te contentes de rester politiquement correct dans tes propos et c'est largement suffisant à tes yeux. Tant pis si cela ne plaît pas. Tu cesses de le regarder, t'attendant à ce qu'il s'en aille, vexé par tes paroles... Mais au contraire, il reste là, tu sens son regard posé sur toi. C'est une étrange sensation que celle de se faire dévisager par un inconnu masqué... Qui te fait une remarque sur ton masque. Il le trouve réellement joli ou c'est juste histoire d'avoir quelque chose à dire ? Dans un cas comme dans l'autre, tu détournes le regard, légèrement gêné. Tu le prends comme un compliment, étant donné qu'il s'agit de ton travail. Et puis, il faut dire qu'un mot gentil, lorsqu'on s'adresse à toi, semble arracher la bouche de ta famille. Tu ne répond donc pas, regardant ailleurs, gêné... Jusqu'à ce qu'il prenne à nouveau la parole. Si tu es venu seul ? En quoi cela le regarde ? Pourtant tu écoutes attentivement ce qui suit, le regardant à nouveau. Il ne croit pas t'avoir croisé dans une autre réception auparavant... Un léger sourire orne tes lèvres, en réponse à sa question...

-Je sors rarement de chez moi, à vrai dire, il est donc plus que probable que ce soit effectivement la première fois que nos routes se croisent.

Voilà encore une raison pour laquelle on te qualifiait de petit prince à l'école : tu trouves naturellement les bonnes tournures de phrase pour raconter ce que tu veux dévoiler sans vraiment mentir. Tu ne dis pas l'entière vérité parce qu'il ne faut pas qu'on sache que tu n'es pas à ta place ici, mais tes propos sont le plus proche possible de la vérité. Et tu fais cela avec un étrange sourire accroché aux lèvres, un sourire aussi sincère que mystérieux. Cette situation t'amuse. Un peu. Tu en sais pas ce qu'il te veut et tu ne comptes pas jouer le jeu, mais pour l'instant sa présence ne te dérange pas. Tu notes d'ailleurs que ta coupe est vide. Dommage. Enfin, tu vas aller te resservir, ce n'est pas un problème. Une nouvelle fois, ton regard sombre se pose sur lui...

-Je vais faire un tour au buffet, vous voulez que je vous rapporte quelque chose ?

Sa réponse est négative. Tant pis, comme il voudra. Tu ne t'attardes donc pas plus et vas remplir à nouveau ta flûte. Il est inutile d'attendre que quelqu'un vienne te resservir, tu sais le faire seul. Tu piques aussi trois petits gâteaux et tu fais demi-tour. Tu en as déjà dévoré deux lorsque tu reviens aux côtés du blond. Tu ne t'es pas fait une seule tache dessus, pas une seule miette ne tombe et lorsque tu as fini le troisième petit gâteau, un sourire un peu trop heureux étirant tes lèvres, tu t'essuies les doigts sur un mouchoir que tu replaces ensuite dans une poche. Tu ignores d'où te viennes ces manières mais tu es bien heureux de les avoir. Et c'est qu'il te propose, si tu n'as rien de mieux à faire à l'intérieur, d'aller faire un tour sur le balcon. Ton regard se tourne vers la grande salle, les musiciens, les danseurs et danseuses... Mais finalement, tu hausses un peu les épaules. Ils ne s'envoleront pas en quelques minutes.

-Pourquoi pas ? Même si je ne fume pas, un peu d'air frais ne peut pas faire de mal.

Sur ce, tu lui emboîtes le pas, le laissant d'ouvrir un passage dans une salle que tu ne connais que depuis quelques instants. Tu es tout de même légèrement nerveux durant la traversée, car tu ignores qui te voit et c'est assez inquiétant, parce que de là où tu étais, tu aurais pu aisément repérer quelqu'un qui prendrait le temps de t'observer. Mais heureusement, vous gagnez rapidement le balcon et après avoir vérifié qu'il n'y avait aucun membre de la famille des Gabrilov sur place, tu t'autorises à te détendre. Mais avant d'avoir prononcé le moindre mot, quelque chose attire ton attention : du balcon, vous pouvez voir le palais. Aussitôt tu t'appuies sur le rebord, observant la demeure des Volkov. Vous en êtes loin, mais tu ne peux t'empêcher de l'observer... Tu ne sais pas pourquoi, c'est plus fort que toi. D'aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours été très intéressé par ce bâtiment, plus que par ceux qui y vivent... C'est là un autre de tes mystères, et celui-ci ne semble pas échapper au jeune homme qui te demande ce qu'il y a. Le cœur battant, tu ne prend même pas la peine de te retourner.

-Il n'y a rien de spécial... Je trouve juste que... Ce palais est magnifique... Et je serais curieux de savoir ce qu'il pourrait raconter sur ceux qui y ont vécus... Il a vu beaucoup de choses...

Tu as l'air ailleurs, curieusement. Et, tout aussi étrangement, tu sembles te réveiller d'un seul coup, reprenant contact avec la réalité. Tu te tournes avec vers l'autre, un sourire gêné accroché à tes lèvres.

-Excusez-moi, je tiens parfois des propos étranges... Il ne faut pas y faire attention.

Tu es étrange, tu ne peux pas dire le contraire. Et tu es loin, très loin de savoir à quel point. Jeune homme, tu es lié à ce palais, au jeune homme en face de toi et à cet univers que tu qualifies de superficiel et hypocrite. Tu n'es pas n'importe qui, jeune Kolia. Mais tu es actuellement bien loin de t'en douter. Comme tu es bien loin d'imaginer que cette rencontre marque un tournant de ton existence...
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